Equipe de France - Didier Deschamps taclé aux Pays-Bas : "C'est du football de merde avec un tel matériel à disposition"

Dire que les Néerlandais ont été plus offensifs vendredi après la rencontre devant les micros que sur la pelouse est un doux euphémisme. Il y a d'abord eu ceux qui n'ont pas digéré ce nul contre la France (0-0) ce vendredi. Xavi Simons a avoué que l'annulation de son but est "difficile à digérer" et Ronald Koeman n'a pas non plus caché son agacement sur cette décision. "Pour moi c'est clairement un but valable", a lancé le sélectionneur des Pays-Bas, au micro de la chaîne de télévision publique néerlandaise NOS. Mais dans l'autre pays du fromage, c'est la prestation d'ensemble qui a surtout été indigeste.

Aussi bien les Oranje que les Bleus n'ont pas convaincu à Leipzig. Alors les critiques ont fusé de la part des consultants. "On s'est contenté d'un point et je trouve que c'est dommage. (…). Si vous voulez faire quelque chose dans cette compétition, vous devez en montrer plus et vous devez notamment être capables de contre-attaquer avec plus de puissance et de conviction", a lancé l'ancien international néerlandais Rafael van der Vaart dans Voetbal.

Et si son collègue Pierre Van Hooijdonk a tracé le même sillon - "Je n'ai rien vu sur le plan offensif de la part des Pays-Bas. (..) Ce fut un match décevant" -, l'ancien attaquant aux 46 sélections avec les Oranje s'est surtout permis un tacle violent contre Didier Deschamps. "Les deux équipes ont eu le point qu'elles voulaient. C'est ainsi que les deux sélectionneurs ont abordé ce match. Et Deschamps… Quand on voit cette sélection. Certes, Mbappé a dû renoncer mais il titularise Rabiot (ndlr : à gauche), alors qu'il peut aussi compter sur Kolo Muani, Barcola et Coman. C'est du football de merde avec un tel matériel à disposition."

Alors que l'équipe de France a encore démontré un manque d'efficacité inquiétant dans cet Euro, le patron des Bleus appréciera. Mais il est habitué à ce genre d'attaques depuis des années maintenant. Et il sait bien que l'important sera d'être au rendez-vous le 14 juillet prochain à Berlin. Car avec lui, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse…