"Envie d'y croire"

P.L.G. : Un peu sauf que là, le premier but est venu plus tardivement, juste avant la mi-temps, après une période correcte de notre part où l'on avait eu la possibilité de les embêter. Le match était crispé mais on tenait Rennes. L'ouverture du score est souvent déterminante. La suite a été moins consistante et notre deuxième période a été plus laborieuse. Rennes a des moyens physiques que nous n'avons pas et nous n'avons pu remonter au score.

P.L.G. : ce n'est pas un problème de motivation. Les joueurs se sont investis en première période, ont montré de l'envie, ce n'est pas contestable, et se sont fragilisés psychologiquement ensuite. C'est ce que j'ai ressenti. C'est évident que je voudrais encore plus de capacité de révolte. Plus cela avance et plus cela devient compliqué. L'inquiétude est plus grande. Elle est là, présente, mais il ne faut pas se laisser abattre. L'an passé, on était parti d'ici un peu dans la même situation mais on avait su préserver l'essentiel. Il faudra trouver les ressources et être très solide pour se présenter samedi au Parc contre Valenciennes.

P.L.G. : Les joueurs sont très vite crispés quand les événements sont contraires. Je ne me plains pas de la malchance. Malgré nos limites, il faut qu'on s'en sorte. On est insuffisants dans certains domaines comme la maîtrise, la solidité mentale, mais pas dans l'envie en tout cas. J'ai l'impression que les joueurs font des efforts mais à force de vouloir bien faire, ils perdent le fil. Cela se joue souvent contre nous en ce moment et on ne fait pas ce qu'il faut pour que les détails soient de notre côté. Je suis prêt à regarder toutes les solutions mais il ne faut pas "faire pour faire". Il est hors de question de lâcher quoi que ce soit et je souhaite que les joueurs soient mobilisés. C'est plus compliqué que prévu mais je vais m'accrocher comme je le fais depuis mon arrivée ici. Je suis très lucide et je ne découvre rien. Dans cette opération, je suis avec les joueurs. J'ai très envie d'y croire.