"C'est la bonne année"

F. : On a deux matches à jouer mais vous allez entendre cela jusqu'à la fin (rires). Si on pouvait choisir notre destin, on le ferait. On l'a entre les mains, on n'a plus besoin d'un autre faux pas (de Marseille). Mais si c'est le cas, tant mieux pour nous.

F. : La mauvaise première mi-temps contre Le Mans a finalement été bien car on a vu que l'on n'était pas totalement solide derrière. Avec la fatigue du match contre Valenciennes, on a risqué gros contre Le Mans, on ne veut pas le revivre contre Monaco. La volonté de gagner nous a tous amené vers l'avant et on a laissé beaucoup d'espaces derrière. On est conscients qu'il faut vite retrouver la solidarité et la solidité derrière pour que l'on puisse être plus serein, et non pas à chaque fois réagir.

F. : Depuis quelques années, Bordeaux fait des bons championnats, il y a eu une progression au niveau du club, de l'équipe qui est satisfaisant. Niveau effectif, chaque année on a réussi à recruter des joueurs qui ont apporté beaucoup, donc cette année, c'est la bonne année. On ne va pas gâcher toute une saison en deux matches, donc pour cela il faut bien travailler, être concentré et conscient de la situation.

F. : Pas grand chose. Cela ne dépend que de nous. On a deux matches importants à jouer et avec deux victoires, on peut passer d'une saison très bonne à une saison excellente. Le premier objectif est de retrouver la solidité défensive, parce que l'on sait que l'on a des joueurs très en forme devant qui vont nous marquer un but.

F. : Toulouse-Bordeaux (3-0 le 7 mars 2009) car c'était une lourde défaite contre un adversaire difficile et direct à ce moment du championnat. On avait fait pâle figure. Après Toulouse, il nous restait onze matches à jouer et on s'est dit qu'on ne pouvait plus perdre de points. C'était un match clé, cela nous a beaucoup servi. Chaque fois qu'on a été un peu humiliés, comme après Chelsea (0-4), c'est là qu'on a montré une force de caractère.

F. : Peut-être. Si jamais je quitte le club, ce serait super en étant champion. Si j'ai une opportunité, l'Espagne est un championnat qui m'attire. Mais pour tout, pour le championnat qui ressemble beaucoup plus au championnat brésilien, par rapport à mes passions, la corrida, la vie espagnole.