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Laurent Blanc, fataliste sur son avenir : "Plus le temps passe, moins j’y crois"

Cyril Morin

Mis à jour 29/11/2020 à 12:32 GMT+1

Toujours libre depuis son départ du PSG en 2016, Laurent Blanc commence à trouver le temps long. Invité sur le plateau de Téléfoot, le Cévénol s’est montré pessimiste quant à son futur en tant qu’entraîneur. Avant de regretter l'évolution du football sur ces dernières années.

Laurent Blanc

Crédit: Getty Images

"Je croyais qu’on parlait de football dans cette émission". C’est ainsi que Laurent Blanc a d’abord tenté d’esquiver la question que tout le monde se pose depuis désormais quatre ans et demi. Invité sur Téléfoot ce dimanche pour rendre hommage à Diego Maradona, l’ancien entraîneur du PSG n’a finalement pas rechigné au moment d'évoquer sa situation personnelle.
"Je souhaite toujours entraîner un club ou une sélection, a-t-il avancé. Ça, ça n’a pas changé. Mais plus le temps passe, et moins j'y crois". Une façon de tourner la page, déjà ? Pas forcément mais une indication sur son état d'esprit actuel. "De toute façon, je reviendrai sur le banc mais ce ne sera peut-être pas avec des adultes, a-t-il ajouté. Sûrement avec des enfants. Il y a des choses à faire dans le sport amateur".
Sans club depuis l’été 2016 où il avait été limogé par le PSG, qui avait décidé de nommer Unai Emery pour lui succéder, Blanc n’a toujours pas réussi à retrouver un banc à la hauteur de ses attentes. A l’OL, il avait été proche de remplacer Sylvinho l'automne dernier avant de se faire griller la politesse par Rudi Garcia. Au Barça, sa candidature n’a pas pesé très lourd face à celle de Ronald Koeman. Face à ces échecs, difficile de repartir pour l'ancien sélectionneur des Bleus.
Face à cette sortie, Grégoire Margotton l’a relancé : "Vous avez fait une croix ?", a-t-il demandé. "Je ne sais pas", a sobrement répondu Blanc avant d’expliquer, aussi, ce qui le gênait actuellement. "Le football est en train de prendre une direction qui ne me plaît pas forcément mais c’est comme ça, a-t-il avancé. C’est à nous, entraîneurs, de s’adapter. Je pense qu’on est dans la spéculation totale dans le football donc c’est de plus en plus dur à gérer pour les entraîneurs. On valorise les joueurs, non pas par ce qu’ils font sur le terrain mais par rapport à ce qu’ils génèrent comme valeur financière. On les achète 10 pour les revendre 30. Ou 40. C’est comme ça. Mais je trouve que le métier d’entraîneur devient de plus en plus difficile puisqu’on lui demande de faire prendre de la valeur avant tout".
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Laurent Blanc

Crédit: Getty Images

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