Champion du monde avec l'équipe de France, Blaise Matuidi prend sa retraite
Mis à jour 23/12/2022 à 17:29 GMT+1
EQUIPE DE FRANCE - Il fut l'un des joueurs essentiels de la conquête du titre de champion du monde en 2018 avec les Bleus. Blaise Matuidi a annoncé, ce vendredi, prendre sa retraite. Membre important du PSG entre 2011 et 2017, le milieu de terrain avait ensuite disputé trois saisons à la Juventus avant de tenter l'aventure américaine, à Miami. Il a cumulé 84 sélections avec le maillot tricolore.
La dernière fois qu'on l'a aperçu, il était tiré à quatre épingles dans le vestiaire des Bleus du côté du Qatar, après France - Maroc. Un peu plus d'une semaine plus tard, Blaise Matuidi a annoncé sur Twitter qu'il rangeait ses crampons. A 35 ans, le milieu de terrain a mis la flèche. Il est le premier champion du monde 2018 à stopper sa carrière. Matuidi n'avait plus joué depuis plus d'un an avec l'Inter Miami, le dernier club de sa carrière.
De Matuidi, il restera l'image d'un soldat et d'un joueur au service du collectif. Et quoi de mieux pour résumer sa carrière que la campagne de Russie, en 2018 ? Pour que l'édifice tienne le choc, Didier Deschamps avait fait de son milieu habituellement défensif le patron du couloir gauche, dans une position qui aurait dû revenir à d'autres, plus armés sur le plan offensif. Matuidi s'était emparé du poste et avait donné de l'épaisseur à ce 4-2-3-1 asymétrique. Jusqu'au bonheur que vous connaissez.
Blaise Matuidi aura connu le sommet du 15 juillet à Moscou en partant de bas, de Troyes. C'est dans l'Aube que ce drôle de gaucher, à l'allure quelque peu dégingandée, s'est fait remarquer. Travailleur infatigable, parfois capables de coups d'éclat, il file à Saint-Etienne puis sera l'un des pionniers du PSG de QSI. Recruté l'été du changement de propriétaire et d'ère, le natif de Toulouse a fait son trou.
Le décalage entre son style et son abattage
Entre-temps, Laurent Blanc l'avait lancé en équipe de France. Appelé en Norvège lors du premier match du sélectionneur en août, celui des bannis, il n'avait pas joué. Mais le "Président" lui avait offert la première de ses 84 capes en Bosnie-Herzégovine, le mois suivant.
Petit à petit, Matuidi a pris de la place dans le groupe, jusqu'à être retenu pour l'Euro 2012 mais, blessé, n'y jouera aucun rôle. C'est avec Didier Deschamps qu'il a finalement gagné ses galons de patron, jusqu'à devenir indispensable en Russie, deux ans après avoir été finaliste de l'Euro 2016. A son actif, Matuidi aura inscrit 9 buts avec les Bleus, dont une reprise improbable face aux Pays-Bas (2-0) en mars 2014, un soir où Antoine Griezmann lançait sa carrière internationale.
Au PSG, il a longtemps "souffert" d'un décalage entre son style brut et les ambitions clinquantes du club de la capitale. Néanmoins, ses six saisons pleines ont laissé un souvenir impérissable au Parc des Princes. C'est quand il a rejoint la Juventus, un an avant la Coupe du monde, que Paris a vraiment pris la pleine mesure de son importance. La Juve n'a pas eu à se plaindre de lui, durant trois ans. L'essayer, c'était l'adopter. Partout. Et toujours.
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