Euro 2025 - L'équipe de France s'arrête en quart de finale, battue par l'Allemagne aux tirs au but (1-1, 5-6)

Quelle désillusion pour l'équipe de France ! En supériorité numérique dès la 13e, les Bleues avaient ouvert le score et disposaient d'un boulevard devant elles pour rejoindre l'Espagne en demi-finale. Mais l'Allemagne, cette fameuse bête noire, a tenu bon malgré une domination quasi-totale des Françaises (1-1, 5-6 t.a.b.). Il n'a manqué que l'efficacité. Et c'est un rêve qui s'éloigne pour de bon.

Selma Bacha dépitée lors de France - Allemagne, quart de l'Euro 2025

Crédit: Getty Images

Bis repetita. Comme lors de l’Euro féminin 2022, la France est éliminée au stade des quarts de finale par l’Allemagne, octuple championne d’Europe (1-1, 5-6 après les tirs au but). Mais, cette fois, les regrets pourraient être encore plus grands. Car les Bleues se sont retrouvées en supériorité numérique pendant une bonne partie de la rencontre. Elles ont même été devant au score, avant de se faire cueillir sur un corner puis de buter sur une défense allemande d’une solidarité et d’une solidité exemplaire. Elle a poussé les Françaises jusqu’à l’épreuve des tirs au but, pendant laquelle An-Katrin Berger a été décisive à deux reprises.
Si près, mais encore si loin : voilà une phrase qui pourrait résumer à merveille le quart de finale au scénario terrible qu’a vécu la France face à l’Allemagne, à l'Euro féminin 2025. Cette rencontre, difficile d’un point de vue physique, et tendue dans la plupart des duels, a été un véritable ascenseur émotionnel. Les Françaises se sont vues dans le dernier carré, mais elles n’ont pas su terminer le travail. Il y a pourtant eu un gros coup de pouce du destin : l’expulsion de Kathrin Hendrich, coupable d’avoir tiré les cheveux de Griedge Mbock sur un coup franc (13e). Un geste qui a permis à Grace Geyoro de marquer un penalty et de mettre les Bleues sur de bons rails (1-0, 15e).
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Grace Geyoro ouvre le score face à l'Allemagne pour les Bleues

Crédit: Getty Images

L’Allemagne trop solide derrière, la France trop fébrile devant

À 11 contre 10 et, mieux, devant au score, la France aurait dû enfoncer le clou. Mais elle a loupé le coche. Elle a aussi été d’une naïveté impardonnable sur un corner envoyé au premier poteau pour récompenser le déplacement de Sjoeke Nüsken, qui a piégé tout le monde (1-1, 25e). Armée d’une défense de fer, l’Allemagne n’a jamais donné l’impression d’évoluer en infériorité numérique, ce qui en dit long sur le manque d’inspiration offensive des Bleues, alors qu’elles avaient inscrit la bagatelle de 11 buts lors de la phase de groupes. La panne est arrivée au pire moment.
La France a quand même failli reprendre l’avantage grâce à Delphine Cascarino, à l’issue d’une rare combinaison réussie. Mais une position de hors-jeu l’a privée de ce but inscrit avec une madjer (40e). En deuxième période, c’est Mäelle Lakrar qui s’est retrouvée hors-jeu sur un tir gagnant de Geyoro, proche du doublé (57e). Très occupée à défendre, l’Allemagne a quand même trouvé le moyen de faire trembler les Bleues en obtenant un penalty pour une faute de Lakrar, penalty fort heureusement repoussé par Pauline Peyraud-Magnin (69e).
Il faut quand même souligner la prestation incroyable d’An-Katrin Berger. Aidée par sa défense, la gardienne de l’Allemagne s'est fendue de gestes décisifs, à l’image de cette parade sur sa ligne pour empêcher Janina Minge de marquer contre son camp sur une tête en retrait (103e). Elle a renfilé son costume de sauveuse lors de l’épreuve des tirs au but, en stoppant la première et la dernière tentative des Bleues, quand Peyraud-Magnin n’a pas pesé du tout. Les Bleues peuvent s’en mordre les doigts : un boulevard s’est dessiné, mais c’est une nouvelle sortie de route précoce à l’arrivée. Comme lors des précédentes compétitions internationales.
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