Gignac s’en prend à un journaliste mexicain : "Si je t’avais frappé, tu serais encore à terre"

ParCyril Morin

Mis à jour 30/05/2017 à 21:41 GMT+2

Liga BBVA Bancomer MX - Grosse polémique au Mexique autour d’André-Pierre Gignac. Défait en finale face à la Guadalajara, le Marseillais avait refusé d’aller chercher sa médaille avant de s’en prendre à des journalistes. L’un d’entre eux a accusé l’ancien joueur de l’OM de l’avoir frappé dans le dos. Version démentie par le Français, avec une certaine véhémence sur Twitter.

André-Pierre Gignac

Crédit: Getty Images

Bad buzz pour André-Pierre Gignac. Depuis la finale du championnat perdue face à Guadalajara dimanche, l’international français est au cœur d’une polémique peu glorieuse. En cause, une altercation présumée avec un journaliste local. Ce dernier l’a accusé de l’avoir frappé dans le dos.

Retour sur l’incident. Après la défaite, Andre-Pierre Gignac, énervé par l’arbitrage, refuse de recevoir sa médaille et rentre directement au vestiaire. Puis, l’ancien de l’OM revient sur le terrain et s’énerve avec un journaliste local. C’est là que les versions divergent alors que les images ne sont pas éclairantes.

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Le journaliste accuse le Français de l’avoir frappé dans le dos, version démentie ce mardi par le Français sur Twitter. De manière assez imagée avant d’évoquer son avenir.

Voici la traduction partielle de son message : "Tu es un put… de menteur. Si je t’avais frappé, tu serais encore à terre, crois-moi ! Que veux-tu ? Tromper ton monde ? Plus de followers sur Twitter ? Tu ne peux pas comprendre la tristesse et l’énervement d’un joueur après une finale perdue. Tu étais derrière moi, me suivant, me criant des choses, comme si j’étais une chose, un animal. Pourquoi ? […] Je ne suis pas parfait, j’ai beaucoup de défauts et si, à cause de la presse, je dois partir, je partirais. Je suis fatigué d’entendre des mensonges."

Ambiance. Reste que la polémique n’a pas fini de grossir, surtout après le message du joueur. Et ça, ce n’est pas forcément ce que recherchait Gignac.