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Le grand regret de Frey

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ParEurosport

Publié 10/05/2010 à 10:37 GMT+2

Le gardien de la Fiorentina, Sébastien Frey, déclare dans So Foot que son absence chez les Bleus sera le grand regret de sa carrière. Pourtant, la Serie A italienne le considère comme l'égal de Gianluigi Buffon, rappelle-t-il. Extraits.

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Crédit: Eurosport

Sébastien Frey, le gardien de la Fiorentina, sait qu'il ne figurera pas dans la liste des vingt-trois Français pour la Coupe du monde. A trente ans, il a du mal à digérer cette absence en sélection depuis le nul en Ukraine en 2007 (2-2), sa première et seule sélection, qui l'a condamné pour une erreur de main. "A la fin de ma carrière, les Bleus, c'est la seule déception qui me restera, déclare le gardien de la Viola dans la livraison de So Foot de mai. Pas le fait de ne pas avoir gagné un Scudetto. Pas le fait de ne pas avoir gagné la Ligue des champions. Ici, ça fait des années que je suis considéré sinon comme le plus fort, en tout cas comme l'un des plus forts. Mais ne pas pouvoir me confronter au niveau international avec mes concurrents directs, ça, c'est une déception. D'autant que quand je joue, j'ai toujours le drapeau de la France sur mes chaussures."

Elu meilleur gardien de la Serie A à plusieurs reprises, Frey répète dans cet entretien que l'Italie le considère comme l'équivalent de Gianluigi Buffon. "Etre considéré comme le meilleur gardien d'Italie, c'est passer devant Buffon, et ça, ce n'est pas anodin, c'est même important. Buffon et moi, on a toujours été comparés. Quand je suis arrivé en Italie, on m'a défini comme le Buffon français. Sans doute parce qu'on a commencé très jeunes tous les deux." Parti de Cannes à l'Inter Milan en 1998, Frey conteste qu'une surcharge pondérale, souvent évoquée en France à son sujet, soit à l'origine de sa mise à l'écart. "(Je suis) gourmand, oui, mais gros, non. (...) Si j'étais gros, je ne ferais pas de foot mais du sumo. Les gens me disent aussi que je suis petit. Bon, je fais 1m90."

Hugo Lloris (Lyon) et Steve Mandanda (Marseille) seront les deux premiers gardiens des Bleus à la Coupe du monde, selon la sélection que donnera Raymond Domenech mardi à 20 heures. Cédric Carrasso (Bordeaux) a une longueur d'avance sur la concurrence, mais ses pépins physiques de fin de saison pourraient avoir relancé Michaël Landreau (Lille), Stéphane Ruffier (Monaco) voire Olivier Sorin (Auxerre).
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