Dortmund se rate, Klopp part sur une déception

Jurgen Klöpp n’aura donc pas la sortie dont tout Dortmund rêvait pour lui. Ses hommes voulaient que leur entraîneur emblématique sorte par la grande porte au stade olympique de Berlin en lui offrant un dernier titre. Ils n'ont pas réussi. Ce sont Kevin de Bruyne et ses partenaires qui se sont imposés (1-3). Dortmund avait pourtant ouvert la marque grâce à Pierre Emerick Aubameyang (6e) avant de se faire renverser et d’encaisser trois buts en l’espace d’un quart d’heure (22e, 32e, 38e). Comme l’an dernier, Dortmund échoue en finale de la Coupe d’Allemagne. Wolfsburg est aux anges. C'est son premier sacre.

L’histoire avait pourtant pris une tournure idéale pour Jürgen Klopp et ses hommes lorsque Pierre-Emerick Aubameyang, reprenait magnifiquement une offrande de Kagawa pour ouvrir la marque (1-0, 6e). Mais la belle histoire n’a pas mis longtemps à virer au cauchemar. Seize minutes en fait, le temps pour Luiz Gustavo d’égaliser de près sur un ballon mal repoussé par Langerak (1-1, 22e). Une tornade verte et blanche nommée Wolfsburg est ensuite venue définitivement gâcher la fête de l'entraîneur du BVB. Sous l’impulsion de son trio offensif Caligiuri, Dost, De Bruyne, le VfL a réussi à revenir dans la partie et inverser le cours du match. Un but plein d’instinct du Belge sur une remise parfaite de l’Allemand (2-1, 32e), un autre de renard du Néerlandais pour enfoncer le clou (3-1, 38e) : le trident offensif du deuxième de Bundesliga a fait des ravages.

 Si Wolfsburg n’a pas volé cette première Coupe d’Allemagne de son histoire, Dortmund regrettera un moment cette incroyable occasion vendangée par Marco Reus en première période (18e). Le score était alors de 1-0 en faveur du Borussia et un but de l’international allemand aurait clairement changé la donne. Le vice-champion d’Europe a ensuite eu les occasions pour revenir dans la partie, notamment par Kagawa qui a touché le poteau (50e) mais a payé son manque d’efficacité. Une maladresse qui laissera évidemment son grand architecte, Jürgen Klopp, sur un petit goût d’inachevé.