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Equipe de France - Préparation réduite, pépins physiques, mercato : les défis de Didier Deschamps avant l'Euro 2024
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Publié 29/05/2024 à 17:30 GMT+2
La majorité du groupe tricolore retenu pour l'Euro 2024 en Allemagne (14 juin - 14 juillet) s'est réunie ce mercredi à Clairefontaine. Le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps a lui donné sa première conférence de presse en début d'après-midi. L'occasion d'apporter quelques éléments de réponses sur les défis de taille qui l'attendent, avec son staff, d'ici la grande compétition. Et pendant.
Kanté au milieu, Tchouaméni en défense : "J'imagine bien Deschamps tenter le pari"
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C'est le top départ d'une aventure qui, dans le meilleur des mondes, durera six semaines et demie. 20 des 25 joueurs retenus par Didier Deschamps pour disputer l'Euro en Allemagne cet été (14 juin - 14 juillet) ont débarqué à Clairefontaine mercredi. Le sélectionneur tricolore a lui livré sa première conférence de presse du rassemblement. L'occasion de balayer les défis qui attendent les Bleus avant et pendant la compétition.
La préparation réduite
20 jours en comptant ce mercredi, celui des retrouvailles à Clairefontaine. L'équipe de France a moins de trois semaines pour préparer son entrée en lice contre l'Autriche le 17 juin, et deux semaines en étant au complet, puisque les cinq "retardataires" (Ferland Mendy, Eduardo Camavinga, Aurélien Tchouaméni, Théo Hernandez, Olivier Giroud) ne rejoindront le groupe que lundi.
C'est mieux que lors de la Coupe du monde au Qatar (disputée en plein milieu de saison), semblable au dernier Euro. Mais pas suffisant aux yeux des sélectionneurs. "Les périodes de préparation sont de plus en plus réduites en mettant hors contexte la Coupe du monde au Qatar. Au Brésil (en 2014) on avait eu 28 jours. Là, par l'obligation d'avoir deux matches amicaux, on peut parler de préparation, sans que cela en soit vraiment une. On va à l'essentiel".
Il faudra en faire de même lors de la phase de poules, avec un délai de quatre jours entre les matches pour la troisième compétition de rang, contre cinq en 2018 pour le Mondial en Russie. "La notion de fraîcheur est essentielle pour les grandes compétitions. L'espace entre les matches est de quatre jours, ça fait un jour de récupération en moins", a rappelé DD, qui a aussi mis le doigt sur la fatigue "plus importante" observée lors du rassemblement de mars par plusieurs sélectionneurs.
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"Avec Kanté, Deschamps a forcément quelque chose derrière la tête…"
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La gestion des organismes
La gestion de la fatigue et des organismes, justement, sera observée de près. En particulier au sein d'un groupe aux temps de jeu très divers, et qui ne sera au complet que lundi. "C'est une petite fenêtre. On va faire en sorte d'avoir un travail un peu plus individualisé et un travail d'oxygénation pour la quasi-totalité du groupe sur ces trois ou quatre prochains jours. Certains se sont arrêtés plus tôt. N'Golo (Kanté) a joué lundi soir, on va adapter".
Une attention particulière sera portée à certains cadres qui ont connu de récents pépins physiques : Mike Maignan s'est luxé le doigt jeudi dernier après une blessure aux ischio-jambiers, Kingsley Coman est engagé dans une course contre la montre pour retrouver la forme, après des blessures aux adducteurs en avril, et au genou gauche le 20 mai, et Aurélien Tchouaméni ne jouera pas la finale de la Ligue des champions samedi à cause d'une fracture de fatigue au métatarse du pied gauche.
"En suivant le protocole, je n'ai pas d'inquiétude sur le fait qu'il pourra être rétabli, a tenté de rassurer Deschamps au sujet de son milieu de terrain. Le délai de cicatrisation et de guérison est plus que jouable". "Je ne suis pas inquiet sur l'état des troupes, a-t-il poursuivi en prenant plus de hauteur. On gère au cas par cas, en n'ayant pas toutes les réponses aujourd'hui". Et donc, forcément, quelques interrogations en tête.
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"Derrière Henry, proche de Mbappé" : Où classer Giroud dans le top des attaquants bleus ?
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La liste élargie
Si Didier Deschamps a le luxe de pouvoir compter sur tout un groupe en pleine forme, il fera face à un autre casse-tête, celui des choix. Avec une nouvelle donne pour un Euro : la gestion d'une liste de 25 joueurs, qui aurait pu aller jusqu'à 26, l'UEFA ayant décidé d'imiter ce qu'avait autorisé la FIFA lors du Mondial au Qatar, à la différence que cette fois, aucun joueur n’aura à rester en tribunes.
"Il faut concerner tout le groupe et l'objectif est de ne perdre personne comme les listes sont plus élargies. Sans la notion de groupe, c'est compliqué d'être compétitifs, a rappelé DD. Je ne pourrai pas donner un temps de jeu équivalent à tous. C'est faire en sorte de les maintenir concernés. Ils sont là parce que je considère qu'ils ont leur place". En Allemagne, Deschamps n'emmènera "que" huit défenseurs pour quatre postes. Mais sept milieux de terrain et sept attaquants pour trois places à chaque fois.
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Faut-il s'inquiéter pour Mbappé avant l'Euro ?
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Le mercato
Le cas Kylian Mbappé, dont l'annonce de la signature au Real Madrid est pressentie pour la semaine prochaine par la presse espagnole, va évidemment occuper une bonne partie de l'espace médiatique dans les prochains jours. "Ça ne dépend pas de moi. Ils décideront quand ce sera le moment d'officialiser. Dans la mesure du possible, je m'adapterai par rapport au collectif et à l'équipe de France", a expliqué Deschamps.
S'il y a bien une donnée qui ne change pas au fil des compétitions, c'est cette agitation des clubs à l'intersaison, qui concernera évidemment bien plus que le joueur du PSG. "Ça peut arriver que j'en parle avec eux, ce sont des décisions qui leur appartiennent. C'est le lot à chaque fin de saison. Quand une décision est prise, je m'adapte. Il faut trouver le bon timing pour que ça puisse se faire sans que ça aille à l'encontre de l'objectif collectif". Et comme les timings sont de plus en plus serrés...
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