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Bleus - Nouvelle vague, Tchouaméni, Hernandez, Nkunku : Ils sont sept mais combien iront au Qatar ?

Mis à jour 28/03/2022 à 16:08 GMT+2

EQUIPE DE FRANCE - Aurélien Tchouaméni, Christopher Nkunku, Théo Hernandez, William Saliba, Jonathan Clauss, Mattéo Guendouzi, Moussa Diaby : 35% des joueurs sélectionnés par Didier Deschamps en ce mois de mars n'avaient jamais connu la moindre sélection avant l'Euro. Un renouvellement profond qui aura des conséquences pour le Qatar. Essayons d'y voir plus clair.

Trois nouveaux, deux titulaires et une valeur sûre : Une nouvelle vague déferle sur les Bleus

Sept Bleus du mois de mars n'avaient jamais connu la moindre sélection avant l'Euro 2021. Le renouvellement, facilité par l'immensité et la qualité du réservoir de l'équipe de France, concerne donc 35% des joueurs convoqués par Didier Deschamps face à la Côte d'Ivoire et l'Afrique du Sud. C'est gigantesque surtout pour une sélection qui a certes raté son Euro mais qui reste championne du monde. Dans cette nouvelle vague, tous n'ont pas les mêmes garanties de voir Doha en novembre. Tour d'horizon des nouveaux visages et de leur chances de défendre la couronne mondiale à l'automne.

William Saliba : Il part de loin

Son vécu en Bleu : Trente-deux minutes face à la Côte d'Ivoire et une première sélection portée par un Vélodrome en pâmoison. Sa grosse demi-heure n'a pas délivré d'enseignements majeurs mais Saliba n'a pas plié, comme d'autres, sous le poids du maillot bleu. Pour lui, tout dépendra de sa fin de saison mais aussi de son choix au mercato. Saliba a le talent pour intégrer à terme la sélection sur le long cours mais, en ce mois de mars, il doit sa place au forfait de Benjamin Pavard. La Coupe du monde arrive presque un peu vite pour lui dans un secteur très concurrentiel.
Ses concurrents : Au-delà des incontournables Benjamin Pavard et Raphaël Varane, Jules Koundé est désormais installé. Il devra batailler avec Kurt Zouma et Dayot Upamecano.
  • Ses chances de jouer la Coupe du monde : 30%. Il part de loin mais a mis un pied dans la porte.
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Jonathan Clauss : Une route dégagée si…

Son vécu en Bleu : Deux minutes face à la Côte d'Ivoire. La baptême s'est passé sans encombre mais il en faudra beaucoup plus pour savoir si le Lensois est taillé pour le très haut niveau. Le match face à l'Afrique du Sud, qu'il pourrait débuter, sera fondamental s'il veut s'offrir un futur international. L'absence de candidat crédible à ce poste si spécifique lui donne pour le moment une longueur d'avance sur la concurrence maintenant que Benjamin Pavard est considéré comme un défenseur central.
Ses concurrents : Nordi Mukiele, Léo Dubois voire Pierre Kalulu. Aucun spécialiste du poste de piston, des hommes en difficulté dans leurs clubs sauf pour le Milanais qui n'est jamais passé par le château de Clairefontaine. La chance de Clauss, c'est la faiblesse du réservoir chez les pistons droits tricolores.
  • Ses chances de jouer la Coupe du monde : 50%. Le plus dur pour lui, compte-tenu de son parcours, était sans doute d'intégrer la liste. S'il fait le job en Bleu, la route est dégagée.
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Jonathan Clauss et Kingsley Coman, les deux pistons droits de l'équipe de France en mars

Crédit: Getty Images

Théo Hernandez : Le grand boulevard rive gauche

Son vécu en Bleu : Cinq sélections mais déjà une empreinte, matérialisée par son but décisif face à la Belgique en Ligue des nations et quatre passes décisives, la dernière vendredi contre la Côte d’Ivoire. Surtout, le cadet des Hernandez est la clé du système à trois défenseurs et deux pistons voulu par Didier Deschamps. Sans lui, les choses seraient plus compliquées pour le sélectionneur national, qui n'a guère de plan B dans cette position.
Ses concurrents : Il n’en a pas vraiment. Sinon les latéraux de métier que sont Digne ou que peut être son frère, Lucas. Mais aucun des deux ne présente les qualités d’un piston comme lui.
  • Ses chances de jouer la Coupe du monde : 100%.
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Théo Hernandez au duel lors de France - Côte d'Ivoire

Crédit: Getty Images

Aurélien Tchouaméni : Le futur, c'est lui

Son vécu en Bleu : Comme Théo Hernandez, il a pris son envol à l'automne. Il n’a pas eu l’impact immédiat du piston gauche, mais son arrivée en équipe de France est réussie, à l’image de son match de vendredi. A Marseille, il fut le meilleur Bleu, sans contestation aucune. Son but est la cerise sur le gâteau. Il avait déjà donné quelques gages en finale de la Ligue des nations. Huit sélections, 22 ans avec la maturité d’un vieux routier : son avenir est radieux.
Ses concurrents : Ils se nomment Adrien Rabiot, Matteo Guendouzi ou Corentin Tolisso. Mais ils pourraient vite devenir Paul Pogba ou Ngolo Kanté.
  • Ses chances de jouer la Coupe du monde : 100%.
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Mattéo Guendouzi : Le plan B

Son vécu en Bleu : Deux sélections et un immense frisson, vendredi. Poussé par le public du Vélodrome qui n’avait d’yeux que pour lui et son partenaire de l’Olympique de Marseille, William Saliba, Guendouzi n’a pas raté son entrée, en délivrant le corner de la gagne sur la tête de Tchouaméni. Pour le moment, c’est son seul fait d’armes alors que Deschamps a patienté deux ans entre sa première convocation et sa première cape. Guendouzi a mis un pied dans la porte mais il ne l'a pas complètement ouverte.
Ses concurrents : Il est le principal bénéficiaire des absences répétées et des pépins d'un Corentin Tolisso. Ils sont au minimum quatre à lui passer devant. Ce qui signifie qu'il est en ballottage pour la cinquième place dans l'entrejeu. Pour rappel, DD avait emmené cinq milieux en Russie.
  • Ses chances de jouer la Coupe du monde : 40%.

Christopher Nkunku : A revoir sans tarder

Son vécu en Bleu : On l’attendait depuis la rentrée. Didier Deschamps a pris son temps et patienté jusqu’au printemps. Sa première cape, vendredi au Vélodrome, fut pour le moins timide et loin de ses standards avec le RB Leipzig. Le poids du maillot ? Possible. Il ne serait pas le premier. Une chose est sûre, Didier Deschamps en attendait plus et sait qu’il peut et doit faire mieux.
Ses concurrents : Moussa Diaby et quelques absents, comme Marcus Thuram et, surtout, Ousmane Dembéle qui est peut-être le principal danger. S’il confirme, enfin, sur la durée, le Barcelonais redeviendra incontournable.
  • Ses chances de jouer la Coupe du monde : 40%.
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Christopher Nkunku lors de France Côte d'Ivoire

Crédit: Imago

Moussa Diaby : Toujours là depuis septembre

Son vécu en Bleu : Présent dans toutes les listes depuis la rentrée internationale de septembre, le joueur de Leverkusen s'est installé. Diaby a saisi les opportunités délivrées par Deschamps avec des entrées en jeu incisives à l'automne. Toujours là en 2022, il n'a pas joué face aux Ivoiriens mais pourrait débuter face à l'Afrique du Sud. Polyvalent, il est avant tout, dans l'esprit de Didier Deschamps, la doublure d'Antoine Griezmann en soutien des deux pointes.
Ses concurrents : Nabil Fekir, Téji Savanier, Dimitri Payet, Christopher Nkunku. La grosse saison de Nabil Fekir à Séville pourrait le contrarier s'il baisse ses standards en Bundesliga. Si Deschamps n'a appelé ni Savanier ni Payet en ce mois de mars, c'est que leurs sorts pourraient être scellés. Reste Nkunku, très polyvalent lui aussi.
  • Ses chances de jouer la Coupe du monde : 55%. L'un des hommes de base de la reconstruction depuis septembre même s'il figure plus aux frontières de la liste qu'en son coeur.
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Moussa Diaby lors de France - Kazakhstan

Crédit: Getty Images

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