"On a cru en nous"

L.A: On a d'abord commencé à jouer le genre de football que la Russie apprécie avec de longs ballons. Mais quand on a posé le ballon au sol, on a atteint notre vrai niveau aussi bien offensivement que défensivement.

L.A: On savait comment le contrer. Il aime être libre et il y avait toujours un homme chargé de le surveiller. Quand il parvenait à éliminer Senna, il y avait toujours quelqu'un, Xavi ou un autre, pour le contrôler. C'est un excellent joueur, très rapide mais il y a d'autres joueurs russes que j'aime autant que lui.

L.A: En seconde période, on a réalisé que nous devions accélérer le jeu pour marquer un but et les faire souffrir. Quand on a débuté ce tournoi, on savait que l'on avait une bonne équipe et que l'on pouvait aller loin. On a eu des moments difficiles mais on a toujours cru en nous.

L.A: Je suis très heureux au fond de moi-même mais je suis très introverti. Je suis content pour mes joueurs, ma famille. Il y avait mon petit-fils dans les tribunes mais vous ne me verrez jamais montrer mes sentiments. Je ne suis pas très expressif sauf quand je perd. Mais je suis très content pour cette équipe, qui mérite d'être championne. Mais il reste les Allemands et comme l'a dit Lineker, "les Allemands gagnent toujours à la fin".

L.A: L'équipe est forte mentalement depuis longtemps. On a joué une Coupe du monde et c'est là que vous apprenez. Je discute beaucoup avec l'équipe et je leur dis que ce n'est pas suffisant de bien jouer au football, il faut savoir se battre, être combatif.

L.A: Ils savent comment faire le pressing et ils ne nous laisseront pas jouer de cette façon mais quand on fait circuler la balle rapidement, l'adversaire se fatigue. L'Allemagne semble plus forte physiquement mais elle peut aussi se fatiguer. Certains joueurs espagnols courent vraiment beaucoup et très vite. Nous devrons jouer notre propre football.

L.A: C'est difficile de trouver une réponse à cela mais ça dépendra de la récupération. L'Allemagne aura un avantage mais on espère bien jouer et bien récupérer.

L.A: Je ne sais pas s'il y a un favori. Peut-être que ce sont les Allemands parce qu'ils ont l'habitude de jouer des finales. Mais cela ne me préoccupe pas. Mon équipe a mérité d'être en finale, voyons qui méritera de la gagner.