D1 Arkema : L'OL champion de France après sa victoire sur le fil contre le PSG (0-1)

L’OL a livré le match qu’il fallait face au PSG ce soir (0-1) pour s’octroyer un seizième titre en D1 féminine. Les Lyonnaises ont dominé ce match, notamment grâce à un pressing qui a endigué les transitions parisiennes. Dangereuses, elles ont pourtant échoué à concrétiser jusqu’au but de Signe Bruune à la 88e minute. Les Parisiennes ont combattu avec leurs armes, mais ont semblé un ton en dessous. Malgré quelques sursauts au cours du match, les Rouge et Bleu n’ont pas véritablement su inquiéter leurs adversaires. L’absence de Kadidiatou Diani s’est fait sentir.

D’entrée de jeu, les joueuses de Sonia Bompastor ont fait sentir qu’elles comptaient livrer un match de championnes. Au bout de trois minutes, Ada Hegerberg a failli inscrire le but de l’année avec un lob de plus de 40m qui est venu mourir à droite du poteau de de Sarah Bouhaddi, battue. C’est d’ailleurs Lyon qui s’est créé les seules vraies occasions du match, avec une présence bien plus importante dans la surface adverse. Delphine Cascarino et Selma Bacha ont fait office d’accélérateur sur les côtés, avec plusieurs belles courses ballon au pied pour progresser.

Là où les Lyonnaises ont véritablement fait la différence, c’est dans l’intensité qu’elles ont mise dans les duels. Le pressing lyonnais a fait énormément de mal à la défense parisienne, très en difficulté quand il a fallu tenter de ressortir le ballon proprement. Ce pressing a amené plusieurs situations dangereuses en faveur des Lyonnaises. Wendie Renard, par ailleurs importante en défense et à la relance, a été notamment été décisive en récupérant un ballon des pieds de Manssita Traoré : c’est là qu’elle a lancé Amel Majri depuis son camp, avant que cette dernière n’expédie un centre parfait vers Bruune pour l’ouverture du score.

Le PSG n’a quasiment pas existé offensivement durant cette partie. Très gênées par le pressing lyonnais, les joueuses de Gérard Prêcheur n’ont quasiment jamais pu effectuer des transitions offensives rapides. Contraintes de jouer sur le reculoir face à la pression adverse, elles ont semblé dans l’incapacité de trouver des décalages dans les lignes lyonnaises. Il y a eu du mieux avec l’entrée de Kolbin Albert en soutien des attaquantes, seulement concrétisé par une frappe lointaine de l’Américaine. Vraiment pas de quoi inquiéter la gardienne de l’OL, Christiane Endler.

Avec des gabarits moins imposants que ceux de leurs adversaires, les Parisiennes ont peiné à se montrer dangereuses sur coup de pied arrêté. Il a manqué un point de fixation devant la défense, quelqu’un pour peser sur la charnière centrale, quelqu’un pour réceptionner les centres… en clair, il a manqué Diani, ou plus largement une numéro neuf. Sandy Baltimore a néanmoins fait de son mieux pour dynamiser l’attaque du PSG, avec une belle activité et quelques fulgurances. Sakina Karchaoui et Grace Geyoro se sont distinguées par plusieurs excellents retours, tandis que Sarah Bouhaddi a maintenu son équipe à flots durant presque toute la partie.