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Coupe du monde 2022 - La Russie reste exclue des barrages : Le TAS refuse de suspendre la décision de la FIFA
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Publié 18/03/2022 à 12:28 GMT+1
BARRAGES COUPE DU MONDE - La Russie, qui a envahi l'Ukraine depuis le 24 février dernier, demeure exclue des barrages qualficatifs pour le Mondial 2022, fin mars, après le rejet vendredi par le Tribunal arbitral du sport de la demande de la Fédération russe de football de suspendre les sanctions de la FIFA. Cette décision est similaire à celle rendue mardi concernant les sanctions de l'UEFA.
Russie - Croatie, le 7 juillet 2018. / Coupe du monde 2018
Crédit: Getty Images
Statu quo pour la Russie. Ce vendredi, le tribunal arbitral du sport (TAS) a refusé de suspendre la décision de la FIFA concernant l'équipe russe, exclue des barrages de la Coupe du monde 2022 qui doivent se tenir la semaine prochaine. Cette décision, similaire à celle rendue mardi concernant les sanctions de l'UEFA, ne préjuge pas de la future sentence de la justice sportive sur le fond du litige, qui n'est pas attendue avant plusieurs semaines au minimum.
"La procédure d'arbitrage se poursuit. Un panel d'arbitres est actuellement en cours de constitution et les parties échangent des observations écrites. Aucune audience n'a encore été fixée", précise la juridiction basée à Lausanne dans un communiqué. Mais d'ores et déjà, le refus d'accorder au recours russe un effet suspensif dégage le ciel du foot mondial pour les prochaines semaines, et prive la Sbornaïa de ses chances de décrocher un ticket pour le Mondial qatari (21 novembre-18 décembre).
Hôtes du dernier Mondial, où ils s'étaient hissés jusqu'en quart de finale, les Russes devaient rencontrer les Polonais le 24 mars à Moscou. Comme décidé par la FIFA, la Pologne est donc directement qualifiée pour la finale des barrages, le 29 mars, face au vainqueur de Suède-République Tchèque.
Le TAS épargne un énorme casse-tête à l'instance du foot, puisque Polonais, Suédois et Tchèques refusaient quoi qu'il arrive d'affronter les Russes, s'exposant à des sanctions aussi inévitables - au vu des statuts de la FIFA - que politiquement délicates.
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