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France-Islande - Hugo Lloris : "Si on arrive en se disant qu’on a plus de talent, ça ne passera pas"

Martin Mosnier

Mis à jour 02/07/2016 à 13:13 GMT+2

EURO 2016 – Hugo Lloris et Didier Deschamps ont mis en garde les Bleus contre un quelconque relâchement face à l’Islande. Ils assurent ne pas les prendre de haut.

Hugo Lloris lors de la conférence de presse à la veille de France-Islande

Crédit: Panoramic

Eux n’avaient pas besoin de ça. Mais la démonstration du Pays de Galles face à la Belgique (3-1) a renforcé les convictions de Didier Deschamps et Hugo Lloris : "Il n’y a pas de petites équipes", a répété le sélectionneur très détendu à la veille d'un quart de finale brûlant. Au-delà de ce lieu commun qui reste toujours très commode pour ne pas s’engager dans des démonstrations périlleuses, Hugo Lloris s’est montré plutôt plus offensif qu’à l’accoutumée.
"Il ne suffit pas d’être une grande nation et de jouer un beau football pour être dans le dernier carré", a-t-il glissé avec une référence à peine voilée aux sorties de route de l’Espagne, de la Croatie et de la Belgique. "Les équipes qui pratiquent le plus beau football ne sont plus dans le tournoi. La différence se fait au mental. Il faudra aller chercher la victoire collectivement." Face aux Islandais, la France devra de nouveau entamer le match avec l’immense pancarte de favori plantée dans le dos. Comme lors de chacune de ses sorties dans cet Euro. A chaque fois, elle en a souffert même si elle s’en est toujours sortie indemne.
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Didier Deschamps lors de France - Albanie - Euro 2016

Crédit: Panoramic

L’Islande a du coeur
Le risque identifié par Lloris et Deschamps à la veille du quart de finale est de prendre de haut l’Islande : "Si on arrive en se disanton a plus de talent’, ça ne passera pas", a prévenu fermement le capitaine des Bleus. "On doit se mettre au même niveau de motivation qu’eux." "L’Islande n'est pas là par hasard", a insisté Didier Deschamps. "Chaque nation a désormais une culture tactique et sait s’adapter à son adversaire. L’Islande a du cœur, elle est solide et solidaire."
La force des Bleus dimanche sera "collective", ont répété en chœur le sélectionneur et son capitaine. "Depuis le début de la compétition, on a montré certaines valeurs. On a manqué de régularité et d’intensité parfois mais on a une force mentale", a rappelé Lloris. Les Bleus seraient plutôt inspirés, cette fois, de ne pas démarrer la rencontre à l’envers. L’entame a failli leur être fatale en 8e de finale. Les Bleus s’attendent à une opposition suffisamment corsée. Alors autant ne pas se mettre des bâtons dans les roues.
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