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Liga (32e journée, Real Madrid-Malaga) : Ronaldo a montré la voie à un Real peu inspiré

Geoffrey Steines

Mis à jour 18/04/2015 à 22:09 GMT+2

Pas franchement convainquant, le Real Madrid est difficilement venu à bout de Malaga samedi pour le compte de la 32e journée de Liga (3-1). Ce succès doit beaucoup à Cristiano Ronaldo, auteur d'un but (son 50e de la saison toutes compétitions confondues) et de deux passes décisives, pour Sergio Ramos puis James Rodriguez. Les Merengue restent ainsi à deux points du Barça.

Sergio Ramos et Cristiano Ronaldo se congratulent lors de Real Madrid-Malaga (saison 2014-2015)

Crédit: AFP

Le Real Madrid est toujours là, en embuscade dans la course au titre de champion d’Espagne. Un constat comptable qui tranche avec l’impression dégagée samedi par les Merengue. Ces derniers n’ont pas franchement brillé pour venir à bout de Malaga pour le compte de la 32e journée de Liga (3-1). Ce succès leur permet de rester à deux points du Barça, vainqueur de Valence plus tôt dans la journée (2-0). Mais ils ne se sont pas rassurés dans le jeu au terme d’une rencontre qu’ils n’ont jamais vraiment maîtrisée et qu'ils auraient sans doute laissée filer sans un Cristiano Ronalo de gala (un but, deux passes décisives).
En l’absence de Karim Benzema, touché à un genou à l’entraînement, Carlo Ancelotti avait opté pour un 4-4-2 avec James Rodriguez et Isco pour animer les couloirs. Cristiano Ronaldo et Gareth Bale formaient eux le duo d’attaquants. Un tandem vite amputé d’un de ses membres, puisque le Gallois a quitté ses partenaires dès la quatrième minute en raison d’une douleur au mollet droit, qui remet en cause sa participation au quart de finale retour de Ligue des champions face à l’Atlético Madrid mercredi. Tout comme celle de Luka Modric, lui aussi sorti en cours de match pour soigner un pépin physique.

Un bijou signé James

Pour suppléer Bale, Ancelotti a lancé Chicharito Hernandez, tout proche d’être décisif (16e). L’ouverture du score est finalement venue de Sergio Ramos. A l’extrême limite du hors-jeu, il a parfaitement coupé au deuxième poteau le centre-tir de Cristiano Ronaldo pour pousser le ballon au fond des filets (1-0, 24e). Mais ces deux occasions venues de coups de pied arrêtés n’ont pas masqué l’incapacité du Real à se montrer menaçant dans le jeu. Rebelote après la pause. Les Merengue ont ronronné jusqu’à un penalty provoqué par James et frappé sur le poteau par Ronaldo (67e).
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Cristiano Ronaldo après son penalty manqué contre Malaga

Crédit: AFP

Le Colombien s’est finalement chargé d’amener la lumière. Un une-deux avec Isco, un autre avec Ronaldo et une frappe du gauche dans la lucarne de Carlos Kameni : l’ancien Monégasque a offert un petit bijou au Bernabeu (2-0, 69e). Le public madrilène pensait alors vivre une fin de match paisible. Mais c’était oublier trop vite que son équipe fonctionne sur courant alternatif dernièrement. Quasiment dans la foulée, un Juanmi esseulé dans la surface a trompé Iker Casillas de la tête à bout portant (2-1, 71e). Un but mérité pour Malaga, tant les Boquerones ont gêné le Real dans cette partie.
Avant cette réduction du score, ils avaient fait trembler la Maison blanche par Nordin Amrabat (13e, 55e) et surtout Sergi Darder, coupable d’un énorme raté dans la surface adverse (36e). Encore convalescent, le Real a fini par se mettre à l’abri par l’intermédiaire de Ronaldo, servi à merveille par Chicharito (90e+2). Auteur de son cinquantième but de la saison toutes compétitions confondues, le Portugais aurait même pu s’offrir un doublé en fin de match (90e+4). Ce n’est plus une surprise, il s’occupe si souvent de tout pour les Madrilènes. Qui devront néanmoins en faire bien plus pour se sortir du piège nommé Atlético en Ligue des champions.
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