Bienvenue à tous pour suivre l'avant-match et le match Biélorussie - France, dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2012. Les Bleus, leaders du groupe D avec 12 unités au compteur, ont une chance de mettre leur adversaire du soir au pas en cas de victoire à Minsk. Coup d'envoi 20h45.

Ce soir, n'oubliez pas que vous pourrez visionner les images du match en direct grâce à notre partenariat avec Téléfoot. Rendez-vous sur telefoot.fr.

Les Bleus aussi sont arrivés. Frédéric Callanges, de TF1, twitte infos et photos avec le compte de Téléfoot.

Qui sera capitaine ce soir ? Laurent Blanc, qui tranchera le sujet définitivement le 10 juin prochain, a confié que cela pourrait être Alou Diarra. Le Bordelais est d'ailleurs venu en conférence de presse, jeudi. Un indice. Pas une certitude...

Si l'on se fie au dernier huis clos des Bleus, jeudi, Abou Diaby et Mamadou Sakho seront titulaires ce soir. Eric Abidal également. Réponse d'une minute à l'autre.

Comment s'appelle le meilleur joueur français ? Berndt Stange, sélectionneur de la Biélorussie, s'en est sorti comme il pouvait. "Si Messi était français, je dirais que c'est Messi."

Nous sommes à une heure et cinq minutes du match. Le stade est toujours dégarni. A peine 1000 spectateurs. On a du mal à croire que l'enceinte sera pleine.

Le stade sera-t-il plein ? Difficile à savoir. Une chose est certaine, des supporters biélorusses sont venus par petites grappes acheter des places aux guichets qui bordent le stade de Minsk. Ceci jusqu'au dernier moment... Jusqu'ici, l'engouement pour le match reste très discret dans ce pays indépendant depuis la chute de l'URSS en 1991

A noter que la rencontre va débuter à 21h45 heure locale. Ce qui n'a rien d'un détail puisqu'il fait très chaud en Biélorussie à cette période de l'année. Jeudi, l'entraînement des Bleus a d'ailleurs été reculé d'une heure pour ne pas que les organismes - déjà bien entamés à cette période de l'année - ne souffrent tôt.

Lors de la même conférence, un autre journaloste biélorusse a demandé en français à Blanc s'il avait des envies de vengeances. Le mot - qui n'était sans doute pas celui que le journaliste souhaitait utiliser - n'a pas plu au sélectionneur. "Restons dans le domaine sportif", a-t-il demandé.

A l'instant, les joueurs biélorusses pénètrent sur la pelouse pour l'échauffement.

Si la pelouse du stade Dynamo semble de très bonne facture, l'enceinte fait son âge. Inauguré en 1934, le plus grand stade de Biélorussie (41.000 places) a accueilli des matches de football durant les Jeux de Moscou (1980). D'ailleurs, la vasque olympique trône toujours le long du terrain. C'est un stade d'une autre époque qui est loin des standards des grands clubs de l'ouest.

Minsk ayant été touchée récemment par un attentat dans le métro, la sécurité est renforcée dans le stade. Votre serviteur a notamment été fouillé deux reprises. Actuellement, des militaires commencent à de déployer dans l'enceinte.

Fernand Duchaussoy, en campagne pour la présidence de la FFF, a fait le déplacement. L'actuel patron de la fédération est actuellement sur le terrain aux côtés d'Alain Boghossian. Aucun joueur n'est encore sur la pelouse.

Durant la conférence de presse d'avant-match, un journaliste local a demandé à Laurent Blanc ce qu'il pensait de la pelouse. Ce dernier a répondu du tac-au-tac : "Je ne sais pas, je ne l'ai pas encore vue". Quelques minutes plus tard, le sélectionneur a dû être rassuré. La pelouse, qui a été laissée "au repos" ces dernières semaines est d'une belle qualité. Elle ne devrait pas désavantager les Tricolores si ceux-ci appliquent les préceptes de jeu de Blanc.

C'est la deuxième fois de l'histoire que les deux équipes nationales croisent le fer. La première, personne ne l'a oubliée, c'était le 3 septembre au Stade de France. Les visiteurs s'étaient imposés 1-0. La campagne des Bleus avait fort mal débuté, ainsi que la carrière de sélectionneur de Laurent Blanc qui avait aussi perdu en Norvège (1-2) en août. Blanc était alors le premier sélectionneur tricolore à entamer son ère par deux défaites depuis Gérard Houllier (1992).