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Blanc sort le plan C

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ParEurosport

Mis à jour 02/09/2010 à 09:16 GMT+2

L'équipe qui jouera face à la Biélorussie vendredi devrait être un 4-4-2 avec deux meneurs excentrés, Malouda et peut-être Ménez en soutien d'Hoarau et Rémy. Mexès et Rami seront confirmés en défense centrale. La concurrence la plus vive s'exerce au milieu (A.Diarra, Diaby, M'Vila).

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Crédit: Eurosport

Comme il le faisait à Bordeaux, et le contenu de Norvège - France l'a montré, Laurent Blanc devrait appuyer son projet de jeu en équipe de France sur un 4-4-2 en losange ou un 4-2-3-1 plus compact, celui avec lequel il estimait plus prudent de faire jouer les Girondins en Ligue des champions. Nasri et Gourcuff sont deux profils adaptés pour soutenir les attaquants dans ces configurations avec "vrai" numéro 10, mais l'absence de l'un (blessé) et de l'autre (suspendu) va l'obliger à rabattre toutes les cartes pour la réception de la Biélorussie vendredi, le premier match en compétition de son mandat, comptant pour les qualifications de l'Euro 2012. "C'est dommage que les meneurs de jeu 'classiques' soient absents, a commenté le sélectionneur à son arrivée à Clairefontaine. Ceux qui améliorent le jeu de ton équipe sont toujours des gens importants. Je ne peux pas remplacer un meneur de jeu par quelqu'un qui ne l'est pas. Il va peut-être falloir positionner l'équipe autrement."
Autrement, c'est, selon toute vraisemblance en 4-4-2 avec deux meneurs excentrés. Blanc a le matériau pour évoluer en 4-3-3 "à la Lyonnaise", mais il est très improbable qu'il y recoure. La première raison est qu'il ne s'y est jamais montré très sensible. En trois saisons à Bordeaux, il a utilisé cette organisation une poignée de fois. La seconde, et la principale, est que le nombre d'attaquants de pointe convoqués (cinq) trahit une volonté de jouer avec deux pointes. Là encore, Blanc n'officialise rien mais fait comprendre les choses. "On est à domicile. Vous savez dans quel climat on va jouer ce match. On va tout mettre en oeuvre pour faire du jeu. Cela peut conduire à privilégier un certain système."
Pas de surprise derrière
Benzema passait mercredi des examens à l'hôpital de Rambouillet pour déterminer si sa cheville droite allait l'autoriser à rester à Clairefontaine jusqu'à la fin du stage. Numéro un virtuel sur le papier - 28 sélections, 8 buts et une licence au Real Madrid - l'ex-Lyonnais fera le point vendredi. Il semble hors course. Guillaume Hoarau, en revanche, a tous les atouts d'un partant certain. Il était titulaire à Oslo malgré son manque d'expérience et on a déjà beaucoup disserté sur son profil "à la Chamakh". Son partenaire en attaque serait, vu les informations qui ont filtré dans la presse sur le huis clos de mardi soir, Loïc Rémy. Ce serait conforme à tout le bien que Laurent Blanc dit du joueur et à la prestation encourageante du nouveau Marseillais à Bordeaux. Derrière eux ? Laurent Blanc dit trop de bien de Florent Malouda pour qu'il ne le titularise pas. C'est beaucoup plus ouvert côté droit où Jérémy Menez part avec une longueur d'avance devant Mathieu Valbuena.
L'architecture défensive de l'équipe fait elle aussi peu de doutes, même s'ils sont trois pour deux places de milieu défensif. Alou Diarra est probable vu son expérience (26 sélections), ses rapports privilégiés avec Laurent Blanc et le goût du sélectionneur pour une "sentinelle devant la défense". Abou Diaby part avec un a priori favorable puisqu'il avait une chasuble de titulaire mardi. Mais Yann M'Vila a marqué des points en Norvège et son profil de milieu qui fait jouer l'équipe épouse parfaitement la philosophie du sélectionneur. Mardi, le Rennais y croyait dur comme fer. Aucune surprise n'est à attendre derrière : Bacary Sagna et Gaël Clichy seront dans le onze de départ sur les côtés. Philippe Mexès et Adil Rami prolongeront leur expérience commune d'Oslo, même si c'est clairement un pari. "Rien ne dit que ces joueurs ne vont pas s'imposer, répond le sélectionneur. Pour bâtir, il faut faire confiance aux joueurs, même s'ils ont un état de forme fluctuant, sinon la défense changerait à chaque match. On essaye de donner du temps de jeu à certains secteurs fondamentaux, et on espère que cette confiance sera récompensée par un niveau de jeu élevé." Hors Evra, en défense, les absents du moment (Abidal, Squillaci...) ont été choisis par le sélectionneur. Pour les quatre de derrière, on frôle le plan A. Il faudra que ça se voit.
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