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Le Portugal bat le Mexique en prolongation (2-1) et termine 3e

Maxime Claudel

Mis à jour 02/07/2017 à 17:30 GMT+2

COUPE DES CONFEDERATIONS - Eliminé par le Chili en demi-finale, le Portugal a profité dimanche du match pour la troisième place pour terminer la compétition sur une bonne note contre le Mexique (2-1). Les coéquipiers de Pepe, buteur décisif dans le temps additionnel, qui a permis aux siens de filer en prolongation, se sont imposés grâce à un penalty d'Adrien Silva.

Les Portugais célèbrent le but de Pepe lors de la petite finale de la Coupe des Confédérations.

Crédit: Getty Images

Le Portugal de Fernando Santos refusera toujours de mourir. Pourtant menée 1 à 0, certes contre le cours du jeu, la Selecçao, éliminée par le Chili en demi-finale, est parvenue à renverser la vapeur face au Mexique, réaliste comme jamais. Il a néanmoins fallu attendre la prolongation pour voir une rencontre globalement décevante désigner un vainqueur. Alors que le penalty d’André Silva a été repoussé par un Guillermo Ochoa héroïque dans le temps réglementaire, celui d’Adrien Silva, lui, est bel et bien allé au fond des filets.
Le premier but du Portugais en sélection a libéré son équipe et offert la médaille de la troisième place. Un bien maigre lot de consolation pour le champion d’Europe en titre qui rêvait d’affronter l’Allemagne en finale.

Ochoa héroïque, Pepe décisif

Le Portugal n'a pas volé cette victoire. Même si elle a bien failli lui filer entre les doigts. Ultra dominateurs dans les statistiques et sur le terrain, les hommes de Fernando Santos ont eu toute les peines du monde à se défaire de Mexicains accrocheurs alors que ces derniers avaient refusé de prendre le jeu à leur compte, fait rare dans cette compétition. Privée de Cristiano Ronaldo (raisons familiales) et de Bernardo Silva (forfait), la Selecçao s’est avancée avec huit changements depuis la demi-finale perdue face au Chili.
Ils ne se sont pas vus dans les intentions, récompensées d’abord par un penalty logique obtenu par André Silva. Hélas, le futur attaquant de l’AC Milan a buté sur un énorme Guillermo Ochoa (0-0, 17e). Et le gardien mexicain a remis son costume de sauveur pour écoeurer Gelson Martins d’un réflexe sur une tête à bout portant (0-1, 61e).
Entre ces deux exploits, El Tri a ouvert le score pour la première fois dans cette Coupe des Confédérations au moment où Luis Neto, en retard, a poussé le ballon dans ses propres filets sur un centre de Chicharito Hernandez qui cherchait alors Carlos Vela (0-1, 54e). Un coup du sort pour le Portugal, dont on pensait qu’il ne se remettrait jamais eu égard à sa mainmise mal payée sur le jeu. C’est finalement au bout du bout que Pepe, suspendu lors de la demi-finale, a surgi de sa boîte.
Symbole d’une équipe qui ne veut pas abdiquer, l’ex-joueur du Real Madrid a trompé tout le monde dans une position de numéro 9 pour reprendre un centre de Quaresma et tromper Guillermo Ochoa (1-1, 90e+1).

Un penalty enfin transformé

Pepe a renvoyé tout le monde sur la pelouse de Moscou pour 30 minutes de bonheur supplémentaire. Le momentum avait logiquement changé à nouveau de camp, au profit du Portugal. Mais, cette fois, Adrien Silva n’a pas tremblé face au portier mexicain sur un penalty accordé pour une main dans la surface de Miguel Layun (2-1, 104e). La suite de la prolongation n’a été qu’une accumulation de faits de match liés à une certaine tension grimpant crescendo.
Coéquipiers à Benfica, Nelson Semedo (106e) puis Raul Jimenez (112e) ont été expulsés pour la même raison - un pied un peu trop haut -, ce qui n’aura pas laissé le temps aux Mexicains de profiter d’une supériorité numérique pour égaliser. Ils pourront aussi en vouloir à l’arbitre, qui a sans doute oublié une poussette de Pepe, encore lui, dans la surface. Une action qui a fait sortir le staff mexicain de ses gonds et le sélectionneur Juan Carlos Osorio de son banc de touche. Pour une finale que personne ne veut jouer, on a donc vu des acteurs hyper impliqués.
À l’arrivée, le Portugal de Fernando Santos confirme un peu plus sa quasi invincibilité malgré l’absence de son leader, une force qui devrait encore faire de la Selecçao un poil à gratter lors de la prochaine Coupe du Monde. De son côté, le Mexique n’est toujours pas parvenu à trouver la faille face à son bourreau du jour : cinq confrontation pour zéro victoire. Celle du jour lui aurait permis de monter sur le podium de la Coupe des Confédérations.
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