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Ligue 1 - Après Nice - Monaco / Lucien Favre : "Pas bons avec et sans ballon, ça fait beaucoup"

Arthur Merle

Mis à jour 05/09/2022 à 08:38 GMT+2

LIGUE 1 - Nice, ça ne veut pas. Après six journées, les Aiglons, battus à domicile par Monaco dimanche soir (0-1), n'ont gagné qu'une fois. Les changements ont été nombreux lors du mercato, la mayonnaise ne prend pas encore. Et si l'heure n'est pas tout à fait à l'affolement, le Gym semble partir de loin. Car les maux visibles - et énoncés par Lucien Favre - sont très nombreux.

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Lucien Favre n'a cessé de tempérer, ces dernières semaines, les ambitions qu'il avait affichées au moment de son retour à Nice fin juin, lui qui parlait de top 3 "dans les deux ans". Le technicien suisse a repoussé l'échéance d'une ou deux saisons supplémentaires au fil des conférences de presse… et des matches de son équipe. Car la défaite à domicile, dimanche soir dans le derby de la Côte d'Azur (0-1), l'a rappelé : le Gym est encore très loin du compte, dans presque tous les domaines.
Après six journées, les Aiglons n'ont gagné qu'une fois, et ne comptent que cinq points. Neuf de retard sur le podium visé à terme, déjà. Dimanche, ils étaient tout simplement impuissants face à Monaco et son pressing haut. "Il fallait peut-être plus de profondeur, de jeu combiné. C'est à nous de réfléchir, d'écouter ce que le coach a à nous dire", a réagi Dante au micro de Prime Video.
Et ça tombe bien car Lucien Favre en a, des choses à dire. Le technicien suisse, lui aussi interrogé par le diffuseur à l'issue du match, s'est montré particulièrement loquace sur les maux de son équipe. Il faut dire qu'il y en a pléthore…"Au niveau du jeu, c'était décevant", a-t-il d'abord lancé, avant de développer longuement.
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On ne trouve pas les solutions, je le reconnais
"On ne garde pas assez le ballon, on ne sait pas comment le faire tourner. Dans le démarquage, aussi, c'est difficile. On ne trouve pas les solutions, je le reconnais. On n'était pas bons avec le ballon, et pas bons sans ballon, ça fait un peu beaucoup. Quand il y a un pressing comme ça, il faut avoir des appels sur les côtés, ou en profondeur. Et ça nous a manqué en première mi-temps. Qu'un des trois attaquants vienne proposer derrière les numéros 6 ? Ils devaient venir ! Deux devaient venir derrière les numéros 6, mais il faut se démarquer plusieurs fois. Il faut faire semblant de partir en avant, faire un retour en arrière, etc…"
De là à déduire que l'ancien coach de Dortmund doit rappeler le principe des appels-contre appels à ses joueurs, il n'y a qu'un pas. Le Suisse a assuré ne pas en vouloir à ses troupes. Mais sa manière assez sèche de répondre qu'il n'aurait pas besoin de re-visionner cette rencontre car il en avait "tout vu", laisse présager des causeries chargées dans les jours à venir. Et certaines individualités ne seront pas épargnées.
"Le changement Rosario-Thuram à la mi-temps ? Thuram a fait plein de matches, je l'ai trouvé un peu fatigué en première mi-temps. Mais c'est vrai que Rosario n'a pas été bon, il faut bien le dire", a-t-il lancé avec son habituel franc-parler. Et les individualités, qu'en ont elles pensé, justement ?
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Des recrues à intégrer

"Je pense que le schéma était bien, après je pense qu'on était un peu trop bas, a analysé Andy Delort. Dans ce système-là il faut beaucoup centrer, et on n'a pas eu beaucoup de centres, alors qu'on savait qu'ils étaient en difficulté sur ce point-là. Au final, on n'a pas eu tant d'actions que ça. Après ça va arriver, il y a de nouveaux joueurs, maintenant à nous de bien travailler".
La fin de l'été a effectivement été chargée niveau transferts. Ross Barkley, dernière recrue en date, a été annoncé… juste avant la rencontre. Le symbole d'un mercato tardif qui n'a évidemment pas aidé Favre dans le façonnement de son onze. "Il faut sentir le même football, en même temps, a rappelé le technicien. Le problème, je l'ai dit l'autre jour : il y a des joueurs qui sont faits pour ce système, il y en a qui sont faits pour d'autres et voilà, c'est pour ça aussi, que ça ne marche pas. Changer de système ? On a joué en 4-3-3, ce que je voulais au début, mais c'est difficile de le mettre en place. En 4-2-3-1, aussi. Et puis on a fait le 3-5-2, c'est le seul match qu'on a gagné, à Lille…"
Après un mois et six journées, Lucien Favre et Nice sont encore très loin d'avoir trouvé toutes les réponses à leurs questions. "Le projet porté par Ineos est énorme", s'était enthousiasmé le Suisse lors de sa présentation. Mais le chantier de ce début de saison l'est tout autant.
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