Euro 2024 : L'Espagne remporte son 4e Euro en dominant l'Angleterre en finale (2-1)
ParDamien Dorso
Publié 14/07/2024 à 22:53 GMT+2
La meilleure équipe de cet Euro est bien celle sacrée. Ce dimanche, l'Espagne a remporté son quatrième Euro (1964, 2008, 2012 et 2024) en dominant l'Angleterre dans une finale très animée en seconde période (2-1). C'est Mikel Oyarzabal qui a délivré la Roja en fin de match, après les buts de Nico Williams et Cole Palmer. Une juste récompense pour un parcours parfait.
Est-ce le début d'une dynastie pour l'Espagne ?
Video credit: Eurosport
La Roja règne de nouveau sur le Vieux Continent. L'Espagne a remporté l'Euro 2024 en dominant l'Angleterre en finale, dimanche à Berlin (2-1). D'abord fermée, la rencontre s'est ouverte en seconde période avec la réalisation de Nico Williams (47e), l'égalisation de Cole Palmer (73e) puis le but de la victoire signé Mikel Oyarzabal (86e). La sélection espagnole, de loin la plus séduisante du tournoi, s'offre un quatrième sacre européen après ceux de 1964, 2008 et 2012. Un record.
Ce duel au sommet entre l'équipe la plus joueuse de la compétition et le finaliste malheureux de la dernière édition a débuté comme attendu. L'Espagne a tout de suite mis le pied sur le ballon et misé sur ses deux jeunes ailiers pour percuter. Williams s'est voulu mordant côté gauche mais était suivi de près par Kyle Walker, Marc Guéhi ou John Stones. Lamine Yamal, lui, s'est heurté à un Luke Shaw titulaire surprise et très costaud.
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"La génération Kane doit devenir la génération Bellingham"
Video credit: Eurosport
Une seconde période de feu
Si Fabian Ruiz et Rodri ont régné sur l'entrejeu, la Roja s'est aussi révélée hésitante car crispée par l'enjeu à l'image de Dani Olmo. Elle a tenu le ballon en première période sans réellement inquiéter Jordan Pickford et sa défense parfaitement regroupée. Dans ce contexte, le trio offensif anglais composé de Phil Foden, Harry Kane et Jude Bellingham, a très peu vu le ballon. Le premier s'est cependant procuré la meilleure occasion juste avant la pause avec une reprise en angle fermé captée par Unai Simon.
Ce fut pauvre avant la pause puis tout s'est emballé à la reprise. Blessé, Rodri a cédé sa place à Martin Zubimendi (46e). L'Espagne a cependant très vite évacué ce coup dur en jouant comme elle sait le faire.  Dani Carvajal a réalisé une superbe ouverture en déviation vers Yamal qui a repiqué dans l'axe et servi idéalement Williams pour l'ouverture du score (1-0, 47e). Dans la foulée, l'ailier qui a fêté ses 22 ans il y a deux jours a failli permettre à Olmo de faire le break mais la reprise du joueur de Leipzig s'est révélée trop croisée (49e).
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Nico Williams, buteur face à l'Angleterre en finale de l'Euro 2024
Crédit: Getty Images
Kane toujours bredouille
Encore discret bien que précieux dans son jeu en pivot et son pressing, Alvaro Morata a aussi raté le cadre pour des Espagnols déchaînés (55e). Dos au mur car menée au score, l'Angleterre de Gareth Southgate a tout de même réagi. Bellingham s'est enfin montré avec une belle frappe de peu à côté de la cible (64e). Jordan Pickford, lui, a tenu tête à Yamal et à l'Espagne qui voulait frapper en contre-attaque (73e). Maintenus en vie par leur portier, les Three Lions ont égalisé par Palmer, entré en jeu quelque instants plus tôt, d'une reprise rasante parfaitement placée (1-1, 73e).
Entre des Anglais portés par leurs milliers de supporters en transe et des Espagnols toujours supérieurs techniquement, le dernier quart d'heure s'annonçait plein de suspense. Pickford a encore résisté à Yamal (82e). Le dernier rempart anglais n'a cependant rien pu face à la reprise en taclant d'Oyarzabal sur un centre de Marc Cucurella (2-1, 86e). Malgré une folle triple occasion sur corner avec un sauvetage d'Olmo sur la ligne (90e), l'Angleterre a perdu sa seconde finale de l'Euro de suite. Bukayo Saka et les autres subissent une nouvelle désillusion.
Sorti à l'heure de jeu car impuissant, Harry Kane, lui, n'a toujours pas gagné le moindre trophée. Comme d'autres dans cet Euro, sa sélection a été punie pour son manque de dynamisme offensif. De son côté, l'Espagne de Luis De La Fuente a été récompensée en restant fidèle à ses principes de jeu faits de maîtrise technique collective et de prises de risques individuelles. Elle est arrivée au sommet de l'Europe tout en donnant une leçon à ses voisins.  
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