Liga | Le Barça s'offre l'Atlético grâce à Joao Félix (1-0)

Le choc de la 15e journée de Liga est pour le FC Barcelone. Les hommes de Xavi se sont imposés sur la plus petite des marges face à l’Atlético de Madrid, au terme d’un match intense et marqué par une pluie de carton jaunes (1-0). Comme un symbole, c’est Joao Félix, prêté par le club madrilène et intenable toute la soirée, qui a inscrit l’unique but de la rencontre, globalement dominée par son équipe. Les Colchoneros ont tenté de réagir après la pause, mais ils sont tombés sur un grand Inaki Pena. Ce succès permet aux Blaugrana de revenir à quatre points de la tête, occupée par le Real Madrid et Girona. L’Atlético de Madrid reste à sept longueurs, mais avec un match en moins.

C’était un match à ne pas perdre pour le FC Barcelone et l’Atlético de Madrid, voire à gagner absolument puisqu’un nul n’aurait fait les affaires de personne dans l'optique du championnat. Dans un premier temps, on a assisté à une nette différence dans l’approche entre les deux rivaux. Les Catalans ont démarré tambour battant, avec deux occasions nettes dès les premières minutes (1re, 3e).

Il a néanmoins fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir le tableau d’affichage se débloquer en faveur du Barça, grâce à Joao Félix, qui a bénéficié d’un contre favorable pour jouer un vilain tour à l’équipe à qui il appartient (1-0, 28e). Heureusement qu’il était là, car Robert Lewandowski a encore été maladroit ce dimanche, sur des actions qu’il a pourtant conclues des dizaines de fois dans sa carrière (6e, 12e).

L’Atlético de Madrid a d’abord livré un visage décevant, peinant à se hisser à la hauteur des enjeux. Le club de Diego Simeone a même commencé à perdre ses nerfs, enchaînant les grosses fautes pour tenter de calmer un Félix incandescent et proche du doublé sans un arrêt de Jan Oblak (44e). Voyant son équipe dans la panade pendant 45 minutes, El Chollo a effectué trois changements pour attaquer le second acte.

Ils ont tardé à avoir un impact, tandis que le FC Barcelone loupait des balles de break, que ce soit le poteau trouvé par Raphinha (58e), la frappe hors du cadre de Félix, encore lui, (69e) ou, bien plus tard, un autre raté de Lewandowski (86e). Les Catalans ont bien failli les regretter, car la fin de match a été assez irrespirable pour eux.

Ils ont notamment eu une grosse frayeur sur un coup franc sans élan de Memphis Depay repoussé sur sa barre par Inaki Pena, coup franc qui prenait le chemin de la lucarne (80e). Le gardien du FC Barcelone s’est ensuite illustré une dernière fois sur une belle frappe d’Angel Correa dans les ultimes instants (90e+4). On attendait quand même les Colchoneros à un meilleur niveau, et ils pourront regretter cette première période pendant laquelle ils n’ont pas vraiment existé, sinon dans un excès d'agressivité. C’est, à l’arrivée, le Real Madrid qui s’en frotte les mains, voyant un de ses rivaux les plus tenaces lâcher du lest dans la lutte haletante pour le titre. Le Barça se rassure un peu, mais il faudra que Lewandowski redevienne Lewandowski.