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Confédérations - Mexique: le rêve russe des frères Dos Santos

ParAFP

Publié 20/06/2017 à 21:29 GMT+2

COUPE DES CONFEDERATIONS - Annoncés comme des cracks à leurs débuts, les frères Dos Santos tardent à faire décoller leur carrière. Les deux se retrouvent en sélection pour porter le Mexique vers les sommets. Avant de faire la même chose en club ?

Les frères Dos Santos à l'entraînement (à gauche de l'image)

Crédit: Getty Images

Les frères Giovani et Jonathan Dos Santos rêvaient depuis tout petits de disputer un tournoi majeur ensemble avec le Mexique: la Coupe des Confédérations leur offre cette opportunité, alors que le cadet prend pour la première fois le pas sur l'aîné. Avec le "Tri", ils ont remporté la Gold Cup 2015, le tournoi continental de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes). Une première marche, mais la Coupe des Confédérations en Russie, avec son plateau plus rutilant, en est une seconde plus élevée.
"Quand les rêves deviennent réalité", ont-ils écrit sur les réseaux sociaux depuis Kazan, avec une image où on les voit poser dos à dos et tout sourires pour la photo officielle du tournoi. "C'est un rêve pour moi et pour mon frère de jouer ensemble dans un tournoi de cette ampleur", souligne Jonathan, le milieu et cadet (27 ans). "Nous jouons ensemble depuis que nous avons six ans, et c'est donc normal qu'il y ait des automatismes sur le terrain". Ils ont onze mois de différence, rejetons d'une mère mexicaine et d'un père brésilien, rien moins que l'ex-professionnel Geraldo Dos Santos, plus connu sous le surnom de Zizinho.

Affaires en Californie

Tous deux ont rejoint les rangs du FC Barcelone à l'âge de 12 ans. Et à l'adolescence, c'est l'aîné qui se détachait. Giovani était même perçu comme un futur Ronaldinho mexicain, et a connu l'équipe première du Barça en 2006 à 17 ans seulement. Mais il ne s'y est pas imposé, et a rejoint Tottenham puis d'autres clubs - cinq en cinq ans.
Jonathan a pris plus de temps. Il a débuté au Barça en 2009 en restant dans l'ombre de son frère. Puis est parti en 2014 à Villarreal, où évoluait déjà Giovani. Le "rêve" de jouer ensemble a duré un an seulement, car l'aîné a choisi le rêve américain en partant au Los Angeles Galaxy où il est devenu une star.
"Mon rêve était de les voir jouer ensemble, au Barça, à Villarreal ou en sélection du Mexique, c'est une joie pour la famille", disait alors le paternel. Il peut au moins se réjouir de les voir faire des affaires de concert, puisqu'ils ont lancé un site internet commun qui propose aux enfants des stages d'entraînement à Los Angeles. Il est d'ailleurs question de les revoir sous le même maillot californien. "C'est vrai qu'il y a un intérêt des deux côtés, du Galaxy et de mon frère. Je l'ai dit plusieurs fois: j'espère qu'on pourra de nouveau jouer ensemble et écrire l'histoire d'une équipe", a dit récemment "Gio".
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Passe décisive d'Alessandrini, but de Dos Santos : comment le Galaxy a contrarié Chicago

Un jour ensemble à LA ?

"Je me sens bien à Villarreal, mais dans le foot on ne sait jamais ce qui peut se passer. J'adorerais jouer au Mexique ou aux Etats-Unis, toujours avec mon frère. Notre rêve est d'écrire l'histoire d'une équipe, ensemble", a déclaré en écho "Jona". Mais aujourd'hui, c'est l'équipe nationale. Lors de l'entrée en lice en Coupe des Confédérations contre le Portugal (2-2), Jonathan était un titulaire surprise dans l'entrejeu, et Giovani (28 ans) sur le banc. Le cadet (26 sélections) disputait là son premier match dans un tournoi majeur, alors que l'aîné, entré à l'heure de jeu, a déjà deux Coupes du monde à son actif et est presque centenaire en sélections (97 capes, 18 buts).
Jonathan, aligné dans un milieu à trois avec Hector Herrera et Andrés Guardado, s'est montré combatif et audacieux, qualités qui lui ont servi en Liga espagnole à se faire un nom, ou un prénom. Surtout, fait notable, avec lui le Mexique a eu une meilleure possession que le Portugal. En attaque, Giovani est barré par l'incontournable Javier "Chicharito" Hernandez et le revenant Carlos Vela. Et Raul Jimenez lui a été préféré pour parfaire le trio offensif. Qu'en sera-t-il mercredi contre la Nouvelle-Zélande ?
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Könnten bald in der MLS auflaufen: Javier Hernandez (l.) und Giovani Dos Santos (r.)

Crédit: AFP

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