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Top 100: De Michel Platini à Leonidas (21 à 30)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/06/2014 à 21:28 GMT+2

Suite de notre Top 100 des joueurs les plus marquants de l'histoire de la Coupe du monde. A la 21e place, Michel Platini. Pas de titre pour lui mais des matchs d'anthologie comme le quart face au Brésil en 86. C'est le seul joueur français à avoir marqué au moins un but dans trois phases finales.

Michel Platini

Crédit: Imago

21. Michel Platini

Pays: FranceDate de naissance: 21 juin 1955Poste: Milieu de terrainParticipations: 3 (2 demi-finales)Matches: 14 (5)
Malheureusement pour lui et pour l'équipe de France, c'est en club que Michel Platini a absolument tout gagné. Avec la Juventus, notamment, le plus génial créateur de l'histoire du football français a connu tous les triomphes. Cela aurait pu être aussi le cas avec les Bleus. Mais malgré trois participations, deux demi-finales et quelques matches mémorables dont deux rencontres légendaires, la génération Platoche est restée aux portes de son rêve. C'est aussi une affaire de circonstances et de chance. Michel Hidalgo l'a toujours dit: s'il y avait eu un Mondial en 1984, la France aurait eu de très fortes chances de l'emporter. En 1982, elle manquait encore un peu d'expérience. "Si j'avais déjà été à la Juve, nous n'aurions jamais perdu contre l'Allemagne après avoir mené 3-1 en prolongation. J'aurais su comment éviter ça", explique Platini. A l'inverse, en 1986, cette équipe de France était vieillissante. Ce qu'elle avait gagné en maturité, elle l'avait perdu en vitesse. En 84, elle était au sommet. Platini aussi. Dommage…
Il n'en reste pas moins que le natif de Joeuf a marqué de son empreinte la Coupe du monde. Il est ainsi le seul joueur français à avoir marqué au moins un but dans trois phases finales différentes. En 1978, il guide une équipe talentueuse mais totalement inexpérimentée. Placés dans un groupe impossible avec le pays organisateur, l'Argentine, et l'Italie, les Bleus subissent deux courtes et frustrantes défaites. Platini marque contre l'Argentine mais ne peut éviter l'élimination. L'expérience espagnole, quatre ans plus tard, sera nettement plus concluante. Après un début laborieux, la France séduit tous les observateurs. Platini marque à deux reprises, dont un but sur penalty dans la mythique demi-finale contre la R.F.A. Platoche part furieux mais il donne rendez-vous dans quatre ans au Mexique. Las, victime d'une pubalgie, il ne peut donner sa pleine mesure. Malgré ce handicap, il joue les faux frères face à ses amis italiens en huitièmes de finale. Puis, le jour de son 31e anniversaire, c'est lui qui égalise en quart de finale contre le Brésil, autre match d'anthologie, que les Bleus vont gagner cette fois, malgré l'échec de Platini dans la séance de tirs au but. Il faudra une nouvelle défaite, douloureuse mais logique, contre la R.F.A en demi-finale, pour enterrer définitivement ses rêves de titre mondial. Une forme d'injustice…
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Michel Platini face à la Hongrie en 1986 lors du Mundial mexicain

Crédit: AFP

22. Gordon Banks

Pays : Angleterre
Date de naissance : 30 décembre 1937
Poste : Gardien de but
Participations : 2 (1 victoire)
Matches : 9 (4 buts encaissés)
"J'ai marqué un but, mais Banks l'a arrêté." Cette phrase restée célèbre signée Pelé date de 1970. Le Brésil dispose peut-être à ce moment-là de la meilleure équipe de tous les temps. Cela se confirme face à l'Angleterre, en match de poule. Les Brésiliens dominent outrageusement et s'apprêtent à ouvrir la marque quand Pelé, seul au deuxième poteau, reprend parfaitement de la tête un centre de Jairzinho. La Perle noire commence déjà à hurler sa joie car Gordon Banks attendait le centre au premier poteau. Mais le gardien anglais sort la parade du siècle. Au prix d'une détente phénoménale, il parvient à se mettre sur la trajectoire du ballon et à le sortir au-dessus de sa barre d'une manchette exceptionnelle. Physiquement, ce geste était quasiment impossible à réaliser. Banks l'a réussi, confirmant que sa place parmi les tous meilleurs gardiens du monde n'était pas usurpée. Malgré la défaite anglaise (1-0).
Ce statut, Banks l'avait acquis quatre ans plus tôt. Titulaire en équipe nationale depuis 1963, le gardien de Leicester, à l'époque, se mue en une muraille quasiment infranchissable pendant la Coupe du monde 1966 en Angleterre. Bien protégé par sa charnière centrale (Bobby Moore et Jack Charlton), il n'encaisse qu'un seul but jusqu'à la finale remportée par son équipe face à l'Allemagne (4-2 a.p.) avec un but de Geoff Hurst qui fait encore couler beaucoup d'encre aujourd'hui. En 1970, l'Angleterre dispute les huitièmes de finale sans Banks, victime de maux d'estomac, et s'incline devant la RFA (3-2). Quelques jours auparavant, il a joué face à la Tchécoslovaquie (1-0) le dernier de ses neuf matches en Coupe du monde. En 1972, Banks est victime d'un accident de voiture et perd l'usage de son oeil droit. Sa carrière est terminée. Mais la légende de celui qui a été surnommé "Banks of England", restera à jamais. Et Pelé n'y trouvera rien à redire.

23. Ferenc Puskas

Pays : Hongrie et Espagne
Date de naissance : 2 avril 1927 (décédé le 17 novembre 2006)
Poste : Attaquant
Participation : 2 (1 finale)
Matches : 6 (4 buts)
Pour beaucoup, c'est lui le meilleur joueur de tous les temps. Au sein d'une équipe de Hongrie impériale dans la première moitié des années 50, Ferenc Puskas a marqué son époque au point de devenir une légende. Celle-ci se met en marche en 1952, quand les Hongrois s'imposent sur le tournoi olympique à Helsinki, avant de prendre une nouvelle dimension un an plus tard. A Wembley, "le major galopant" et ses coéquipiers humilient l'Angleterre (6-3). Puskas inscrit deux buts, ridiculise Billy Wright et restera à jamais l'homme cette rencontre, encore considérée comme "le match du siècle". La légende hongroise aurait dû connaitre son apothéose lors de la Coupe du monde en Suisse, en 1954. Grands favoris de l'épreuve, les Magyars Magiques balaient tout sur leur passage. Puskas marque deux fois face lors du carton passé à la Corée du Sud (9-0) et trouve encore les filets pour une nouvelle démonstration face à la RFA (8-3). Personne n'ose imaginer l'impensable quand la Hongrie retrouve les Allemands de l'Ouest en finale. Encore moins quand Puskas ouvre le score de sa patte gauche, en angle fermé, quasiment dès l'entame du match. Au bout de huit minutes, les Hongrois mènent déjà 2-0.
Mais le football est fait de miracles, et celui de Berne reste à ce jour le plus improbable de l'histoire. Sous l'impulsion de Helmut Rahn, la RFA renverse la situation pour mener 3-2. Puskas égalise à deux minutes de la fin du temps réglementaire. Du moins c'est ce que tout le monde croit. Après un long moment, le but est finalement refusé pour un hors-jeu imaginaire. "Nous étions presque revenus dans notre camp déjà. Je n'en ai pas dormi pendant des mois, je revoyais ce but. Je ne pardonnerai jamais", a-t-il dit à ce sujet. Cette défaite, la seule concédée en six ans par la Hongrie, sera vécue comme un drame national. Deux ans plus tard, l'entrée des chars russes dans Budapest sonnera l'exil de Puskas, qui choisit de ne pas rentrer d'une tournée en Europe occidentale de son club, le Honved. Après une période trouble, il trouve un point de chute au Real Madrid en 1958. Une autre légende est en marche. Celle d'un Puskas qui conduira le club madrilène, en compagnie des Di Stefano, Kopa et Gento, à une série de cinq succès consécutifs en Coupe des clubs champions. Le major galopant obtient la double nationalité et participe à la Coupe du monde en 1962 avec l'Espagne, soldée par une élimination au 1er tour. Atteint par la maladie d'Alzheimer, Puskas est décédé le 17 novembre 2006.
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Ferenc Puskas lors du Mondial 1954 avec la Hongrie.

Crédit: Imago

24. Roger Milla

Pays: CamerounDate de naissance: 20 mai 1952Poste: AttaquantParticipations: 3Matches: 10 (5 buts)
Roger Milla est l'unique joueur africain présent dans notre classement. Cette faible représentation s'explique d'abord par le manque de résultats d'envergure des nations africaines. Aucune d'entre elles n'a jamais atteint le dernier carré d'une phase finale. Mais Roger Milla était incontournable. Star, l'attaquant camerounais l'était déjà en 1982. En Espagne, le Cameroun surprend tout le monde en réussissant trois matches nuls dans un groupe très relevé, face à l'Italie, la Pologne (soit le futur vainqueur et le futur 3e) et le Pérou. Milla se voit refuser un but parfaitement valable face au Pérou. Sans cette erreur d'arbitrage, les Camerounais seraient passés, au détriment de l'Italie... Milla a alors 30 ans et on pense qu'il vient de vivre l'apogée de sa carrière internationale. D'autant qu'en 1988, à 36 ans, il raccroche les crampons et fête son jubilé. La fin? Non, le début du plus incroyable comeback de l'histoire de la Coupe du monde.
Les Lions Indomptables se qualifient pour le Mondiale italien en 1990. Retraité à La Réunion, où il joue en DH pour le plaisir, l'ancien Montpelliérain est rappelé en sélection par le président camerounais en personne. Il a 38 ans. Il n'a pas les jambes pour être titulaire mais il va jouer les jokers de luxe. Le Cameroun se sort du tour de poules, grâce à un doublé de Milla contre la Roumanie. La légende est en marche. Contre la Colombie, il entre en cours de match et, lors de la prolongation, signe un nouveau doublé, se permettant même de venir chaparder le ballon dans les pieds de René Higuita, sorti loin de sa surface. Chacun de ses buts est accompagné d'une petite danse au poteau de corner. Le Cameroun devient la coqueluche de la compétition. Milla est en réalité le rayon de soleil d'un tournoi terne et pauvre. Il va encore le prouver en quarts de finale. Début de seconde période. Les Anglais mènent 1-0. Milla entre. Quelques minutes plus tard, il provoque un penalty, que transforme Emmanuel Kunde. Le Cameroun mène 2-1 après le but d'Ekeke. Le rêve continue. Mais Lineker, se chargera de faire sonner le réveil. Battus 3-2 après prolongation, les Lions Indomptables rentrent au pays en héros. Le vieux Lion, lui, va rugir une dernière fois. En 1994, aux Etats-Unis, si le Cameroun disparait sans gloire dès le 1er tour, Roger Milla signe un dernier exploit: En marquant contre la Russie, il devient le plus vieux buteur de l'histoire du Mondial, à 42 ans passés.
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Roger Milla, Jose Higuita, Coupe du monde 1990

Crédit: AFP

25. Eusebio

Pays : PortugalDate de naissance : 25 janvier 1942 (décédé le 5 janvier 2014)Poste : AttaquantParticipations : 1Matches : 6 (9 buts)
Le meilleur joueur de l'histoire du Portugal. Rien de moins. Eusebio, c'est un attaquant moderne avant l'heure: puissant, rapide et technique. Sa qualité de dribble est exceptionnelle. Tel un félin, il se faufile, ce qui lui vaudra son surnom de panthère noire. Eusebio n'a joué qu'une seule Coupe du monde mais quelle Coupe du monde ! Quand il arrive en Angleterre en 1966, il est déjà le plus grand attaquant d'Europe. Il a tout raflé avec le Benfica Lisbonne et on le surnomme le Pelé de l'Europe. Tout le monde attend qu'il confirme sa réputation avec le Portugal. Il le fera en terminant meilleur buteur de la compétition avec 9 buts. En quart de finale, alors que la Corée du Nord mène 3-0 à la surprise générale après 24 minutes de jeu, il renverse la vapeur à lui tout seul avec un quadruplé (5-3). Stoppé en demi-finale par l'Angleterre (2-1), il marque une nouvelle fois face à l'URSS (2-1) pour offrir au Portugal son seul podium à ce jour dans la compétition.

26. Wolfgang Overath

Pays: R.F.A.
Date de naissance: 29 septembre 1943
Poste: Milieu de terrain
Participations: 3 (1 victoire, 1 finale, 1 demi-finale)
Matches: 19 (3)
Trois participations. 1 victoire, 1 finale, 1 troisième place. Avec Franz Beckenbauer, Wolfgang Overath incarne l'âge d'or de la NationalMannschaft, du milieu des années 60 au milieu des années 70. Ils sont d'ailleurs les deux seuls joueurs à avoir mis un pied sur chaque marche du podium. Joueur doté d'une classe naturelle écœurante, il est considéré comme le plus grand milieu de terrain de l'histoire du football allemand. A la fois technique et puissant, le stratège du FC Cologne devient le meneur de jeu de l'équipe nationale. Il affiche surtout une étonnante faculté à élever son niveau de jeu dans les matches importants. Voilà sans doute pourquoi il a autant brillé en Coupe du monde. En 1966, il n'a que 22 ans mais joue déjà un rôle important dans le parcours de la R.F.A., qui ne perdra qu'en finale face à l'Angleterre.
En 1970, Overath est au sommet de sa carrière. Il n'a sans doute jamais été aussi fort. Si la R.F.A. cède en demi-finales face à l'Italie, Overath est désigné meilleur milieu de terrain du tournoi. Il suffit de se souvenir qui il a devancé dans le classement (Gerson, Mazzola, Tostao…) pour mesurer son impact sur la compétition. La suite de sa carrière va s'avérer plus chaotique. L'émergence de Gunter Netzer lui compliqué la vie. Blessé, il rate l'Euro 72, où Netzer brille de mille feux. Mais à un an de la Coupe du monde en Allemagne, Netzer connait à son tour des pépins physiques. Il n'y a qu'une place pour les deux hommes pour le mondial 74. Overath, soutenu par Kaiser Franz en personne, est retenu. Il va livrer un tournoi de très haut niveau, inscrivant deux buts, et contribuant par son leadership à mener la Mannschaft au titre suprême. La victoire face aux Pays-Bas en finale fut le dernier match de son immense carrière internationale.
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Wolfgang Overath

Crédit: Imago

27. Jose Andrade

Pays: UruguayDate de naissance: 1er octobre 1901Poste: Milieu de terrainParticipation: 1Matches: 4
Jose Andrade est considéré comme le plus grand talent de l'histoire du football uruguayen. Il est aussi la première star noire de l'histoire du football. Sans doute le meilleur joueur de l'Entre-deux-guerres, avec Giuseppe Meazza. Pour le meilleur et pour le pire, sa vie a été digne des plus grands romans. Parti de rien, devenu l'idole de tout un peuple, footballeur de génie puis pianiste dans les bars, il est mort dans le dénuement le plus total à 56 ans. Mais pour tous les amoureux de la Céleste, la perle noire reste le héros de la Coupe du monde 1930, gagnée par les Uruguayens devant leur public. Joueur de génie à la technique phénoménale, il était impossible de lui prendre le ballon dans les pieds. La finale victorieuse face à l'Argentine fut aussi la toute dernière rencontre de sa carrière sous le maillot bleu ciel. Une apothéose parfaite. En 1994, lorsque nos confrères de France Football avaient établi leur Top 100 de l'histoire du Mondial, Andrade figurait en 10e position.
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Jose Leandro Andrade

Crédit: AFP

28. Helmut Rahn

Date de naissance : 16 août 1929 (décédé en 2003)
Pays : Allemagne
Poste : Attaquant
Participations : 2 (1 victoire)
Matches : (10 matches, 10 buts)
Helmut Rahn, dit le "Boss" est une légende du football allemand. Le "miracle de Berne", c’est un peu son œuvre. L’œuvre d’une carrière. Voire d’une vie. Auteur d’un tournoi honorable avant la finale du Mondial, Rahn va entrer dans l'histoire en quatre-vingt-dix minutes. Alors que la Nationalmannschaft est au bord du précipice puisque menée 2-0 par l'invincible Hongrie, l'attaquant, jouant sur le côté droit, va réveiller les siens. Une passe décisive et deux buts plus tard, dont celui du titre, la RFA renverse la montagne hongroise et décroche le titre.  "Le Boss", son surnom, devient une légende vivante. Ce titre, glané neuf ans seulement après la fin de la seconde Guerre Mondiale, est moment essentiel dans l’histoire récente du pays. Marquée par son passé récent et désormais déchirée, l’Allemagne relève la tête et retrouve une forme de fierté. Helmut Rahn, qui disputera aussi l'édition 1958 (6 buts), aura du mal à assumer un costume devenu trop grand pour lui et connaitra quelques désagréments avec l'alcool.
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Helmut Rahn

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29. Vava

Pays : BrésilDate de naissance : 12 novembre 1934Poste : AttaquantParticipations : 2 (2 victoires)Matches : 10 (9 buts)
Avec Pelé et Garrincha, il formait le célèbre triptyque de l'attaque brésilienne. Edvaldo Izidio Neto dit Vava était un vrai renard des surfaces, opportuniste et doté d'une intelligence tactique certaine. En 1958, il qualifie le Brésil pour la seconde phase grâce à un doublé face à l'URSS. C'est là qu'il est associé pour la première fois à ses deux compères. En finale, il plante deux buts à la Suède et termine la Coupe du monde avec 5 réalisations au compteur. Quatre ans plus tard, il termine parmi les meilleurs buteurs de la compétition (4 buts) et marque une nouvelle fois en finale. Si avec Pelé, Paul Breitner et Zinedine Zidane, ils sont quatre à voir marqué dans deux finales de Coupe du monde à ce jour, Vava est le seul à l'avoir fait sur deux éditions consécutives. Toujours avec Pelé et Zidane, ainsi que Geoff Hurst, il partage un autre record: celui d'avoir marqué trois buts en finale.

30. Leonidas

Pays : BrésilDate de naissance : 11 novembre 1913Poste : AttaquantParticipations : 2 Matches : 5 (8 buts)
C'est le plus grand avant centre brésilien d'avant-guerre. C'est en 1938 que Leonidas se révèle au monde en terminant meilleur buteur de la compétition avec 7 réalisations et en popularisant la bicyclette. En 8e de finale face à la Pologne, il inscrit un triplé au cours d'un match d'anthologie (6-5), souvent considéré comme le match fondateur de la Seleçao et de son jeu spectaculaire. Sur un terrain boueux, la légende voudrait même que Leonidas ait marqué le dernier but sans chaussure. En quart, c'est encore lui qui qualifie le Brésil face à la Tchécoslovaquie. Trois buts en deux matchs car les prolongations n'existent pas encore. Ce seront ses derniers car l'entraîneur brésilien le laisse au repos en demi-finale. Coup de poker manqué car l'Italie s'impose (2-1). Leonidas poursuit sa carrière en club à Flamengo et Sao Paolo (282 buts en 390 matchs !) jusqu'en 1950 pour tenter disputer un troisième Mondial. Mais à 37 ans, l'attaquant de poche n'est pas sélectionné.
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Coupe du monde 1938 Leonidas Brésil

Crédit: AFP

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