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Premier léger couac pour le Real Madrid qui reste muet face à un promu

Nicolas Sbarra

Mis à jour 23/08/2015 à 22:47 GMT+2

LIGA -Le Real Madrid a lancé sa saison avec nul sur la pelouse d'un promu, le Sporting Gijon (0-0), lors de la première journée de Liga. Les Merengue ont manqué de réalisme mais se sont aussi fait bouger par Gijon.

Cristiano Ronaldo avec le Real Madrid - 2015

Crédit: AFP

Au contraire du Barça et de l'Atlético, le Real Madrid a manqué son entrée en matière en Liga. Les Merengue ont concédé le match nul sur la pelouse du Sporting Gijon lors de la première journée dimanche soir (0-0). Ils ont buté sur une équipe très volontaire et bien organisée, qui a même réussi à leur poser des problèmes. Le ballon était peut-être complètement entré sur une tête de Sanabria, juste avant un penalty oublié sur Cristiano Ronaldo.
Pour sa première sur le banc madrilène, Rafael Benitez a aligné un quatuor offensif, privé de Karim Benzema blessé et avec Gareth Bale en position axiale, qui a proposé beaucoup de mouvement. Les offensives ont été très rapides à chaque fois, mais parfois brouillonnes, malgré la maestria de Luka Modric dans l'entrejeu. L'apport des latéraux a aussi été peu important.

Sanabria a-t-il marqué ?

Dominateur dans le jeu, le Real a tout de même réussi à tirer 25 fois et à cadrer à 8 reprises. Si Gareth Bale (12e) et Isco (26e) ont tenté sans réussite, le plus entreprenant a été Cristiano Ronaldo. Le Portugais a manqué une tête devant le but (67e), a buté sur Ivan Cuellar sur deux belles frappes (33e et 84e) et aurait surtout dû obtenir un penalty pour un accrochage d'Hernandez (37e).
Juste avant cette action, un autre fait de jeu majeur a eu lieu, de l'autre côté du terrain. Une reprise de la tête de Sanabria, passé devant Sergio Ramos, a heurté la transversale avant de retomber sur (derrière ?) la ligne (36e). La goal line technology, pas en vigueur en Liga au contraire de la Ligue 1, aurait bien aidé pour trancher. Les seuls ralentis de la télévision, de derrière le but, n'ont pas permis d'avoir une certitude. Mais cela a au moins été un sévère avertissement pour la Maison Blanche, bougée à plusieurs reprises sur les côtés par le promu. Le Real est encore loin d'être un rouleau compresseur.
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