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Eternelle Italie

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/06/2012 à 23:05 GMT+2

L'Italie a créé la surprise en battant l'Allemagne (2-1) grâce à deux buts de Mario Balotelli. Elle affrontera l'Espagne en finale dimanche.

Italie Allemagne joie

Crédit: AFP

Douze ans après sa cruelle défaite face à la France (2-1 a.p.), l'Italie disputera à nouveau la finale de l'Euro. Les Italiens ont créé une petite sensation en éliminant l'Allemagne (2-1), favorite de cette confrontation, grâce à un doublé de Mario Balotelli (20e, 36e) contre un but sur penalty de Mesut Özil (90e+2). Ils tenteront d'ajouter un deuxième titre de champion d'Europe à leur palmarès, le premier depuis 1968, dimanche face à l'Espagne, tenante du trophée et qui s'était imposée mercredi devant le Portugal (0-0, 4-2 t.a.b.). Il s'agira de retrouvailles entre deux équipes qui s'étaient séparées sur un score de parité en phase de poules (1-1).
Si l'Italie a encore affiché ses vertus collectives pour sortir l'Allemagne, elle doit aussi son succès à Mario Balotelli. L'avant-centre transalpin suscitait plutôt la controverse depuis le début du tournoi. Face au vice-champion d'Europe en titre, le joueur de Manchester City a fait l'unanimité. D'abord en ouvrant la marque de la tête, sur un centre d'un excellent Antonio Cassano après une action initiée par Andrea Pirlo (1-0, 20e). Puis en offrant un break d'avance à son équipe d'une frappe surpuissante à l'entrée de la surface, sur une ouverture en profondeur de Riccardo Montolivo (2-0, 36e). Un doublé qui permet à Super Mario de rejoindre l'Allemand Mario Gomez, le Russe Alan Dzagoev, le Croate Mario Mandzukic et le Portugais Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs de cet Euro 2012 avec trois réalisations. Comme face à l'Angleterre, où Andrea Pirlo et Gianluigi Buffon avaient guidé l'Italie vers la qualification, les Transalpins ont pu compter sur le talent de leurs individualités pour faire la différence.
Klose et Reus ne changent rien
L'Allemagne ne peut pas en dire autant, même si c'est surtout collectivement que la Mannschäft a fini par sombrer dans cette demi-finale. Les Allemands ne sont quasiment jamais parvenus à faire la différence, même s'ils auraient pu profiter d'une certaine fébrilité de la défense italienne en début de match. Andrea Pirlo a ainsi dû sauver sur sa ligne une reprise de Mats Hummels après une sortie manquée par Gianluigi Buffon sur un corner (8e). Les entrées à la pause de Miroslav Klose et de Marco Reus, à la place de Mario Gomez et Lukas Podolski, n'ont pas permis à l'Allemagne d'inverser la tendance.
L'Italie a gardé le contrôle du jeu, et Buffon a fait le nécessaire sur les rares occasions allemandes, notamment un coup franc de Reus qu'il a détourné sur sa barre (55e). Le penalty transformé par Mesut Özil (2-1, 90e+2) suite à une main italienne n'a rien changé. Comme toujours depuis 2006, l'Allemagne terminera placée, mais pas gagnante. Elle est tombée de haut devant une équipe italienne qui avait pourtant démarré le tournoi dans un contexte très troublée avec le Calcioscommesse. Encore une fois, elle a montré qu'elle pouvait faire abstraction des affaires.
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