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Ces espoirs espagnols savent sur qui prendre exemple : leurs "ancêtres" de 2013

Cyril Morin

Mis à jour 27/06/2017 à 15:37 GMT+2

EURO U21 - Brillamment qualifiée pour les demi-finales de l’Euro où elle affrontera l’Italie ce mardi (21h), la génération U21 espagnole est promise à un grand avenir. Et, histoire de continuer à grandir, les espoirs seraient bien avisés de s’inspirer de la génération vainqueur de 2013.

L'équipe U21 d'Espagne face à la Macédoine

Crédit: Getty Images

C’est un petit clin d’œil de l’histoire. Alors que s’ouvre ce mardi les demi-finales de l’Euro U21, l’Italie et l’Espagne se retrouvent pour un affrontement sulfureux mais également historique. Car c’est tout simplement un remake de la finale de 2013. A l’époque, la troupe emmenée par Julen Lopetegui disposait très facilement d’une Squadra Azzurra composée de Verratti ou encore Insigne (4-1). Un sacre total qui a porté cette génération au sommet du foot espagnol mais désormais aussi européen.
Il suffit de jeter un coup d’œil à la feuille de match de l’époque. Sur le onze titulaire, que des joueurs de premier rang, ou presque. David De Gea est aujourd’hui l’un des meilleurs à son poste et brille dans les cages de Manchester United. Thiago Alcantara et Koke sont des moteurs aussi bien au Bayern qu’à l’Atlético. Isco est devenu un pion essentiel de Zinedine Zidane au Real tandis qu’Alvaro Morata se sublime dans son rôle de supersub après avoir flambé à la Juventus. Autant de cracks dans des top clubs européens, cela dit quelque chose. Au-delà du talent intrinsèque de cette génération, chacun a su pousser dans le bon sens pour respecter les promesses entrevues.
L'équipe d'Espagne sacrée en 2013 et leurs clubs actuels
Il y a quelques échecs, c’est évident. Voir Tello bloqué à 4 petits buts en 42 matches avec la Fiorentina peut provoquer un petit pincement au coeur. Tout comme voir Illaramendi avoir "raté" son test au Real Madrid (2013-2015). Il n’empêche, constater une génération d’espoirs confirmer ainsi au niveau supérieur n’a rien d’acquis ou de naturel. Demandez à Anthony Le Tallec ou Florent Sinama-Pongolle. C’est là tout le mérite de ces équipes jeunes espagnoles qui savent aussi s’appuyer sur des principes de jeu clairs et identifiés, en plus de regorger de talents.
Et de talent, cette génération 2017, n’en manque clairement pas. Entre un Marco Asensio qui s’affirme de jour en jour comme le futur du Real, un Saul Niguez qui brille déjà avec l’Atlético ou un Hector Bellerin convoité par le Barça, difficile de ne pas considérer que la route empruntée semble prendre la direction des sommets. Comme souvent.
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