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France - Honduras (3-0), les notes : Cabaye avait les manettes, Benzema en fine gâchette

Martin Mosnier

Mis à jour 16/06/2014 à 13:38 GMT+2

Yohan Cabaye a éclairé le jeu des Bleus par son jeu long, Valbuena par sa percussion. Benzema a fini le travail au prix d’une excellente seconde période. Les notes en relief des Bleus.

Karim Benzema après l'un de ses deux buts contre le Honduras, 2014

Crédit: Panoramic

Hugo Lloris

  • Note : 6
Il a rarement été mis en difficulté mais a soigné chacune de ses interventions dans les airs (45e , 62e). Des relances précises mais sans prise de risque. Un match sans histoire.
  • Bilan : Tranquille Lloris.

Mathieu Debuchy

  • Note offensive : 8 - note défensive : 6
En première période, tout est passé de son côté. Debuchy était devant, derrière, partout. Valbuena lui a souvent laissé la voie libre et il s’y est engouffré avec détermination. Il ne lui a manqué qu’un peu de réussite dans le geste final. Sa frappe contrée amène le troisième but. Quelle générosité !
  • Bilan : Il n’y a pas si longtemps, chez les Bleus, tout passait par la gauche. Merci qui ? Merci Debuchy.

Raphaël Varane

  • Note offensive : 5 - note défensive : 5
Il n’a pas eu à forcer son talent. Un placement (2e) et des interventions propres. Il aurait peut-être pu prendre plus de risque dans la relance mais Varane a préféré laisser les clés à Cabaye. Une sortie du ballon un peu hasardeuse (73e) et un duel qu’il aurait dû mieux gérer en toute fin de match (85e) ternissent à peine une prestation sereine.
  • Bilan : La force tranquille.
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Raphael Varane autoritaire contre le Honduras, 2014

Crédit: AFP

Mamadou Sakho

  • Note offensive : 3  - note défensive : 7
C’est le genre de match qu’il aime parce qu’il peut les aborder la bave aux lèvres. Oui, il a perdu son premier duel aérien (24e) mais c’est lui qui a, ensuite, sauvé toutes les situations périlleuses consécutives à des pertes de balle en milieu de terrain (24e, 28e, 34e). Il a été coupable de deux énormes ratés qui auraient pu coûter cher (41e, 68e) et d’un dégagement dans l’axe peu inspiré (1re) mais tant que Deschamps ne lui demande pas de relancer, Sakho tient la baraque.
  • Bilan : Qu’il arrête simplement de prendre des risques et tout ira bien.
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Mamadou Sakho au duel avec Bengtson lors de France - Honduras

Crédit: AFP

Patrice Evra

  • Note offensive : 7 - note défensive : 5
Il a mal commencé, récoltant un carton stupide pour avoir mal évalué une trajectoire. Mais il n’a jamais cessé de proposer une solution dans son couloir gauche. Le dragster Evra a fait l’essuie-glaces, se laissant parfois déborder en première période. Ses centres ont fait mouche. Griezmann (22e) ou Matuidi (63e) n’en ont pas profité.
  • Bilan : Il aurait mérité sa passe décisive.

Yohan Cabaye

  • Note offensive : 8 - note défensive : 7
Il avait été décevant en préparation, il a rayonné sur le milieu français. Que ce soit à la récupération et surtout dans la relance. Ses transversales d’orfèvre ont guidé le jeu des Bleus. Sur l’une d’elles, Pogba a provoqué le penalty. Sur une autre, Benzema a poussé Valladeres au csc. Il n’a pas oublié ses tâches défensives, même s’il aurait dû mieux maîtriser son tacle en fin de première période. Le jaune est généreux mais le place sous la menace d’une suspension. Remplacé par Mavuba (64e) après avoir senti une gêne.
  • Bilan : Le cerveau des Bleus ce dimanche.

Blaise Matuidi

  • Note offensive : 6 - note défensive : 6
Il a joué quasiment ailier gauche en début de match. Ses progrès techniques lui permettent désormais de faire peser un danger supplémentaire dans la surface adverse. C’est lui qui ouvre le feu à la 16e minute en touchant la transversale. Des appels excellents dans le dos des défenseurs et une maîtrise toujours subtile de son placement.
  • Bilan : Une balade de plus pour l’ami Blaise.

Paul Pogba

  • Note offensive : 6 - note défensive : 5
Malgré ses airs détachés, et alors que rien ne semble l’atteindre, Pogba a mis un bon quart d’heure pour rentrer dans son match à l’image de cette remise pour Debuchy (17e) qui aurait pu coûter cher. Mais qui pourrait lui en vouloir ? Un bon contrôle orienté (20e) l’a remis dans le droit chemin. Mais sept minutes plus tard, il aurait dû se faire expulser pour une réaction sanguine et violente après un tacle non moins dangereux. Deschamps avait prévenu ses hommes, ils ne devaient pas tomber dans la provocation. Pogba a perdu ses nerfs. Moins en vue en fin de mi-temps, il débloque le match avec un bon appel au bon moment et provoque le penalty. Remplacé par Moussa Sissoko (58e).
  • Bilan : Il doit encore prendre du plomb dans la tête mais la France ne peut pas s’en passer.

Antoine Griezmann

  • Note offensive : 6 - note défensive :5
Il lui a fallu lui aussi appréhender ce nouvel environnement. A gauche, à droite, en soutien : il s’est montré disponible et altruiste. Avec Valbuena, il a donné le tempo de la partie par ses courses et ses remises. Son entente avec le Marseillais et Benzema crève les yeux. Sa détente a bien failli libérer les Bleus dès la 22e minute mais sa tête a heurté la barre. Pas toujours irréprochable dans le repli défensif, mais la menace hondurienne est restée mince. Parfois un peu facile, il a perdu un ballon qui a débouché sur l’incursion la plus dangereuse des Honduriens (40e) avant la pause. Il s’est peu à peu éteint en seconde période.
  • Note offensive : Même pas peur, Antoine.  
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Antoine Griezmann (France)

Crédit: Panoramic

Mathieu Valbuena

  • Note offensive : 7 - note défensive : 5
Devant, c’est lui le patron. Face aux gabarits très lourds et lents des Honduriens, il a fait la pluie et le beau temps. Ses changements de rythme les ont complètement désorientés et ils n’ont jamais su comment le prendre. La précision de ses coups de pied arrêtés est un bien précieux et il aurait mérité de marquer sur son coup franc direct (45e).
  • Bilan : Valbuena, l’accélérateur de particules.
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Mathieu Valbuena et Victor Bernardez lors de France - Honduras

Crédit: AFP

Karim Benzema

  • Note offensive : 8 - note défensive : 6
Si la France a mis du temps à concrétiser ses actions, c’est parce que Benzema s’est cherché le temps d’une mi-temps. Rarement dans le bon rythme, il n’a pas toujours su lire les courses de Valbuena ou Griezmann. Mais son penalty réussi a fait basculer son match. Après la pause, le Madrilène a trouvé la profondeur et permis à la France de varier son jeu. Il clôt la marque dans un vrai geste d’attaquant, une frappe limpide qui couronne une délicieuse seconde période.
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