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France - Argentine - Kimpembe : "Messi ? Il n'y a personne sur cette Terre pour trouver le remède"

Martin Mosnier

Mis à jour 27/06/2018 à 20:54 GMT+2

COUPE DU MONDE – Présents en conférence de presse ce mercredi à Istra, Presnel Kimpembe et Steve Mandanda ont évoqué le cas de Lionel Messi, l'homme qui peut renvoyer les Bleus à Paris dans trois jours.

Lionel Messi avec l'Argentine

Crédit: Getty Images

Presnel Kimpembe est un être rare et précieux. Ce jour de la Saint-Valentin 2017, au Parc des Princes, il a mis Lionel Messi dans sa poche. En 8e de finale de la Ligue des champions, un jour où Paris avait vraiment rêvé plus grand face au Barça (4-0). Ils ne sont pas nombreux à avoir éteint l'Argentin. Ce sera tout l'enjeu du 8e de finale pour l'équipe de France samedi à Kazan.
Parce qu'on a beau chercher dans tous les recoins de cette Albiceleste, tout nous ramène au quintuple Ballon d'Or. Les Bleus ont-ils une recette pour l'arrêter ? Kimpembe y est déjà parvenu mais n'a pas de solution miracle, ce qui ne peut pas être une bonne nouvelle : "Il n'y a personne sur cette terre pour trouver le remède", a lâché le défenseur central de l'équipe de France. "On sait que c'est un grand joueur et la réponse sera collective."
Donne-moi une solution
Steve Mandanda, qui avait été frappé par la foudre du Messi en 2009 avec les Bleus (0-2), a malgré tout tenté de délivrer un début de solution pour diluer la menace venue de Rosario : "Il faut bien défendre en restant compact et en serrant les lignes", a expliqué le portier de l'OM. "Il est capable de tout. On le sait, on est prévenus. Beaucoup dans le groupe le connaisse. On sait ce qui nous attend. On a les armes pour bien défendre et leur faire mal." Devant l'insistance des journalistes, Mandanda a fini par lâcher mi-exaspéré mi-taquin : "Vous n'avez pas entendu ma réponse ? Donne-moi une solution, je ne sais pas."
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Lionel Messi avec l'Argentine lors du dernier match de l'Albiceleste contre l'équipe de France, en 2009, à Marseille.

Crédit: Getty Images

Le premier tour laborieux des Sud-Américains, leur défense gruyère, la faiblesse de certaines individualités : les Bleus ne veulent pas en entendre parler. "Parce que les grandes équipes ne meurent jamais", a rappelé Presnel Kimpembe… un gros quart d'heure après l'élimination de l'Allemagne au premier tour de la Coupe du monde. "J'aime les grands défis, ça fait monter la pression. C'est toujours excitant. Il y a des grands noms dans cette sélection, ils ont des joueurs très performants. Ça va être compliqué."
Les Bleus peuvent craindre le souffle de vie qui a maintenu l'Argentine dans la compétition. Ce but dans les dernières minutes qui a réveillé toute une nation quand la France roupillait sévère face aux Danois. Une thèse que réfute Steve Mandanda : "Pourquoi on dit que l'Argentine a du caractère ? Parce qu'elle a été mise en difficulté dès le départ. Nous, on n'a jamais eu à chercher notre qualification dans les dernières minutes mais on en aurait aussi été capable." Pas faux. Difficile de juger de la grinta des Bleus alors que le parcours a été rectiligne comme la paume de la main, sans accroc et sans chair de poule. Des frissons, les Bleus en auront sans doute en croisant le regard du génial Messi. Alors seulement, on saura de quel bois ils sont faits.
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Lionel Messi après son but contre le Nigeria, son premier but dans ce Mondial 2018.

Crédit: Getty Images

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