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Après France - Belgique (1-0) : Les Bleus fiers, mais (encore) en mission

Maxime Dupuis

Mis à jour 11/07/2018 à 10:01 GMT+2

COUPE DU MONDE – Les Bleus se sont qualifiés pour la finale de la Coupe du monde, mardi soir. Vainqueurs de la Belgique (1-0), ils sont vite passés à la suite et au rendez-vous de dimanche. L'euphorie, ce sera pour Moscou. Avant ça, ils ont un travail à terminer. La bande à DD a trop souffert il y a deux ans pour retomber dans le panneau.

L'équipe de France face à la Belgique

Crédit: Getty Images

On les a d’abord vus s'effondrer. Puis se relever, ivres de bonheur. S'embrasser, heureux comme des gamins d'avoir atteint ce pour quoi ils ont un jour mis des crampons et enfilé leurs shorts. Ils en parlaient déjà dans la cour d'école et l'ont disputée des centaines de fois, cette finale de Coupe du monde. Dimanche, ce sera une sorte de remake de leur enfance. En mondovision. Dimanche, ils disputeront LA finale du Mondial. Et, si l'on en croit ce qu'on a vu en zone mixte une grosse heure après le coup de sifflet final d'une demie maîtrisée face à la Belgique, les Bleus repasseront au Loujiniki pour terminer le travail. La jubilation, ce sera après.
Alors oui, on va vu des sourires sur les visages bleus, mardi. Mais on a vu aussi de la fatigue, après un long combat face à la Belgique. Et, surtout, de la sérénité. La fête, c'est pas pour ce soir à Saint-Pétersbourg. C'est pour dimanche à Moscou. "On aura le sourire et on fera la fête quand on l'aura gagnée (la Coupe du monde). Depuis tout petit, je veux jouer une finale de Coupe du monde. Et la gagner. Là, je me lâcherai", a promis un Benjamin Pavard qui avait du mal à réaliser.
Le défenseur de Stuttgart découvre le grand monde cette année. Il y a deux ans, il était loin de s'imaginer là, ce soir. Il avait vu, comme les autres, la France perdre une finale de Championnat d'Europe qui lui était promise. Il n’a pas envie de connaitre cela. Pas plus que les rescapés du 10 juillet 2016. Eux savent… Après l'Allemagne, ils s'étaient peut-être vus un peu trop beaux. "On est conscient de ce qu'on a réalisé et tout le chemin parcouru, a confié Olivier Giroud, lui aussi bien fatigué après avoir couru derrière Dembélé et Witsel. Après la victoire en demie contre l'Allemagne, on était trop euphorique et on pensait que c'était acquis..."
Cette demi-finale marseillaise, remportée face au champion du monde allemand (2-0), avait ressemblé à un Graal pour ces Bleus. La Belgique n'est qu'un point de passage vers l'éternité. "On est content. Mais il reste une étape, a confirmé Paul Pogba quelques minutes plus tard. J’ai vécu cela à l’Euro, je ne veux pas crier victoire trop tôt. Il reste un match, je veux juste aller au bout."
Ce sera face à l'Angleterre ou la Croatie. Et que ce soit l'un ou l'autre, ce sera surtout une finale. Et ça, Hugo Lloris, qui n'a pas plus jubilé que ses copains, le sait mieux que personne : "C'est fantastique mais le plus dur reste à faire. Il faut en profiter mais faut pas céder à l'euphorie. Une finale, c’est ce qu’il y a de plus difficile. On échange bien et les jeunes sont réceptifs au sujet." 2016. 2018. Reculer pour mieux sauter. Reculer pour toucher les étoiles.
De notre envoyé spécial à Saint-Pétersbourg, Maxime DUPUIS
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