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2 et 3 mois de prison ferme pour les deux premiers supporters britanniques

ParAFP

Mis à jour 13/06/2016 à 17:11 GMT+2

EURO 2016 - Les premiers procès suite aux violences ayant eu lieu à Marseille ont donné lieu à des peines de 2 et 3 mois de prison ferme pour deux supporters anglais.

England fans confront riot police ahead of England's EURO 2016 match in Marseille, France, June 10, 2016.

Crédit: Eurosport

Deux supporters anglais ont été condamnés lundi à deux et trois mois de prison ferme après les violences de samedi à Marseille en marge de l'Euro-2016, mais les hooligans russes, pourtant en première ligne, ont échappé aux autorités françaises, qui font face aux critiques.
Ian Hepworth, un infirmier psychiatrique de 41 ans, a été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à trois mois de prison ferme et deux ans d'interdiction du territoire français. Alexander Booth, un chef cuisinier de 20 ans, a écopé de deux mois de prison ferme et deux ans d'interdiction de territoire. Tous deux étaient accusés de jets de bouteille en verre sur les forces de l'ordre. Il reste huit personnes à juger en comparution immédiate lundi après-midi à Marseille, dont quatre Britanniques, un Autrichien et trois Français.
150 hooligans russes "extrêmement entraînés" étaient impliqués dans les violentes rixes sur le Vieux-Port samedi, dont les images ont fait le tour du monde, a expliqué lundi le procureur de Marseille Brice Robin. Problème: aucun n'a été interpellé. "Préparés pour des opérations hyper-rapides et hyper-violentes", ils ont visiblement déjoué la surveillance policière en évitant d'arriver par avion à Marseille, a précisé le procureur.
Les rixes sur le Vieux-Port opposaient des supporters russes, anglais et des Français, mais la quasi totalité des 35 blessés sont anglais, a précisé M. Robin. Parmi eux, l'homme grièvement blessé samedi après avoir reçu des coups sur la tête est toujours dans un état "critique" mais stable. "Ses agresseurs n'ont pas été identifiés".

Vives critiques de l'étranger contre les forces de sécurités françaises

En Angleterre ou en Allemagne, des voix s'élèvent pour critiquer l'action de la police française samedi.
"Ils n'ont pas su gérer le mouvement d'ultras russes", a déclaré à l'AFP Geoff Pearson, spécialiste des supporters radicaux à l'université de Manchester, qui se trouvait à Marseille samedi.
Le journal allemand Der Spiegel a estimé que les forces de l'ordre françaises "n'avaient pas la situation en main".
En France, l'opposition s'est emparée de l'affaire. Guillaume Larrivé, porte-parole du parti Les Républicains, a dénoncé des "dysfonctionnements" et des "failles". "Il n'y a pas eu de faille", a rétorqué à distance le procureur de Marseille. Au total, depuis vendredi, les autorités françaises ont procédé à 116 interpellations pour violences, qui ont donné lieu à 63 gardes à vue, trois expulsions du territoire et cinq interdictions d'entrée sur le sol français, selon des chiffres nationaux du ministère de l'Intérieur communiqués tard dimanche soir.
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