"Jouer notre va-tout"

Après la défaite du match aller, Ulrich Ramé sait ce qui attend Bordeaux face à Anderlecht, en 8e de finale retour de la Coupe de l'UEFA. Le gardien des Girondins aborde la rencontre avec une grande motivation, encore accentuée par la réaction des Belges

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Crédit: Eurosport

ULRICH RAME, Comment abordez-vous ce match retour?
U.R: Il y a assez de facteurs de motivation pour passer ce tour là, match aller inclus. Mener à l'extérieur en coupe d'Europe et se faire passer devant dans les arrêts de jeu, c'est frustrant. Après, il y a aussi la réaction des joueurs belges après le coup de sifflet final, des choses dont on doit se souvenir. Ils nous craignaient avant le match aller, ils ont su imposer leur physique et gagner le match. Ils ont laissé transpirer leur joie comme s'ils étaient qualifiés. Pour eux, dans leur tête, ils avaient franchi un grand pas. Je suis rentré le dernier aux vestiaires et il y a des images qui me restent qui sont motivantes pour le match retour.
Quel genre de visage Bordeaux doit-il montrer pour passer?
U.R: On sait à quoi s'attendre, on va jouer notre va-tout, tout donner, sans se poser de questions. Le plus dur sera certainement de gérer si on arrive à ouvrir le score. Il n'y a pas à calculer, il faut jouer comme on a pu essayer de le faire à Monaco, faire du jeu, se créer des occasions. Après, on verra en fonction de l'évolution du match.
Comment gérer l'attente suscitée par le 6-0 remporté à Monaco ?
U.R: Cela fait partie du passé, cela restera un match pour les annales. Cela ne fait que trois points en championnat. Là, on est dans un autre contexte.
Le Bayern Munich (adversaire théorique en 8e) est-il aussi un critère de motivation?
U.R: On sait que c'est le tour suivant si le Bayern se qualifie. Cela peut être bien pour l'image du club, les supporters, car ce sera du très très haut niveau. Cela vaut le coup de tenter beaucoup de choses jeudi soir.
Cela serait un peu votre Ligue des champions à vous...
U.R: Oui, et essayer de continuer l'aventure. Quand on commence une compétition, c'est pour aller le plus loin possible.
Aujourd'hui, si vous aviez le choix entre les trois compétitions (Bordeaux est encore en course en Coupe de France)...
U.R: (il coupe) Le championnat parce que cela reste une priorité pour le club. C'est une garantie supplémentaire pour l'avenir. Après, les coupes, c'est prestigieux mais c'est plus une aventure humaine car personne ne se souviendra du premier match que l'on a joué si on gagne l'UEFA. Alors que le championnat, c'est la régularité et sportivement et économiquement, c'est plus important pour le club.
Avoir un matelas de sept points d'avance sur le 3e en L1 vous permet quand même de jouer l'UEFA à fond?
U.R: Le match sera joué à fond, bien sr, mais au mois de décembre, on avait plus de sept points de retard et cela fait à peine trois mois. Là, il reste plus de trois mois de championnat, donc il n'y a rien d'acquis.
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