Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

FIFA - Infantino est candidat à sa réelection à la tête de la FIFA

ParAFP

Mis à jour 31/03/2022 à 18:14 GMT+2

FIFA - Gianni Infantino a profité du congrès annuel de la FIFA pour annoncer sa candidature à sa réelection à la tête de l'instance dirigeante du football mondial en 2023. Rassembleur, il a d'abord fait un pas en arrière sur l'éventualité d'une Coupe du monde biennale, avant de déclarer le Qatar "exemplaire" suite aux progrès du pays sur les questions des droits humains avant l'arrivée du Mondial.

Gianni Infantino auf dem Weltkongress

Crédit: Getty Images

Gianni Infantino s'est positionné en rassembleur devant une planète football divisée. Le président de la Fifa a annoncé jeudi, à Doha, briguer sa réélection en 2023, tout en reculant sur l'inflammable projet de Mondial biennal et plaidant les "progrès" du Qatar sur les droits humains en vue du Mondial 2022.
La Fifa n'a jamais proposé de Coupe du monde biennale
Profitant du Congrès annuel de l'instance, à la veille du tirage au sort vendredi de la Coupe du monde au Qatar (21 novembre-18 décembre), le dirigeant italo-suisse a tenté de désamorcer plusieurs sujets brûlants, à commencer par la proposition visant à augmenter la fréquence de l'épreuve reine du football de quatre à deux ans.
picture

Arsène Wenger, ouvertement positionné en faveur d'une Coupe du monde biennale, et Gianni Infantino

Crédit: Getty Images

"La Fifa n'a jamais proposé de Coupe du monde biennale" mais a seulement étudié sa "faisabilité", a nuancé Infantino, qui avait pourtant longuement défendu cette idée ces derniers mois. Mais le front du refus, allant de l'Europe (UEFA) à l'Amérique du Sud (Conmebol) en passant par des associations de clubs ou de supporters, a semble-t-il poussé le patron de la Fifa à appeler désormais au "compromis" sur la réforme du calendrier international à l'horizon 2024.
picture

"Est-ce imaginable de partir à la Coupe du monde sans Giroud mais avec Ben Yedder et Nkunku ?"

Vers un nouveau mandat ?

Le polyglotte dirigeant, en poste depuis 2016, a clos ce 72e Congrès, en officialisant sa candidature en 2023 à un troisième et dernier mandat de quatre ans sous les applaudissements. Elu en 2016 avec la promesse de "restaurer l'image de la Fifa" engluée dans un scandale planétaire de corruption, Infantino n'a pour l'heure pas d'opposant majeur déclaré.
Le dirigeant, visé depuis juillet 2020 par une procédure pénale pour avoir rencontré secrètement le chef du Ministère public de la confédération helvétique, a pour lui son bilan économique. La Fifa prévoit un chiffre d'affaires record de 7 milliards de dollars (6,3 milliards d'euros) sur le cycle de quatre ans s'achevant en 2022, soit plus qu'attendu, à la faveur de la prochaine Coupe du monde.
picture

Infantino est au cœur d'une procédure pénale depuis 2020.

Crédit: Getty Images

Et, pour lui, l'heure n'est pas aux propositions clivantes. Même si la réforme du calendrier international masculin et féminin reste un dossier pressant, la Fifa ne l'avait pas inscrite à l'ordre du jour de son Congrès. Infantino a seulement mentionné jeudi que le Mondial des clubs, que la Fifa souhaitait naguère élargir à 24 clubs (contre 8 aujourd'hui), ferait partie des discussions. Certains évoquent un retour de la Coupe des confédérations, minitournoi à huit sélections disputé entre 1992 et 2019, ou un élargissement aux équipes américaines de la Ligue des nations, créée en 2018 par l'UEFA.

Le Qatar est "exemplaire" selon Infantino

A huit mois du Mondial-2022, le patron de la Fifa a aussi fait face à la controverse sur le droit des femmes et des personnes LGBT, ou aux polémiques sur le statut des travailleurs migrants employés sur les chantiers au Qatar... "Les travailleurs migrants blessés ou les familles de ceux qui sont morts dans la préparation de la Coupe du monde doivent être pris en compte", a fustigé Lise Klaveness, présidente de la fédération norvégienne, lors d'un discours offensif et remarqué.
Infantino a répondu en assurant que le travail accompli par Doha sur ce sujet était "exemplaire". "Bien sûr, tout n'est pas parfait, bien sûr ce n'est pas le paradis, mais aucun pays n'est le paradis", a-t-il estimé. L'émirat a aboli à partir de 2016 la "kafala", système de parrainage faisant des salariés des quasi propriétés de leur employeur, et introduit en 2020 un salaire minimal horaire (de 1,30 dollar aujourd'hui). Largement suffisant aux yeux d'Infantino.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité