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Finale France - Argentine (3-3, 4 tab à 3) | Antoine Griezmann s'est perdu au pire moment

Maxime Dupuis

Mis à jour 19/12/2022 à 15:52 GMT+1

COUPE DU MONDE - Il était l'homme sur qui reposait l'équilibre de l'équipe de France. Dimanche, Antoine Griezmann est passé à côté de sa finale de Coupe du monde face à l'Argentine (3-3, 4 tab à 2). Remplacé à vingt minutes de la fin par Kingsley Coman, le milieu de terrain de l'Atlético de Madrid termine sa compétition sur une fausse note. Cruel pour les Bleus. Injuste pour lui.

"C'est la plus grande finale de l'histoire"

Lionel Messi. Kylian Mbappé. Antoine Griezmann. A l'orée de cette finale de la Coupe du monde, ils étaient trois à pouvoir légitimement prétendre au titre de meilleur joueur de la compétition. Les deux premiers, par leurs statistiques et les 5 buts déjà inscrits avant le feu d'artifice final - qu'ils n'ont pas manqué. Le troisième, lui, avait brillé ailleurs, dans le jeu, redonnant au football un peu plus ombrageux et au don de soi ses lettres de noblesse.
Ce Griezmann réinventé, idée qui avait jailli du cerveau de Didier Deschamps, avait bien souvent porté l'équipe de France au Qatar, de l'Australie au Maroc, contre qui le joueur de l'Atlético de Madrid avait livré sa prestation la plus spectaculaire, passant du four au moulin et sans transition.
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Antoine Griezmann lors du match opposant la France au Maroc en demi-finale de Coupe du monde, le 14 décembre 2022

Crédit: Getty Images

A l'orée de cette finale de Coupe du monde, face à l'adversaire qui, peut-être, était celui qui lui ressemble le plus, lui l'amateur du combat au corps, Antoine Griezmann s'est perdu dans l'immensité du stade de Lusail, aussi étonnant que cela puisse paraître. D'ailleurs, Didier Deschamps ne s'est pas entêté puisqu'il a remplacé son numéro 7 à la 71e minute, par Kingsley Coman. La révolte est arrivée après la sortie de celui qui avait marqué face à la Croatie, il y a quatre ans.

A contre-temps, tout le temps

Une nouvelle fois aligné dans ce rôle hybride de milieu relayeur chargé des basses œuvres mais également attendu dans l'apport offensif, Antoine Griezmann n'a pas beaucoup aidé les copains, cette fois. On ne l'a pas vu entre les lignes. Il a bien essayé une ou deux fois de forcer le destin, comme sur l'ouverture du score contre le Maroc. Symboliquement, son dernier appel de balle du match, côté gauche, n'aura abouti sur rien. Sinon un autre retour de Griezmann, tête basse, dans son camp.
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Antoine Griezmann

Crédit: Getty Images

L'impression visuelle d'un joueur subissant la rencontre est confirmée par les statistiques. Jamais au cours de la Coupe du monde, même face à la Tunisie, le milieu de terrain n'avait joué aussi peu de ballons. Jamais, il ne s'était montré aussi imprécis dans ses transmissions (68% de passes réussies). Surtout, Antoine Griezmann a régulièrement paru à contre-temps et, les autres fois, s'est retrouvé très encadré par le milieu albiceleste. Bref, "Grizou" s'est raté dans les grandes largeurs.
Pendant l'essentiel de la compétition, l'ancien joueur du FC Barcelone a œuvré pour le bien de l'équipe et s'est comporté en variable d'ajustement de luxe, permettant aux Bleus de récupérer en bonne partie ce qu'ils avaient perdu avec les forfaits de la paire Paul Pogba - N'Golo Kanté. Dimanche, Griezmann n'a pas pesé. Il n'a pas pu faire honneur au "plus beau maillot du monde", comme il qualifie la tunique de l'équipe de France. Ses regrets, aussi, seront éternels.
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