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ParEurosport

Mis à jour 17/06/2011 à 20:02 GMT+2

Ils sortent d'une campagne "crevante". Depuis un mois, la FFF est le plus grand terrain de football de France : les trois candidats à la présidence ont défendu leur cause avec des moyens et des méthodes forcément différents. Samedi, Duchaussoy, Le Graët et Thomas sauront à quoi cela a servi.

Fernand Duchaussoy, FFF, 2011

Crédit: AFP

550 000 km², 266 électeurs, 31 jours, 3 candidats, 1 élection. Samedi matin, Fernand Duchaussoy, Noël Le Graët et Eric Thomas seront fixés. L'un d'eux prendra les rênes de la plus grande fédération sportive de France au terme d’un marathon éprouvant d'un mois. De Lille à Marseille, de Brest à Strasbourg, en passant par Lyon, les candidats ont parcouru un sacré paquet de kilomètres, passé un nombre incalculable de coups de téléphone, serré des centaines de mains et croisé autant de regards.
"C'est un sprint. Un Tour de France, reconnait Sophie Calvel, amie de Noël Le Graët qui l'a aidé à mener sa campagne. On a parfois fait deux régions en une journée. Il faudrait que je recompte mais je crois que l'on en a traversé 16 au total. C'est crevant." S’il n’est pas souvent d’accord avec les arguments de l’autre camp, Fernand Duchaussoy ne peut qu'abonder dans le sens de son principal adversaire : "La campagne a été intense et courte, à cause des obligations liées à ma fonction. C'était fatigant mais riche", affirme le président de la FFF qui s’est lancé plus tard dans la course aux voix puisqu’il était encore aux côtés de l’équipe de France le 3 juin dernier en Biélorussie (1-1).
Ces dernières semaines, Fernand Duchaussoy, comme Eric Thomas ou Noël Le Graët, ont essayé de prendre contact avec le plus de monde possible. Et, accessoirement, de les rallier à leur cause, quelle que soit la manière. "On a organisé des réunions qui ont duré plus de deux heures, même dans des endroits qui lui étaient moins favorables, se remémore Sophie Calvel. Il fallait réunir tout le monde, ce n'est pas évident à gérer alors que Noël avait quand même son club à diriger. On a fait ça à la dernière minute, Bernard Désumer et moi".
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montage FFF

Crédit: Eurosport

"Vous tenez grâce à l’adrénaline"
La difficulté et l'urgence dans lesquelles ont œuvré l'entourage de Le Graët et Duchaussoy ne représentent sans doute pas grand chose comparé à Eric Thomas qui, lui, n'a pas bénéficié des mêmes facilités que ses adversaires. Pendant un mois, le président de l'Association Française de Football Amateur (AFFA) a surtout décroché son téléphone. "J'ai passé des coups de fil, beaucoup de coups de fil", raconte-t-il. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est que le benjamin de l'élection (43 ans) en a bavé. "Un mois, c'est très court. J'ai fait avec une absence totale de moyens. L'un (Le Graët) a des moyens personnels qu'il a mis à sa disposition, ce qui est logique (NDLR, notamment un avion privé). Mais l'autre, (Duchaussoy) s'est servi des moyens de la FFF." Thomas, lui, a dû activer le système D : "Nous avons dû trouver nous-mêmes les coordonnées téléphoniques et les mails des grands électeurs. C'est une pseudo-démocratie."
Samedi matin, les trois candidats seront assis dans la grande salle de l'hôtel Méridien-Etoile de Paris. Mis à part une présentation orale et un dernier effort d’une petite dizaine de minutes, ils auront l'occasion de se poser. Et souffler. Un peu... "Pendant un mois, vous tenez par les nerfs et grâce à l'adrénaline, analyse Sophie Calvel. C'est comme une campagne politique. Même si on fait avec les moyens du bord. Mais finalement, c'est sympa. Surtout quand on la gagne..."
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FOOTBALL - 2011 - Federation france - fff

Crédit: AFP

L'ELECTION A LA PRESIDENCE DE LA FFF EST A SUIVRE EN DIRECT SUR NOTRE SITE DES 9H00
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