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Euro 2013 : Les cinq raisons de croire en l'équipe de France féminine

Eurosport
ParEurosport

Publié 10/07/2013 à 08:32 GMT+2

Les Bleues figurent parmi les favorites de l’Euro féminin qui débute ce mercredi. Au pied du podium au Mondial 2011 comme aux JO 2012, elles peuvent croire à un premier sacre.

2013 Amical France-Finlande Joie Bleues Delie

Crédit: Panoramic

UNE EXPÉRIENCE SUPPLÉMENTAIRE
Il faut savoir apprendre de ses défaites. L’équipe de France féminine a pour objectif de respecter ce proverbe après avoir terminé quatrième au Mondial et aux Jeux Olympiques ces deux dernières années. Avec le vécu de ces deux grandes compétitions, les Bleues ont accumulé une expérience précieuse, une plus grande maturité qui sera importante dans la dernière ligne droite d’une telle compétition. Elles ont aussi un certain sentiment de revanche pour se transcender.
UNE CONCURRENCE MOINS RUDE
La France n’est pas la seule favorite de cet Euro et n’est peut-être pas la nation la mieux placée pour décrocher le Graal. Mais la présence des seules nations européennes est une bonne nouvelle en sachant que les Etats-Unis et le Japon ont trusté les finales des deux dernières compétitions majeures. Le Brésil, toujours menaçant, et le Canada, bronzé aux dépens des Bleus à Londres, ne sont pas là non plus. Quintuple tenante du titre, l’Allemagne se présente avec une équipe diminuée et rajeunie, la faute à six forfaits importants. La Suède, à domicile, sera tout de même un très sérieux prétendant.
DES RÉSULTATS SOLIDES
Ces derniers mois, les filles de Bruno Bini ont accumulé des matches face à des grandes nations, l’Allemagne et le Brésil par deux fois notamment. Elles n’ont perdu aucun de ces affrontements au sommet, ne concédant que des nuls. Le staff tricolore a donc forcément des éléments sur lesquels se baser pour bien aborder le Championnat d’Europe. Reste un point noir à corriger, l’efficacité offensive qui fait défaut depuis plusieurs années au très haut niveau. Marie-Laure Delie, auteure de 45 buts en 59 sélections, devra ne pas être trop esseulée. Laëtitia Tonazzi est malheureusement absente mais d’autres attaquantes sont capables de marquer régulièrement, comme Eugénie Le Sommer et Sandrine Brétigny.
ELLES SAVENT CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE
Lors du dernier match amical de préparation, une semaine avant son entrée en lice, la France s’est inclinée contre l’Australie (0-2). Un avertissement considéré comme "un mal pour un bien" par Bruno Bini. L’humilité ne pourra être que présente lors de l’entrée en lice contre la Russie vendredi, sans pour autant que le doute ne s’installe avec un simple accident. Le risque d’un excès de confiance est moins important alors que la série d’invincibilité s’était étendue à onze rencontres. "Plus personne ne nous embêtera avec ça", relève le sélectionneur.
AMANDINE HENRY, FACTEUR X
Ecartée de l’équipe de France depuis novembre 2010, Amandine Henry sera présente avec les Bleues. Rappelée dans le groupe au mois de mai, elle a subi une blessure musculaire qui ne l’empêchera pas d’être en Suède avec ses coéquipières. Et sur le terrain, elle pourrait avoir un rôle prépondérant dans les succès français. Considérée comme une des toutes meilleures joueuses d’Europe à son poste de milieu défensive, elle a longtemps été réclamée par les observateurs. Alors que Sandrine Soubeyrand est proche de la fin de sa carrière, la Lyonnaise de 23 ans a de nombreux arguments à faire valoir si elle est à 100%.
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