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"Je serais allé au bout"

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/07/2008 à 11:10 GMT+2

Après plusieurs semaines de négociations difficiles entre l'OM et Nice, Bakari Koné a finalement rejoint l'OM. S'il explique n'avoir "jamais douté", l'attaquant ivoirien précise qu'il serait allé "jusqu'au bout "pour signer à Marseille. Il savoure mainten

BAKARI KONE, votre transfert à l'OM n'a pas été simple. Comment avez-vous vécu cette période ?
B.K. : J'étais frustré que ça n'aboutisse pas. Mais je ne me suis jamais pris la tête. Finalement, j'ai vécu ce transfert assez tranquillement.
Nice a longtemps paru camper sur ses positions. N'avez-vous pas eu peur que le transfert échoue ?
B.K. : Non, j'étais confiant. Nous avions discuté avec les dirigeants niçois en début de saison dernière et nous étions d'accord sur les conditions d'un départ possible durant l'intersaison. Je n'ai donc pas douté de l'issue de mon transfert.
Vous étiez prêt à aller jusqu'où pour gagner votre bras de fer avec Nice ?
B.K. : Je serais allé jusqu'au bout... Mais je peux vous dire qu'il n'y pas eu de bras de fer car je pars de Nice en bons termes avec les dirigeants. On a passé trois années merveilleuses ensemble. Je ne les ai pas oubliées.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à signer à Marseille ?
B.K. : J'ai fait ce choix car j'ai parlé avec Eric Gerets. Son discours m'a plu.
Comment vous a-t-il convaincu ?
B.K. : Ce sont des mots qui doivent rester entre lui et moi. Le plus important, c'est d'être là aujourd'hui dans l'effectif de l'OM.
Vous avez senti une grande confiance de sa part ?
B.K. : Oui, le feeling joue beaucoup dans mes prises de décisions. J'ai toujours procédé ainsi. Et ça a toujours marché. De l'académie de Jean-Marc Guillou, en passant par Lorient avec Christian Gourcuff ou à Nice avec Frédéric Antonetti. Aujourd'hui, c'est Eric ou plutôt "coach Eric" (rires). Il va m'apprendre beaucoup. Je vais me tenir au maximum à sa disposition pour progresser avec lui et apporter tout ça à l'OM.
Avez-vous pris conseils auprès de certains joueurs avant d'arriver à Marseille ?
B.K. : J'ai demandé l'avis de Didier Drogba. Et il m'a parlé de l'OM avec amour... Ça a compté au moment de prendre la décision finale.
Justement, que représente pour vous l'OM ?
B.K. : C'est un grand club. Une équipe qui a beaucoup prouvé par le passé. J'avais envie de participer à tout ça.
Disputer la Ligue des champions a-t-il influencé votre choix ?
B.K. : Inconsciemment, oui. On a parlé de cette compétition avec le coach. C'était primordial d'entendre son discours sur ce sujet.
Malgré votre arrivée tardive, pensez-vous être prêt pour les premiers rendez-vous de la saison ?
B.K. : Je vais tout faire pour être prêt à temps. J'ai une semaine de retard sur les autres. Je ne suis pas à leur niveau. Je vais donc devoir me préparer différemment.
La concurrence risque d'être rude en attaque avec Niang, Cissé et Valbuena notamment. Craignez-vous de ne pas être titulaire au sein de cette équipe ?
B.K. : Il y a toujours eu de la concurrence où je suis passé. Je vais essayer de faire, sinon mieux, tout au moins aussi bien que l'an passé avec Nice. J'ai marqué 14 buts. Mon objectif est d'atteindre au moins ce total cette saison. Je vais tout faire pour montrer mes qualités, donner du plaisir et en prendre aussi. Je veux que tout se passe le mieux possible.
Quel joueur connaissez-vous le mieux à l'OM ?
B.K. : Karim Ziani. J'ai évolué à ses côtés à Lorient.
Votre profil est atypique dans le monde des attaquants modernes...
B.K. : (Il coupe). Même si je ne suis pas grand, j'ai quand même marqué deux buts de la tête l'an passé (rires). Je connais mes qualités, j'ai toujours cru en moi. J'ai d'ailleurs progressé dans mon jeu. Mais je dois continuer et améliorer ma vitesse, mon placement et mon efficacité devant le but.
Vous ne faites aucun complexe...
B.K. : Ah non, pas du tout. Au contraire, je passe partout (rires).
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