Le jour de gloire de Swansea face à Bradford (5-0)

Il aura donc fallu 101 ans d’existence à Swansea City pour obtenir son premier titre majeur. Dimanche, les Swans ont signé la meilleure performance de leur histoire en remportant la League Cup grâce à leur large victoire sur Bradford, club de D4 anglaise (5-0). Nathan Dyer a été l’un des principaux artisans de ce succès avec un doublé (16e, 47e), tandis que l’inévitable Michu (40e) et Jonathan de Guzman (59e s.p., 90e) ont inscrit les autres buts de l’équipe galloise, actuellement neuvième en Premier League. Pour Bradford, qui avait sorti successivement Wigan, Arsenal et Aston Villa pour arriver en finale, le parcours de rêve a pris fin sur un cauchemar symbolisé par l’expulsion du gardien Matt Duke avant l’heure de jeu.

L’affaire était déjà entendue à ce moment-là. Dès la fin du premier quart d’heure, Swansea a fait la différence sur l’une de ses premières contre-attaques par Nathan Dyer, opportuniste pour reprendre un tir de Michu repoussé par Duke (1-0, 16e). L’Espagnol, révélation de la Premier League cette saison, a ensuite donné un break d’avance à l’équipe galloise d’un but plein de finesse, une frappe entre les jambes d’un défenseur sur laquelle le portier de Bradford n’a pu que s’incliner (2-0, 40e). Auteur à cette occasion de son 19e but toutes compétitions confondues cette saison, l’ancien joueur du Rayo Vallecano a encore affiché toute sa classe à Wembley et n’en finit plus de rentabiliser l’investissement des Swans, qui avaient obtenu sa signature pour à peine plus de 2 millions d’euros l’été dernier.

Si Michu a encore brillé, c’est cependant Nathan Dyer qui s’est chargé de mettre un terme aux derniers espoirs de Bradford. Au terme d’une très belle action collective, l’ailier de Swansea a profité d’un bon ballon de Wayne Routledge pour tripler la mise en tout début de seconde période (3-0, 47e). Il aurait même pu s’offrir un triplé sur un penalty consécutif à une faute de Duke, expulsé pour le coup, sur De Guzman qui arrivait seul face à lui. Malgré la colère de Dyer qui souhaitait le frapper,  c’est bien le Néerlandais qui a eu l’honneur d’inscrire le quatrième but de la rencontre (4-0, 59e s.p.) avant de parachever le succès des siens dans le temps additionnel en reprenant un centre d’Angel Rangel (5-0, 90e). Un final aussi cruel pour Bradford qu’éclatant pour l’équipe de Michael Laudrup, d’ores et déjà récompensée de sa remarquable saison avec le premier grand titre de l’histoire du club.