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Julie Soyer (Juvisy): "La D1 féminine monte en puissance"

ParFoot-Express.com

Publié 29/03/2013 à 20:54 GMT+1

Julie Soyer vit une saison bien remplie avec son club de Juvisy qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions. L'internationale se confie.

Julie Soyer Juvisy

Crédit: Eurosport

Quel regard portez-vous sur la saison de Juvisy jusqu’à présent ?
Julie Soyer: Cela se passe bien comme vous pouvez le voir. Il y a une bonne entente entre nous. La qualité du jeu est là aussi mais on peut mieux faire.
Pourquoi avez-vous quitté le PSG l’été dernier pour rejoindre Juvisy ?
J.S: Je m'y sentais moins bien la saison dernière. Cela faisait déjà trois ans que j'étais là-bas. J'ai été contacté par Juvisy qui avait un projet qui me plaisait aussi bien sur le plan professionnel que footballistique. Je pense que c'était le bon moment pour moi de changer d'air et de voir autre chose. Après, c'est vrai que le côté professionnalisant de Paris était tentant mais je ne regrette pas mon choix. Je suis bien à Juvisy. C'était un peu compliqué car ils ont mis du temps à communiquer le projet. Il y avait les JO qui arrivaient. C'était un peu compliqué au niveau de l'organisation. Après, j'ai préféré partir à Londres en étant claire sur mon avenir. Je pouvais ainsi ne penser qu'à l'équipe de France. Je ne me suis pas posé de questions en allant à Juvisy. On n'est pas professionnelles. C'est un plus pour la performance. Cela me va bien d'avoir une activité professionnelle à côté. C'est un choix de vie mais aussi pour plus tard car il faut préparer l'après football. J'espère qu'on sera amenées plus tard à nous entraîner un peu plus tôt et avoir de meilleures conditions.
Quelle est votre activité en dehors des terrains de football ?
J.S: Je travaille au district de l'Essonne où je suis chargée de communication sur l'événementiel et les partenariats. Je m'occupe un petit peu de diverses activités (communication sur le site internet, l'organisation des événements et aussi la recherche de partenaires). C'est dans l'un de ces domaines que j'aimerais faire carrière. Cela correspond à mes études.
Seriez-vous tentée par un contrat professionnel un jour ?
J.S: Je ne sais pas. Je réfléchirai au moment venu. Je ne dirais pas non catégoriquement d'entrée. Je ne me projette pas aussi loin.
Juvisy peut-il se satisfaire d’occuper la 4e place du championnat (à dix points du leader lyonnais avec un match en plus) à cinq journées du verdict final ?
J.S: On peut postuler à une place un peu plus haute au classement. On a eu quelques contre-performances notamment en début de saison. On a eu du mal à enchaîner le championnat avec la Ligue des champions. L'été dernier, je suis arrivée avec Camille Catala et trois autres joueuses. Il a fallu que la sauce prenne et forcément, cela a pris du temps car les internationales sont revenues tard des Jeux olympiques. On essaiera de faire du mieux possible. Si ça nous sourit, tant mieux !
L’Olympique Lyonnais est-il déjà champion ?
J.S: Elles ont déjà pris de l'avance sur leurs trois poursuivantes. Je pense qu'elles ne feront pas de faux pas vu leurs qualités. Je pense qu'elles iront au bout mais on se battra pour aller décrocher cette deuxième place même s'il nous manque quelques points.
On tombe souvent sur des résultats avec de gros scores enD1. Est-ce une bonne publicité pour le football féminin ?
J.S: Cela peut arriver qu'il y ait des écarts importants en terme de buts dans les résultats de la D1 féminine. Il y a de gros scores. Cela correspond aux structures d'un club et à ses ambitions. Il y en a certains qui ont recruté, possèdent des installations et une organisation pour aller haut. A côté, il y a de petits clubs qui arrivent et qui ont du mal à exister avec un manque de moyens. Forcément, les différences se ressentent sur le terrain mais on ne peut pas faire autrement. Je pense que ça évoluera dans l'avenir. Pour le foot féminin, ce serait mieux d'avoir des écarts plus serrés. Il y a quand même de bonnes affiches. Ce n'est jamais évident d'affronter le 8e du classement par exemple. Ce ne sont pas les matches les plus faciles. Il faut être tout le temps concentrées.
La D1 est-il le meilleur championnat au monde ?
J.S: On monte en puissance au fil des années. Lyon possède un beau palmarès au niveau européen (double champion d'Europe en titre). Cela donne une visibilité supplémentaire au football féminin français. Je pense qu'on ait en train de grandir au vu de l'engouement suscité par le foot féminin. Cela va continuer. Je l'espère en tous cas !
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Foot express

Crédit: Eurosport

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