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Un accélérateur formidable

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/04/2012 à 21:25 GMT+2

Rémi Garde estime qu'une victoire en finale de la Coupe de la Ligue samedi, face à Marseille, serait bénéfique pour la fin de saison lyonnaise. Même si l'entraîneur de l'OL se refuse à se projeter déjà sur celle de Coupe de France.

FOOTBALL - 2011/2012 - Lyon - Garde

Crédit: Eurosport

REMI GARDE, une victoire serait-elle un déclic pour l'OL ?
Rémi GARDE : Oui, je le pense. En tout cas, gagner un trophée serait de meilleur augure que de ne pas le gagner. Ce serait un accélérateur formidable pour le groupe en vue de la fin de saison. On emmagasinerait beaucoup de confiance.
Voyez-vous cette finale comme l'occasion de débuter une ère nouvelle ?
R.G. : Ce serait effectivement l'opportunité pour le club de renouer avec un trophée, qui fuit le club depuis quatre ans. Maintenant, une saison, c'est long. Pour arriver en finale, on a vécu des matches difficiles. On est parfois passé par un trou de souris. Il ne faut pas l'oublier.
Votre équipe traverse actuellement une bonne période, tandis que Marseille éprouve de grandes difficultés. N'y a-t-il pas un risque de faire un complexe de supériorité ?
R.G. : Non, ce n'est pas dans ma personnalité, ni dans les gênes de mon groupe. On a vécu une saison qui nous a ramenés à beaucoup d'humilité. Dans une finale, il y a 90 minutes, que les deux équipes veulent remporter coûte que coûte. Je ne pense pas que l'OM va laisser filer ce match. Bien au contraire. Donc, non, on ne fait aucun complexe de supériorité.
Depuis votre élimination en Ligue des champions, face à Nicosie, vous allez beaucoup mieux. Comment vous êtes-vous relevé de cette désillusion ?
R.G. : Par la volonté de tous. Les joueurs en premier. Le club dans son ensemble. Moi le premier. J'étais le premier responsable. Les uns sans les autres, on ne fait pas grand-chose. C'est sûrement pour ça qu'on n'a pas fait grand-chose à Nicosie et dans les matches précédents. Pour réussir, il faut un groupe solidaire. Aujourd'hui, on l'a. Ca se ressent aussi sur le terrain. Dans le jeu, on affiche un état d'esprit différent.
La perspective de jouer une autre finale de Coupe de France face à Quevilly peut-elle vous aider dans vos choix pour la finale de samedi ?
R.G. : Jouer deux finales peut permettre de gérer l'effectif, même si en quantité, il n'est pas si large que ça. Mais on n'a jamais lâché sur tous les tableaux. J'ai envie de continuer avec cet état d'esprit. Le match de demain (samedi), je n'ai pas du tout envie de le prendre par-dessus la jambe en me disant : "De toute façon, dans deux semaines, il y a la Coupe de France". Quevilly, c'est un adversaire qu'on prendra très sérieux. Cette équipe a mérité sa place en finale. Elle a fait souffrir Marseille et Rennes. C'est pour ça que, pour moi, les deux événements sont liés.
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