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Real, Barça, Messi ou Ronaldo : Les 6 questions qu’on se pose sur la Liga

Cyril Morin

Mis à jour 20/08/2017 à 10:16 GMT+2

LIGA - Le championnat espagnol reprend vendredi avant de voir les grosses écuries rentrer en piste à partir de samedi. Après le sacre de l’année passée pour le Real, la saison espagnole s’annonce palpitante. Et pleine de questions, dont on attend déjà impatiemment les réponses.

Ronaldo et Zidane

Crédit: AFP

Le Real, la passe de deux ?

18 mois de rêve. Depuis le 4 janvier 2016 et sa nomination à la tête du Real, Zinedine Zidane a tout gagné. Ou presque. Double vainqueur de la Ligue des champions, une première depuis 1989-90, le club madrilène a aussi renoué avec son glorieux passé national en soulevant la Liga, cinq après avoir l’avoir abandonnée aux mains de ses concurrents. Alors, pour cette nouvelle saison, le Real peut-il garder son trône ? Plus que jamais, serait-on tenté de répondre.
Avec un groupe quasi-inchangé depuis trois ans, une équipe-type qui prend forme et une maîtrise tactique collective impressionnante, les Merengue sont bien les favoris à leur propre succession. Les victoires en Supercoupe d’Europe et et la démontrastion dans celle d’Espagne ont prouvé que la troupe de Zidane n’était pas rassasiée. Reste à savoir si l’effectif madrilène, qui a perdu son supersub Morata, tiendra la route toute la saison. Mais il n'y a pas de raison.
Qui sera champion ?

Le Barça va-t-il se relever de son été ?

Un été pourri. Jusqu’à présent, les motifs de satisfaction sont rares pour les supporters du Barça. Neymar parti, la MSN est désormais hors-ligne. En perte de vitesse la saison dernière, le club catalan devra donc trouver des solutions pour reformer une ligne d’attaque performante. Mais ce n’est pas le seul chantier pour un Ernesto Valverde qui commence son aventure dans une fâcheuse posture : entre un milieu de terrain moins efficient que par le passé, une défense moins souveraine et une Messi-dépendance toujours plus affirmée, les pistes de travail sont nombreuses.
Si le mercato pourrait donner un nouvel élan au club dans les prochains jours (Coutinho et Dembélé sont attendus), difficile d’imaginer pire intersaison pour le Barça. Et ce n'est pas la Supercoupe d'Espagne qui redonnera de l'espoir aux Catalans.
Le Barça fera-t-il mieux sans Neymar ?

L’Atlético peut-il refaire le coup de 2014 ?

El "Cholo" Simeone est encore là et c’est déjà une grande nouvelle pour l’Atlético. Antoine Griezmann aussi. Promis à un été infernal dû à son interdiction de recrutement, l’Atlético n’a finalement perdu aucune force vive malgré les départs des prometteurs Hernandez (Real Madrid) et Olivier Torres (Porto). Alors, l’Atlético peut-il créer la surprise ? Pour cela, il faudra savoir mieux démarrer que la saison passée et attendre janvier pour voir débarquer un attaquant à même de porter les Colchoneros sur son dos (Diego Costa ?).
Surtout, il faudra revoir le Griezmann de 2016, celui qui changeait le destin des Madrilènes. Les bases sont toujours là, les jeunes sont devenus des références à leur poste (Saul Niguez, Koke) et la solidarité est maximale. Alors, pourquoi pas ?
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Antoine Griezmann

Crédit: Getty Images

Messi, Ronaldo ou un invité surprise pour le titre de Pichichi ?

Une seule fois. Depuis la saison 2009-2010, c’est-à-dire depuis huit saisons, un seul joueur est parvenu à priver Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo du titre de meilleur buteur de Liga. Avec 40 buts en 2015-2016, Luis Suarez avait sorti une saison de martien pour s’offrir le titre de Pichichi. Alors, bis repetita cette saison ?
Pour être honnête, hormis l’Uruguayen, on ne voit pas grand monde pour venir concurrencer le duo infernal. Antoine Griezmann peut éventuellement s’inviter dans la danse mais il faudra suivre le rythme infernal des deux superstars mondiales. Benzema, Aduriz voire Iago Aspas pourrait aussi figurer aux places d’honneur mais difficile de voir en eux les Pichichis de demain tant CR7 et Messi vampirisent tout.
Qui sera meilleur buteur de Liga ?

Qui pour la dernière place en C1 ?

Séville, Villarreal, Valence, Bilbao. Depuis 2013-2014, l’identité du quatrième larron qui accompagne les indétrônables Real-Barça-Atlético fluctue. Pour autant, celui qui terminera quatrième cette saison pourrait bien se trouver parmi ces quatre clubs-là. Séville est peut-être l’équipe la plus constante ces dernières saisons et s’est bien renforcé cet été (Muriel, Kjaer, Nolito, Banega, Corchia, Navas).
Mais Villarreal pourrait avoir son mot à dire malgré les départs de Musacchio et Soldado. Les paris tentés sont alléchants (Ruben Semedo, Enes Ünal, Fornals) et la troupe de Fran Escriba a une marge de progression intéressante. Quant à Bilbao, le départ d’Ernesto Valverde pourrait laisser un trou béant mais l’identité du club basque reste vivace et la fuite des talents à laquelle le club était promis n’a pas encore eu lieu. Quand à Valence, c’est une autre histoire…
Qui terminera en Ligue des champions ?

Valence va-t-il renaître de ses cendres ?

A la dérive depuis deux années, le club espagnol a vécu mille vies depuis ce fatidique mois de juin 2015 où son projet a doucement basculé en un fiasco total. Après deux derniers exercices catastrophiques en Liga, Valence s'est remis en ordre de marche avec la nomination de Mateu Alemany comme directeur général au mois de mars. L'ancien président du Real Majorque époque Samuel Eto'o a permis au pensionnaire du "Camp de Mestalla" de retrouver de la stabilité.
Pour relancer Valence, Alemany a fait appel à Marcelino García Toral, l'ancien entraîneur à succès de Villarreal. L'exigeant Asturien, spécialiste des missions de redressement, a fait le ménage dans le vestiaire - départs de Diego Alves et Enzo Pérez - avant d'intégrer des jeunes de la cantera (il faudra suivre Javi Jimenez et Nacho Gil) lors de la pré-saison afin de mettre sa patte sur un groupe en attente de reconfiguration. Le VCF va donc débuter sa saison sans être au complet. En recherche d'équilibre et de solidité, ce nouveau Valence sera à juger sur la durée : "On ne reconstruit pas une équipe en six semaines", a d'ailleurs prévenu Marcelino. Prudente et lucide, la direction du club s'est "simplement" donnée pour objectif de retrouver la Ligue Europa. Si ce Valence new look va plus haut, ce sera une surprise. Mais il faudra recompter avec lui à l'avenir.
Avec Alexandre Coiquil
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José Luis Gaya avec Valence - 2017

Crédit: Getty Images

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