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Coupe de la Ligue : Bordeaux n'a fait qu'une bouchée de Monaco (3-0)

Lucile Alard

Mis à jour 16/12/2015 à 19:34 GMT+1

COUPE DE LA LIGUE – Dominateur de bout en bout, Bordeaux s'est logiquement imposé devant Monaco (3-0) en 8e de finale. Les Girondins ont livré l'une de leurs meilleures prestations de la saison pour accéder aux quarts de finale.

Adam Ounas (Bordeaux) félicité par ses coéquipiers après son but face à Monaco

Crédit: Panoramic

Il fallait être patient. Attendre décembre et la Coupe de la Ligue. Pas vraiment à leur avantage depuis le début de la saison, les Bordelais ont enfin livré une prestation accomplie pour se qualifier en quart de finale aux dépens de Monaco (3-0). Bien organisée et inspirée comme rarement, l'équipe de Willy Sagnol a pu compter sur ses jeunes pousses à l'image d'Adam Ounas, décisif et auteur du premier but (16e). Menés tôt dans la partie, les Monégasques ont baissé les bras beaucoup trop rapidement pour espérer davantage.
Le onze aligné par Willy Sagnol donnait le ton : en titularisant un quatuor très offensif (Rolan, Diabaté, Ounas et Vada), le coach bordelais a montré ses ambitions de jeu. Et sur la pelouse du Matmut Atlantique, les Girondins ont concrétisé en étant résolument tournés vers l'attaque. Des accélérations décisives d'Adam Ounas aux centres de qualité de Poko, l'équipe bordelaise a prouvé qu'elle pouvait développer un jeu séduisant. Au-dessus du lot, Ounas a été récompensé par un but sur une jolie frappe à l'entrée de la surface (1-0, 16e).

Nardi a écopé ce qu'il a pu

Apathiques, les Monégasques ont choisi de se replier devant leur but. Une stratégie qui a payé jusqu'à l'énorme boulette de Pasalic. Sa passe en retrait a été interceptée par Rolan qui a filé au but pour crucifier le gardien de la Principauté d'une frappe du droit (2-0, 57e). Lemar a failli sauver ce qui était sauvable peu après son entrée en jeu mais sa tentative a trouvé le petit filet (79e). Et c'est finalement Henri Saivet qui a clos la marque en profitant de l'immobilisme de la défense des hommes de Jardim pour reprendre un corner de Vada (3-0, 88e)
Côté Monégasque, seule la prestation du jeune gardien Paul Nardi est à mettre au rayon des satisfactions. Bordeaux a mis du temps à faire le break et il en est la principale raison. Décisif devant Ounas (14e, 31e) et Rolan (50e), il a dégouté un Cheick Diabaté en manque de rythme (61e, 65e). Mais ses prouesses n'ont pas empêché Bordeaux de marquer trois buts et d'engranger une confiance bienvenue. A quatre jours d'un choc déterminant face à l'OM, le club girondin ne s'en plaindra pas.
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