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Henry "se sentait exclu"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/06/2010 à 21:58 GMT+2

Thierry Henry a livré son interprétation de la Coupe du Monde, vendredi sur Canal+, insistant sur trois choses: il s'est senti isolé du groupe, il pense que la grève était "une erreur avec le recul" et il conteste l'authenticité des propos attribués à Anelka. Morceaux choisis.

Les causes du fiasco : "La première raison du fiasco ? Qu'on n'ait pas bien joué. A un moment donné, on est partis dans des débats et des histoires un peu inventées, mais il ne faut pas se voiler la face. Beaucoup de personnes qui ont oublié ça : on n'a pas été à la hauteur."
Le rôle de Domenech : "Le coach dirigeait toujours son équipe. Il était là oui, il dirigeait, que certains soient d'accord ou pas. Un coach met son équipe en place. Il prend ses décisions et il faut les respecter, je suis bien placé pour le savoir."
Un rôle effacé : "J'aurais pu être le grand frère, mais je ne l'étais plus. Je me suis senti écarté. Peu importe qui ou quoi, on ne me parlait plus comme avant. Avant, j'étais sur le devant de la scène, vous m'avez vu à maintes et maintes reprises. Mais quand tu n'as plus de crédibilité dans un groupe, ça devient difficile. Je me suis senti écarte et la fierté d'un homme en prend un coup."
Un groupe divisé ? "Il y avait quelque chose avant, peut-être un malaise, sûrement un malaise. Dans un groupe, il y a toujours des affinités. Est-ce qu'on peut parler de clan ? Je ne pense pas, ça rigolait bien, ça changeait de table, j'ai vu tout le monde se parler. Quand je suis dans ma chambre pour dormir, je ne vois pas tout, mais je n'ai pas vu de bagarre, vu personne mettre de pression à qui que ce soit, j'ai vu plutôt des gens parler pour remonter le moral à certaines personnes. A Yo (Gourcuff) ? Oui, comme ça se fait dans un groupe. Des caïds, je n'en ai pas vus. Je sais où j'ai grandi (NDLR, aux Ulis), j'en ai vu des vrais. Là, il n'y a pas eu d'altercation, pas de bagarre, je n'ai rien vu de tout ça."
L'affaire Anelka : "J'étais dans les vestiaires. Ce qui me frappe c'est cette "une" (de L'Equipe). Je n'ai pas toutes les données. Ce que je sais, c'est que ce ne sont pas les mots de Nico. Qu'est-ce qu'il a dit ? Je le sais mais c'est à lui de le dire. Monsieur Denisot, vous avez été dans le milieu (NDLR : au PSG). Vous savez que ça se passe dans un vestiaire. La différence ? C'est que c'est sorti, ça a pris une autre ampleur. J'étais dans le vestiaire et je n'arrivais pas à entendre ce que Nico disait. Il ronchonnait. La personne qui a rapporté ça aux journalistes, je ne sais pas quel pouvoir elle a. Moi, je n'ai pas pu entendre ce que Nico a dit."
La grève : "La décision a été décidée (sic) bien avant le bus. Sur le moment, il y a eu unanimité. Personne n'a mis de pression sur qui que ce soit. Avec le recul, c'était une erreur. Personnellement, je pense que nous devions montrer notre soutien sur le fait que les mots sortis ne sont pas ceux que Nico a dit. Quand ça sort, ça devient difficile. N'aurait-on pas pu dialoguer avant (l'exclusion) ? Pour peut-être trouver un terrain d'entente, qu'il ne joue plus la Coupe du Monde et qu'il reste. Faire rentrer Nico comme ça... J'ai eu l'histoire de ma main, où j'étais tout seul et je sais comment c'est. On ne pouvait pas laisser un coéquipier comme ça.
L'entretien avec Sarkozy : "On nous a mis en contact. Ça s'est bien passé. Je ne sais pas si c'est top secret mais..."
Son dernier mot : "Que les gens n'arrêtent pas de supporter l'équipe de France. Cela a toujours été un plaisir et un honneur de porter ce maillot. A chaque fois ! J'ai toujours eu les frissons avec le maillot frappé du coq, toujours toujours. J'aurai toujours les frissons en entendant La Marseillaise, à regarder d'anciens partenaires. Que les gens n'arrêtent pas de supporter l'équipe de France, c'est trop beau."
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