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Le carnet de notes du Mondial : Pogba et Griezmann, deux étoiles dans la galaxie bleue

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/07/2018 à 15:33 GMT+2

COUPE DU MONDE - Sept matches pour un sacre. Sept matches pour 23 champions du monde. Voici notre carnet de notes du Mondial, qui consacre une équipe mais aussi deux hommes, Antoine Griezmann et Paul Pogba. Nos notes des Bleus sur l'ensemble de la compétition.

Antoine Griezmann, Paul Pogba et Kylian Mbappé

Crédit: Getty Images

De nos envoyés spéciaux en Russie, Martin Mosnier et Maxime Dupuis

Hugo Lloris : 6,25

(moyenne des notes sur les matches durant lesquels le joueur a disputé quarante-cinq minutes ou plus)
Son tournoi le plus abouti, et de très loin. Tout au long de la compétition, le capitaine de l'équipe de France, 104 sélections, aura brillé et su répondre présent quand il le fallait. Un arrêt symbolise sa Coupe du monde : cette formidable horizontale réussie sur une tête de Caceres en quart de finale du Mondial. Sa grosse boulette en finale aura à peine terni son mois de rêve.

Steve Mandanda : 4,5

Il n'avait jamais eu le droit d'apparaitre en phase finale. Didier Deschamps lui a fait ce "cadeau" face au Danemark (0-0). Il n'a pas réussi le match de sa vie mais le Marseillais a gardé sa cage inviolée. En dix ans d'équipe de France, il se sera contenté des miettes laissées par Lloris. Mais il aura été irréprochable dans son rôle. Il n'a pas volé ce sacre mondial.

Alphonse Aréola : non noté

L'histoire retiendra que le gardien du PSG est devenu champion du monde avant d'être international. Alphonse Aréola, troisième portier des Bleus, représente l'avenir de la sélection. Son présent est déjà pas mal.

Benjamin Pavard : 5,6

Le nouveau chouchou de la France. Dans vingt ans, il restera de cette aventure sa fantastique volée face à l'Argentine. Un but qui a remis les Bleus à l'endroit, peut-être le tournant de leur Coupe du monde. En juillet 2017, personne ne le connaissait. Aujourd'hui, il est l'un des héros du sacre final. Sans doute le plus improbable de tous.
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Benjamin Pavard lors de son but face à l'Argentine

Crédit: Getty Images

Djibril Sidibé : 4,5

Les doutes autour de l'état de son genou et l'explosion de Benjamin Pavard ont eu raison de son statut de titulaire. Depuis la fin de l'Euro, il était l'homme qui gardait le couloir droit. Mais Sidibé n'a jamais rien revendiqué et a gardé ses états d'âme. Le Danemark lui aura permis de goûter à la Coupe du monde.

Lucas Hernandez : 6,07

Il y a quatre mois, il paraissait plus proche de la Roja que des Bleus. Et puis DD l'a rattrapé par le col. Il y a un gros mois, il paraissait plus près du banc que du terrain. Et puis, Lucas Hernandez s'est imposé par lui-même. Sa grinta et son travail sur le côté gauche ont pallié la défection de Benjamin Mendy, qui était trop juste pour l'aventure. Son premier tournoi est une réussite absolue.
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Lucas Hernandez lors de France-Argentine / Coupe du monde 2018

Crédit: Getty Images

Benjamin Mendy : non noté

Sa situation fut très délicate : il a perdu son statut de titulaire à l'orée de la compétition mais a toujours joué le jeu. Son genou ne l'a jamais trop laissé en paix et il a dû déclarer forfait contre l'Argentine. Il s'est contenté de 40 minutes face au Danemark mais sa bonne humeur contagieuse a aussi joué un rôle dans le parcours tricolore.

Raphaël Varane : 6,3

Trop tendre, pas assez leader ? Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur le défenseur central de l'équipe de France. Lors de la Coupe du monde 2018, il se sera révélé comme un immense joueur. C'est lui qui a guidé le quatuor défensif bleu. S'il n'a pas été impérial face à la Croatie, un but contre l'Uruguay puis un match exceptionnel contre la Belgique auront consacré le talent du Madrilène, âgé de 25 ans.

Samuel Umtiti : 6,4

Il n'a pas disputé cette Coupe du monde à 100% de ses moyens, la faute à un genou récalcitrant. Mais, après une entame calamiteuse face à l'Australie, le Barcelonais a hissé son niveau de jeu et suivi la trajectoire ascendante des Bleus. Il restera à jamais le buteur héroïque de la demi-finale face à la Belgique. Et aura été monumental dans les duels.
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Samuel Umtiti et Raphaël Varane

Crédit: Getty Images

Presnel Kimpembe : 5

Plus indispensables que Varane et Umtiti, plus complémentaires que Kanté et Pogba, Kimpembe et son enceinte. Le DJ des Bleus a vécu la compétition dans l'ombre de l'intouchable duo de défenseurs centraux mais a participé à cimenter le groupe. Son match face au Danemark (0-0) ne restera pas dans les annales. Mais il est champion du monde comme tous les autres.

Adil Rami : non noté

Sans la blessure de Laurent Koscielny, il n'aurait jamais été de l'aventure. Le malheur du Londonien a fait son bonheur. Le voici champion du monde. Le Marseillais, zéro minute au compteur (seul joueur de champ dans cette situation) symbolise l'esprit de corps des Bleus. Toujours de bonne humeur, il a fini par être le grand frère de la jeunesse tricolore. On n'a qu'une chose à lui dire : Moustache gracias.

N'Golo Kanté : 6,35

Les 168 centimètres les plus indispensables de la Coupe du monde. Jusqu'à la finale, il a tout bien fait et a porté sur ses frêles épaules l'équipe de France. Il s'est démultiplié à la récupération et s'est même permis quelques fantaisies balle au pied. Un grand tournoi, à peine gâché par une finale où il n'était pas en pleine possession de ses moyens.

Paul Pogba : 6,91

Il avait annoncé la couleur avant la compétition en voulant prendre les rênes de l'équipe. Les actes ont suivi les paroles et il récolte la meilleure moyenne des 23 Bleus. La Pioche a galvanisé les troupes dans le vestiaire et montré la voie à suivre sur le terrain. Enfin régulier, enfin efficace, Pogba a trouvé sa plénitude en sélection au meilleur moment, dans un rôle moins scintillant. Sa relation technique avec Mbappé fut l'une des armes les plus redoutables de ces Bleus.
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Paul Pogba (Frankreich)

Crédit: Getty Images

Blaise Matuidi : 5,75

Le Bianconero est le symbole de cette équipe. Sur le banc au premier match, il a retrouvé une place de titulaire face au Pérou pour devenir un incontournable à un poste qui n'était pas le sien mais qu'il a occupé à merveille durant la compétition. Blaise Matuidi a fait avec ses armes et s'en est plutôt bien tiré. Il a montré l'exemple et brillé dans le combat et, plus souvent qu'on l'imaginait, dans les transmissions offensives. Un tournoi abouti.

Steven Nzonzi : 4

On ne s'attendait pas à voir la vigie des Bleus autant utilisée. Mais sa taille et sa sérénité ont fait du bien dans les fins de matches suffocantes face à l'Uruguay, la Belgique et la Croatie. Face au Danemark, sa timidité offensive a souligné ses limites. Sa seule titularisation du tournoi, et donc sa seule note, ne lui permet pas d’avoir la moyenne. Cruel à la lumière de son apport à partir des quarts de finale.

Corentin Tolisso : 4,75

Le grand perdant du match d'ouverture raté face à l'Australie. La révélation de la préparation s'est perdue lors du premier match et n'a récupéré sa place de titulaire en quart de finale qu'à la ferveur de la suspension de Matuidi. Il a plutôt bien maîtrisé la Celeste avant d'offrir des entrées en jeu intéressantes en fin de tournoi.
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Corentin Tolisso (Frankreich vs. Australien)

Crédit: Getty Images

Thomas Lemar : 3,5

C'est d'abord un mystère qui a entouré son statut dans cette équipe. Le retour au 4-4-2 aurait dû lui permettre de retrouver sa place de titulaire. Il a été sacrifié par Didier Deschamps sur l'autel de la solidité. Blaise Matuidi a pris sa place. Il ne l'a plus lâchée et ce n'est pas sa prestation ratée face au Danemark qui pouvait changer l'affaire.

Antoine Griezmann : 6,8

Cette génération ne porte pas son nom pour rien. Après un début de tournoi moyen, le tableau final a révélé son caractère. Décisif des quarts jusqu'à la finale, il compile quatre buts et trois passes décisives. Mieux, il a dirigé les opérations en impulsant le rythme des rencontres. Grizou a reculé sur le terrain pour étendre son champ d'intervention. Et ce tournoi a donné au meilleur joueur de la finale une épaisseur de Ballon d'Or.

Kylian Mbappé : 6,5

Pelé l'a apostrophé à deux reprises sur les réseaux sociaux lors de la Coupe du monde. Après le huitième de finale de folie face à l'Argentine (4-3) et après la finale face à la Croatie (4-2). A chaque fois, le Parisien a marqué et marché dans les traces du roi. A 19 ans, il fut le dynamiteur des défenses adverses qui ont essayé de le surveiller comme le lait sur le feu. Quatre buts pour une première Coupe du monde, c'est géant.
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Kylian Mbappé et Antoine Griezmann - Coupe du monde 2018

Crédit: Getty Images

Olivier Giroud : 5,3

Zéro but, aucun tir cadré. Voilà pour les statistiques. Sur le papier, ça fait désordre. Mais Olivier Giroud vaut tellement mieux que ça. Le buteur de Chelsea fut l'une des pierres angulaires de l'édifice bleu. Par son sens du dévouement et son goût du combat, il a participé à soulager le secteur défensif de l'équipe de France, tout en pesant sur les défenses.

Ousmane Dembélé : 3,5

Comme Tolisso, il fut la victime du match raté face à l'Australie et la seconde chance accordée face au Danemark n'a pas arrangé son cas. Par la suite, Dembélé s'est contenté d’un bout de match face à l'Uruguay, et c'est tout. L'essentiel est ailleurs : il a fait grimper son Winchester FC en Premier League sur Football Manager.

Nabil Fekir : non noté

Le joker de luxe de l'équipe de France. Doublure attitrée d'Antoine Griezmann, qu'il a chatouillé quand le joueur de l'Atlético peinait, le Lyonnais aura tout de même disputé six bouts de matches durant la Coupe du monde, alternant le bon et le moins bon. Il n'a pas réussi à transformer ses opportunités en or.
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Nabil Fekir, Antoine Griezmann - Russia 2018 World Cup Group C - Denmark-France - Getty Images

Crédit: Getty Images

Florian Thauvin : non noté

Deschamps l'a pris pour son état d'esprit et il n'a pas dû être déçu. Thauvin savait qu'il n'aurait que peu de minutes à se mettre sous la dent : une poignée de secondes face à l'Argentine. Mais son rôle dépasse le terrain. Très proche de Mbappé notamment, Thauvin a entretenu la bonne ambiance à coups de parties de cartes et de FIFA.
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