Fin cruelle pour les Bleuets, éliminés par l'Espagne dans le temps additionnel (1-2)

Il n’y aura pas de vengeance pour l’équipe de France U17. Comme en mai dernier en quarts de finale de l’Euro, les Bleuets ont vu leur avance au score renversée par l’Espagne (1-2), cette fois au stade des huitièmes de finale. Un penalty (généreux) du capitaine Abel Ruiz à la dernière minute du temps règlementaire a sorti les joueurs de Lionel Rouxel du tournoi disputé en Inde. Ce scénario cruel prive la France d’un quart de finale largement à sa portée face à l'Iran, vainqueur du Mexique (2-1).

Les larmes ont coulé mais les leçons n’ont pas été apprises. Comme à l’Euro, les Français n’ont pas su tuer le match dès qu’ils l’ont pu face à un adversaire monté en puissance au fil de la rencontre. Car la première mi-temps a largement été dominée par les coéquipiers d’Amine Gouiri (cinq buts en phase de poules), bien muselé par la défense espagnole.

Avec un avant-centre difficile à trouver, il a fallu s’en remettre à Lenny Pintor et ses qualités de percussion pour créer du danger. Peu en réussite sur une frappe écrasée après une belle action individuelle (20e), l’attaquant brestois a trompé le gardien espagnol Alvaro Fernandez sur une frappe croisée après un bon décalage dans la surface (1-0, 34e).

Jusqu’alors discrète à l’exception d’une tête mal exploitée par Ferran Torres, la Rojita a attendu la pause pour ponctuer sa première véritable action collective d’une tête du latéral Juan Miranda (1-1, 44e).

Jusqu’alors peu sollicité, Yahia Fofana a alors eu beaucoup plus de travail en seconde période. Et le gardien havrais a offert le meilleur comme le pire. Ses arrêts devant Sergio Gomez (56e) et Ferran Torres (70e), à chaque fois en face-à-face à bout portant, ont maintenu le score de parité pour des Bleuets en grande souffrance.

Mais on retiendra surtout la sortie kamikaze du portier devant Jose Lara que le défenseur Oumar Solet n’a pas pu rattraper sans l’effleurer. Discutable, le penalty a été transformé par le capitaine Abel Ruiz. Meilleure attaque de la phase de poules, l’équipe de France tombe devant le premier gros obstacle sur le chemin d’un titre qui lui échappe depuis la génération Le Tallec – Sinama Pongolle. C'était en 2001.