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"Ce ne sera pas fini"

ParAFP

Publié 08/03/2008 à 15:07 GMT+1

Pour Laurent Blanc, le championnat ne sera pas joué quel que soit le résultat du choc entre Lyon et Bordeaux, lors de la 28e journée de L1. L'entraîneur des Girondins aborde cependant la rencontre avec une excitation particulière et affirme que l'OL n'est

LAURENT BLANC, tout le monde voit dans ce Lyon-Bordeaux sinon la "finale", du moins le tournant du championnat. C'est votre sentiment?
L.B. : J'ai dit aux joueurs, et je le pense vraiment, que quel que soit le score, le championnat ne sera pas fini dimanche soir. Bien sûr, si Lyon gagne, ils auront 6 pts d'avance et pris une grande option sur un 7e titre, mais ce ne sera pas fini. Il ne faudra pas que les Girondins pensent que le championnat est fini. Il restera des matches importants à gagner, moins médiatisés mais aussi intéressants. C'est un match très excitant, nous sommes très excités à l'idée d'aller à Lyon, mais il ne représente que 3 points.
Beaucoup sentent aussi un OL moins intouchable que par le passé. Mûr pour une prise de pouvoir bordelaise?
L.B. : On n'en est pas encore là. Je le dis depuis le début de saison, Lyon est la meilleure équipe de L1, mais l'avance qu'elle avait pu prendre ces dernières saisons est moins importante. Lyon est moins dominateur que les trois dernières années par exemple, où à cette époque de l'année, le championnat était quasiment joué. D'où ce match 1er-2e avec 3 pts d'écart. On avait rarement vu ça.
Le match aller (victoire de Lyon 3-1) a marqué votre équipe. Qu'en retenez-vous?
L.B. : Vu le score et la leçon de football, qu'il ne faut pas refaire la même chose! On avait vu Lyon avoir une réaction sur le terrain, déjà après avoir chuté en Coupe d'Europe, contre les Rangers. C'était déjà un match charnière pour eux, et on avait vu leur réponse. Cela avait été quasiment leur meilleur match à l'extérieur, ce sont eux qui le disent. Avoir des grands joueurs, c'est ça: dos au mur, ils sont capables de réagir, et on a justement à craindre une belle réaction.
Certes, mais quelle leçon dans la façon d'aborder l'OL?
L.B. : On avait essayé d'imposer notre jeu, qui est justement de tenter d'en produire. Le seul problème, c'est que Lyon avait pris le ballon, nous l'avait confisqué. On va essayer de ne pas rééditer cette erreur. Mais on ne va pas renier notre jeu. On peut jouer d'une manière différente sans renier son propre jeu.
Que retenir aussi des équipes qui ont gêné ou battu Lyon, Manchester United en particulier?
L.B. : Ils ont quand même six défaites (en L1), six équipes sont arrivées à leur prendre 3 pts, donc il y a des choses à faire contre cette équipe. Elle n'est pas invincible, en tout cas moins que les années précédentes. Dans un premier temps contre Lyon, il faut bien défendre, mais quand on a le ballon, il faut essayer de leur faire mal, car c'est une équipe qui n'aime pas courir après le ballon, on a pu le voir contre Manchester. Elle est habituée à imposer son jeu, surtout aux autres équipes françaises.
Bordeaux est-il prêt, à la forme voulue au moment voulu, pour ce test suprême?
L.B. : Notre forme, elle est variable. Après Lille (0-0), à vous entendre, on n'était pas sûr que Bordeaux soit en grande forme. C'est vrai qu'on n'avait pas fait un grand match. On était physiquement un peu émoussé, psychologiquement aussi. Là, je me dis que ça aurait pu être la même chose: si on s'était qualifié en Coupe de l'UEFA, on aurait joué jeudi. Et si on avait fait le même score qu'Anderlecht (0-5 contre le Bayern Munich), en ce moment on aurait la tête dans le sac. Je ne sais pas si cela aurait été les meilleures conditions, la meilleure préparation, pour aller jouer à Lyon. Là, on a eu une semaine pour bien récupérer et travailler, à ce niveau-là, on est prêt.
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