Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Tahar monte au créneau

ParAFP

Publié 08/05/2008 à 12:30 GMT+2

Simon Tahar, le président du PSG, a indiqué que son club allait faire appel de son exclusion de la prochaine Coupe de la Ligue suite à l'affaire de la banderole anti Ch'tis. Tahar s'est dit "choqué" par cette décision et a vivement critiqué la LFP.

"Le club est "choqué" par cette cette décision, a insisté M. Tahar lors d'une conférence de presse au Parc des Princes. Choqué car, et c'est l'avocat qui parle, il est impossible, indamissible, absolument intolérable qu'une même entité, en l'occurence la Ligue de football professionnel, soit à la fois juge et partie. Juge parce qu'elle a sanctionné le club, et partie parce qu'elle est l'organisateur de l'évènement (de la finale de la Coupe de la Ligue, ndlr)."
La commission de discipline, qui a sanctionné le club parisien dans cette affaire en l'excluant de la prochaine Coupe de la Ligue, est un organe indépendant sous la tutelle de la LFP. "Cela n'existe pas dans les sociétés de droit. Nous sommes dans une situation tout à fait anormale", a martelé le nouveau président du Paris SG. "La deuxième raison, c'est que pour justifier la décision on s'est permis de porter contre le Paris SG des accusations intolérables, a-t-il poursuivi. On reproche au Paris SG d'avoir été le complice d'actes concertés. C'est indigne. C'est intolérable et je ne l'accepte pas."
"Jusqu'au Conseil d'Etat"
"C'est pourquoi nous avons décidé de faire appel de cette décision devant la commission supérieure d'appel de la FFF" , a-t-il expliqué. "Nous irons jusqu'au bout de la chaîne, c'est à dire le Conseil d'Etat", a indiqué Simon Tahar ajoutant ne pas craindre "une sanction plus lourde" en appel. "La FFF est un organisme différent de la LFP et n'a pas organisé l'évènement", a-t-il précisé. Le président parisien a également "dénoncé le système (...) qui va nous coller tous au mur".
"Ce système est basé sur un nombre de règles que la LFP a décidé de se fixer. Première règle: les clubs sont responsables de leurs supporteurs, deuxième règle: il faut que les clubs soient sanctionnés. Troisième règle: la LFP doit sanctionner et quatrième règle, la LFP, même quand elle organise n'est pas responsable." "Cela nous entraîne vers des dérives (...). Ce serait bien de réfléchir tous ensemble au système, à une sorte d'états généraux mais nous n'en sommes pas là", a ajouté M. Tahar.
Le directeur général du club, Philippe Boindrieux, a également fait passer aux journalistes un document recensant tous "les efforts déployés par le club en matière de sécurité". "Le club a déployé des moyens en matière de sécurité depuis 18 mois qui sont sans égal en France et même sans doute au niveau européen", a-t-il dit, précisant que le club dépensait 4,5 millions et demi d'euros par an pour la sécurité. "Comment peut-on accuser un club qui fait autant de choses et qui se retrouve autant décrié", a-t-il regretté.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité