Montpellier, première !

Après trois demi-finales de Coupe de la Ligue perdues, Montpellier a vaincu le signe indien. Oubliées les éliminations à Bastia en 1995 (3-1), à Bordeaux en 1997 (2-2 tab 7-5) et à Metz en 1999 (4-3). Le MHSC sera bel et bien au Stade de France le 23 avril prochain, après sa victoire contre le Paris Saint-Germain (1-0 ap). Olivier Giroud a libéré les siens d'une tête victorieuse à la 117e minute, évitant ainsi une séance de tirs au but hasardeuse, face à des Parisiens réduits à 10 pour la prolongation.

Dans la lignée de ses derniers matchs victorieux, le PSG a pris le meilleur départ dans la rencontre. Dès la 9e minute, un penalty flagrant a été oublié sur Hoarau, pourtant dans le champ de vision de l'arbitre de surface. Mais par la suite, Montpellier a pris le dessus, notamment au milieu de terrain. Giroud, omniprésent dans le secteur aérien, a souvent été à l'origine des occasions héraultaises. Elles se sont multipliées sans toutefois tromper la vigilance de Coupet. Son homologue parisien, Hoarau, a pour sa part été moins en réussite. Lui aussi présent dans la plupart des occasions de son équipe, il a surtout pêché dans la finition. Trompé par un rebond sur une reprise à la 42e minute, il n'a ensuite pas profité d'une passe idéale de Giuly en frappant au-dessus (65e). A la 79e, lancé au but par Chantôme, il a été repris par un superbe tacle d'El Kaoutari dans la surface.

Au cours de la seconde période, les Montpelliérains n'ont pas non plus été en reste, avec notamment une grosse occasion pour Aït Fana (75e). Après avoir dribblé Coupet, il n'a pas trouvé le cadre en tentant de lober Jallet, revenu sur sa ligne. Indécise, la partie a été engagée et tendue, sur le terrain comme sur les bancs de touche. Déjà averti à la 51e minute, Chantôme a été exclu juste avant la fin du temps réglementaire pour une semelle dangereuse (88e). Dans la prolongation, les gardiens ont eu l'occasion de se mettre en évidence. Coupet face à Aït Fana (95e), puis Pionnier devant Maurice après une bévue de Jeunechamp (98e). La plus grosse occasion a toutefois été à mettre au crédit d'Hoarau, une nouvelle fois. Mais il a encore manqué le cadre, alors seul devant le portier adverse (110e).

Les espaces se sont faits de plus en plus importants à mesure que la fatigue a gagné les joueurs, mais les occasions se sont raréfiées. Alors que les tirs aux buts paraissaient inéluctables, Giroud a pourtant enflammé la Mosson. Sans même sauter, le buteur montpelliérain a repris de la tête un centre de Dernis, Armand se préoccupant plus de le gêner que de jouer le ballon (117e). Abattu, le Paris Saint-Germain n'a pas pour autant lâché, mais Maurice a trouvé le poteau à la 119e minute. De quoi mettre fin aux espoirs des Parisiens, qui ne sont désormais plus engagés sur tous les tableaux.