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Ménez et Nasri, le réveil

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ParEurosport

Mis à jour 12/10/2011 à 00:45 GMT+2

L'analyse individuelle du match des Bleus, longtemps médiocres, met en valeur le travail Jérémy Menez et Samir Nasri dans la dernière demi-heure. Dans la souffrance, ils ont su réaliser les gestes nécessaires pour perforer la défense bosnienne quand cela devenait urgent.

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Crédit: Eurosport

LLORIS (5) : Sans être trop sollicité, il a dégagé une impression de sûreté somme toute habituelle, en dehors d'un tir mou de Dzeko relâché alors qu'il pouvait le capter (75e). Propre dans ses rares interventions, il fut livré à lui-même sur le but bosnien. Très frustrant.
REVEILLERE (4) : Un ballon perdu devant Lulic près du but de Lloris (5e) l'a très mal fait rentrer dans son match. Il a été plus sérieux ensuite, n'a pris aucun risque mais a souffert sur de nombreux duels. Comme tous les défenseurs.
RAMI (4) : Dans le dur. Le défenseur de Valence a autant souffert qu'il avait rayonné à l'aller. Il avait dit qu'il réfléchirait à deux fois avant de lancer une grande chevauchée vers l'avant, mais une montée totalement ratée l'a précipité, lui et l'équipe, dans une longue période de doute (6e). Dzeko a eu l'ascendant sur lui. Jusqu'au bout...
ABIDAL (4) : Rouillé, le défenseur du Barça. Après dix jours au petit soin pour récupérer de sa contracture, Abidal manquait de foot et cela s'est vu. Souvent en retard dans sa prise de décision et dans ses interventions, il fut l'ombre du cadre attendu. Toujours aussi insaisissable à ce poste...
EVRA (5) : En grosse difficulté dans les premiers instants, comme un enfant défendrait face à des hommes, il a repris ses esprits au fil des minutes, sans toutefois devenir le grand latéral gauche version Manchester United. Des montées peu tranchantes. Une défense déterminée mais brouillonne. Le Stade de France connaît cette musique. Un contrôle raté alors qu'il arrivait face au but (85e) aurait pu changer son bilan.
M'VILA (5) : L'un de ses moins bons matches en équipe de France. Il a manqué d'agressivité, de précision dans les transmissions et de patience. Bref, de tout ce qui le rend si précieux depuis le début de l'ère Blanc. La qualité de passe des Bosniaques l'a beaucoup perturbé dans son placement et a altéré sa légendaire lucidité.
CABAYE (4) : N'a pas pu suppléer M'Vila dans ses défaillances et, au contraire, en étant beaucoup moins clinique qu'en Roumanie ou que face à l'Albanie, a participé lui aussi à l'abandon du milieu de terrain. Sa qualité de conservation a notamment fait défaut aux moments où les Bleus en auraient eu le plus besoin. Il a été remplacé par Gameiro (61e), qui a eu peu d'occasions de se mettre en valeur.
NASRI (5) : Longtemps, très longtemps, on a revu le Nasri que la position de meneur axial semble dérégler en équipe de France. Trop sobre ou peu inspiré, maladroit sur les coups de pied arrêtés, globalement inutile, il a hissé son niveau de jeu dans le dernier quart du match, en revenant à un positionnement plus excentré, côté gauche. Cela s'est matérialisé par un beau coup franc enroulé dévié sur la barre (72e) puis par l'action qui amène le penalty, transformé par lui-même d'un contre-pied net (73e).
MENEZ (6) : Pendant 60 minutes, il nous a refait France - Biélorussie (0-1). Milieu droit théorique, il a beaucoup dézoné, beaucoup couru dans le vide et perdu une somme de duels. Mais il a été le plus énergique après l'heure de jeu et, même si elles furent rustiques, deux percées, droit devant, ont commencé à ouvrir des brèches dans la défense bosnienne quand le dernier chapitre de la rencontre s'ouvrait. L'un de ses centres aurait pu amener le but de la victoire (87e). Un gros finish qui doit le libérer pour la suite.
MALOUDA (4) : A peu près le même match que face à l'Albanie, mais sans but, ce qui lui a valu une bronca très dure lors de sa sortie à la 61e minute. A son crédit, un jaillissement à l'origine de la première occasion française (9e). A son débit, toujours le même compromis entre manque de percussion, de saignant défensif et de fiabilité dans l'occupation de sa zone. A sa place, Martin a fait apprécier son toucher de balle et un très beau coup franc dévié sur la barre (69e).
REMY (6) : Avant-centre puis joueur de couloir droit après l'heure de jeu, il lui a manqué de la précision dans la zone de vérité pour réussir son match. Son contrôle trop long après un beau dribble qui lui ouvrait le chemin du but (9e) aurait pu changer le cours de la soirée. Quand les Bleus ont souffert, il a été celui qui a semé le plus de doutes dans les esprits bosniens. Quelques gestes de classe, comme ce centre fort devant le but qui ne demandait qu'à trouver quelqu'un (51e). Il a cédé sa place à A. Diarra (81e), entré pour conserver le nul. Le temps de tacler Pjanic qui filait au but et de récolter une suspension pour le premier match de l'Euro 2012.
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