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Coupe du monde 2014 - Russie-Corée du Sud (1-1, groupe H) : Les Russes ne s'en sortent pas si mal

Geoffrey Steines

Mis à jour 18/06/2014 à 02:12 GMT+2

Menée sur un coup du sort et une boulette de son gardien Igor Akinfeev, la Russie a dû s'employer pour s'éviter une défaite d'entrée de Mondial 2014 contre la Corée du Sud (1-1). Aleksandr Kerzhakov (74e) a répondu à l'ouverture du score de Lee Keunho (68e) pour permettre à la Sbornaïa de décrocher un point, dans un groupe H dominé par la Belgique.

Fayzulin au duel avec Park lors de Russie - Corée du Sud (Mondial 2014)

Crédit: AFP

Un moindre mal pour la Russie. Elle s’est faite une grosse frayeur mardi à Cuiaba pour son entrée dans la Coupe du monde 2014. Mais elle a fini par arracher un point contre la Corée du Sud (1-1), un strict minimum pour ne pas compromettre ses chances de qualification pour les huitièmes de finale. La Sbornaïa a montré des ressources morales importantes sur la durée d’une compétition pour décrocher ce résultat, après avoir concédé l’ouverture du score sur une énorme faute de main de son gardien, Igor Akinfeev (68e). La réaction immédiate des Russes, par l’intermédiaire d’Aleksandr Kerzhakov (74e), leur a permis de sauver les meubles. Dans un groupe H où la Belgique s’envole déjà suite à sa victoire sur l’Algérie plus tôt dans la journée (2-1), tout reste ouvert derrière les Diables rouges.
La Russie et la Corée du Sud devront néanmoins en montrer davantage pour s’extirper de ce premier tour. Symbole d’un match au contenu décevant, le premier tir cadré est survenu après la demi-heure de jeu. Surtout la Sbornaïa, qui a livré une prestation décevante. Sans Alan Dzagoev, Igor Denisov ou encore Kerzhakov, tous sur le banc au coup d’envoi, elle a connu toutes les peines du monde à amener le danger devant les buts sud-coréens. Elle s’est bien créé des situations dangereuses. Mais elles sont venues surtout de frappes lointaines (31e, 33e, 46e) ou de tirs de près non cadrés (47e, 63e).

Kerzahkov co-meilleur buteur de l’histoire de la Russie

Les Guerriers Taeguk n’ont pas fait mieux, loin de là. Hormis une belle incursion de Son Heung-min en première période (11e), ils ont multiplié les tentatives sans grande conviction (34e, 50e, 57e, 62e), à défaut de parvenir à s’approcher du but d’Akinfeev. Aussi étrange que cela puisse paraître, cette tactique a fini par payer. Sur une énième frappe anodine, signée Lee Keunho, le gardien russe s’est troué dans les grandes largeurs (68e, 0-1).
Au lieu de baisser la tête, les Russes ont eu le mérite de repartir immédiatement au combat et d’égaliser sur un énorme cafouillage dans la surface sud-coréenne, conclu par Kerzhakov (74e, 1-1). Tout juste entré en jeu, le buteur du Zenit est devenu co-meilleur réalisateur de l’histoire de la sélection russe, avec 26 buts. Plus fraîche physiquement et rassérénée mentalement, la Sbornaïa semblait alors en mesure de faire la différence dans les dernières minutes. Mais là encore, elle n’a pas surfé sur sa dynamique et a dû se contenter d’un point. Ce qui la met sous une pression énorme avant de retrouver la Belgique dimanche pour son deuxième match dans le tournoi.
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Aleksandr Kokorin n'a pas trouvé le chemin des filets en première période contre la Corée du Sud

Crédit: AFP

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